Portugal
mai 14th, 2009
Préalable.
Nous profitons d’une disponibilité de plus de trois semaines pour faire une échappée un peu plus longue et sortir du pays outre la Belgique pour la première fois. Pour cette organisation nous avons mis les bouchées doubles. Ainsi le congélateur a été rempli jusqu’à la gorge et nous avons réussi à y mettre des plats et des repas pour 14 jours. Dans la soute nous y avons placé (dans la chariote, pas dans le congélateur!) deux bidons d’eau plutôt qu’un au cas où elle serait une difficulté en cours de route. Le tandem nous accompagne avec quelques modifications puisque nous lui avons ajouté l’éclairage reçu en cadeau.
Si vous lisez ce blog après notre retour, certains noms propres en rose gras sont des liens vers des sites Internet qui vous permettront, si le coeur vous en dit, d’en savoir plus sur le lieu de notre visite.
Mardi 28 avril 2009
Contrairement à ce qui était prévu nous avançons la date du départ et démarrons le soir ce qui nous permet de faire déjà 200 km le 28. Nous logeons à Saint-Pierre-la-Mer, étape qui devient habituelle. Nous arriverons à 21h30.
Le parking était en travaux et l’aire de vidange également mais ça ne nous empêche pas d’y passer la nuit.
Mercredi 29 avril 2009
L’organisation du matin est modifiée et ça nous permet de gagner un temps précieux. D’ailleurs une fois n’est pas coutume nous arrivons à partir à 7h40. La météo est bonne et nous filons à 100 km/h de moyenne en direction de la frontière espagnole. Comme la route est longue nous avons prévu de ne pas nous arrêter à midi et de manger en route. Et quand on dit en route c’est même en roulant. Un sandwich cette fois fera parfaitement l’affaire. Il semble que nous reprenions nos bonnes habitudes comme lorsque nous faisions les aller-retour France Belgique. Et Belgique France. Cette fois, pas de croque-monsieur traditionnel du jour du départ !
La météo est clémente sur tout le parcours et en milieu d’après-midi nous somme contraints de mettre la clim car la température monte à bord. Vers 15h30 nous arrivons à Jalance en Espagne où nous nous garons pour passer la nuit.
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En sortant pour prendre la photo je constate que le parking est surmonté d’un castel en ruine. Nous faisons l’ascension de la colline qui y mène en gravissant le chemin qui tourne autour comme un sentier en escargot. Ce qui fait que nous passons plusieurs fois à hauteur du clocher et nous constatons qu’il sonne trois coups à chaque quart puis l’heure qu’il répète une minute après. Et à chaque fois cela suivi d’un long carillon à l’heure et au quart. Ce qui fait qu’il nous semble que les moments de silence sont plus courts que les moments de carillon. Nous arrivons au château et nous en profitons pour prendre quelques photos ensoleillées de ces vieilles pierres.
De retour à la chariote je prends plaisir à tester mon nouveau programme de dictée vocale avec lequel je vous écris ce texte. Relax max.
Nous sommes en bordure de route mais peu passante et la nuit est calme.
Jeudi 30 avril 2009
Une nouvelle fois nous nous levons tôt avec la même organisation matinale et nous gagnons beaucoup de temps. Nous prenons la route avant 8h00 et la chariote nous emmène vers le Portugal à la même vitesse moyenne de 100 km/h. L’essentiel est d’avancer. Pas de tourisme à la clé. Cependant nous ouvrons les yeux et nous remarquons deux ou trois étrangetés. Tout d’abord les énergies renouvelables. Ici les éoliennes sont légions. On constate le retard de la France en la matière. Mais également des champs entiers de panneaux solaires couvrant de nombreux hectares.
Plus loin nous arrivons en Andalousie et nous parcourons près de 450 km en ne traversant que des forêts… d’Oliviers. Des oliviers à perte de vue. À n’en plus finir. On comprend que l’huile d’olive espagnole soit la plus abordable de toutes les huiles d’olive européennes. Rien à voir avec les maigres surfaces de nos AOC huile d’olive de Nyons ou des Baux de Provence.
Nous arrivons à Castro marim , notre premier village au Portugal un peu avant 17h00 et nous nous garons sur l’aire des camping-cars déjà bien garnies. Nous prenons quelques minutes pour visiter le petit Castello. Après quoi nous passons par le supermarché (super mercato) et nous ne pouvons résister à acheter des fraises portugaises et du jus d’oranges pressées sous nos yeux. ;
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Si vous agrandissez l’image, vous verrez que nous nous sommes garés là pour la nuit.;

Belle cruche !
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;Vendredi 1er mai 2009.
Nous profitons d’une disponibilité de plus de trois semaines pour faire une échappée un peu plus longue et sortir du pays outre la Belgique pour la première fois. Pour cette organisation nous avons mis les bouchées doubles. Ainsi le congélateur a été rempli jusqu’à la gorge et nous avons réussi à y mettre des plats et des repas pour 14 jours. Dans la soute nous y avons placé (dans la chariote, pas dans le congélateur!) deux bidons d’eau plutôt qu’un au cas où elle serait une difficulté en cours de route. Le tandem nous accompagne avec quelques modifications puisque nous lui avons ajouté l’éclairage reçu en cadeau.
Si vous lisez ce blog après notre retour, certains noms propres en rose gras sont des liens vers des sites Internet qui vous permettront, si le coeur vous en dit, d’en savoir plus sur le lieu de notre visite.
Mardi 28 avril 2009
Contrairement à ce qui était prévu nous avançons la date du départ et démarrons le soir ce qui nous permet de faire déjà 200 km le 28. Nous logeons à Saint-Pierre-la-Mer, étape qui devient habituelle. Nous arriverons à 21h30.
Le parking était en travaux et l’aire de vidange également mais ça ne nous empêche pas d’y passer la nuit.
Mercredi 29 avril 2009
L’organisation du matin est modifiée et ça nous permet de gagner un temps précieux. D’ailleurs une fois n’est pas coutume nous arrivons à partir à 7h40. La météo est bonne et nous filons à 100 km/h de moyenne en direction de la frontière espagnole. Comme la route est longue nous avons prévu de ne pas nous arrêter à midi et de manger en route. Et quand on dit en route c’est même en roulant. Un sandwich cette fois fera parfaitement l’affaire. Il semble que nous reprenions nos bonnes habitudes comme lorsque nous faisions les aller-retour France Belgique. Et Belgique France. Cette fois, pas de croque-monsieur traditionnel du jour du départ !
La météo est clémente sur tout le parcours et en milieu d’après-midi nous somme contraints de mettre la clim car la température monte à bord. Vers 15h30 nous arrivons à Jalance en Espagne où nous nous garons pour passer la nuit.
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En sortant pour prendre la photo je constate que le parking est surmonté d’un castel en ruine. Nous faisons l’ascension de la colline qui y mène en gravissant le chemin qui tourne autour comme un sentier en escargot. Ce qui fait que nous passons plusieurs fois à hauteur du clocher et nous constatons qu’il sonne trois coups à chaque quart puis l’heure qu’il répète une minute après. Et à chaque fois cela suivi d’un long carillon à l’heure et au quart. Ce qui fait qu’il nous semble que les moments de silence sont plus courts que les moments de carillon. Nous arrivons au château et nous en profitons pour prendre quelques photos ensoleillées de ces vieilles pierres.
De retour à la chariote je prends plaisir à tester mon nouveau programme de dictée vocale avec lequel je vous écris ce texte. Relax max.
Nous sommes en bordure de route mais peu passante et la nuit est calme.
Jeudi 30 avril 2009
Une nouvelle fois nous nous levons tôt avec la même organisation matinale et nous gagnons beaucoup de temps. Nous prenons la route avant 8h00 et la chariote nous emmène vers le Portugal à la même vitesse moyenne de 100 km/h. L’essentiel est d’avancer. Pas de tourisme à la clé. Cependant nous ouvrons les yeux et nous remarquons deux ou trois étrangetés. Tout d’abord les énergies renouvelables. Ici les éoliennes sont légions. On constate le retard de la France en la matière. Mais également des champs entiers de panneaux solaires couvrant de nombreux hectares.
Plus loin nous arrivons en Andalousie et nous parcourons près de 450 km en ne traversant que des forêts… d’Oliviers. Des oliviers à perte de vue. À n’en plus finir. On comprend que l’huile d’olive espagnole soit la plus abordable de toutes les huiles d’olive européennes. Rien à voir avec les maigres surfaces de nos AOC huile d’olive de Nyons ou des Baux de Provence.
Nous arrivons à Castro marim , notre premier village au Portugal un peu avant 17h00 et nous nous garons sur l’aire des camping-cars déjà bien garnies. Nous prenons quelques minutes pour visiter le petit Castello. Après quoi nous passons par le supermarché (super mercato) et nous ne pouvons résister à acheter des fraises portugaises et du jus d’oranges pressées sous nos yeux. ;
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Si vous agrandissez l’image, vous verrez que nous nous sommes garés là pour la nuit.;
Belle cruche !
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;Vendredi 1er mai 2009.
Séquence surprises.
Le mieux est l’ennemi du bien. Hier, j’ai constaté que le chargeur de piles était un appareil en 12 V adapté en 220 V. Nous le connections généralement à votre générateur de 220 V. C’est un peu stupide puisque c’est un appareil 12 V. Dernièrement j’ai retrouvé un petit transformateur adaptateur Multi tension et je me suis dit:” Tiens ce serait le moment de l’utiliser.” Je l’ai donc mis en place et l’ai connecté aux 12 V d’un côté et au chargeur de piles de l’autre côté. Et directement un petit claquement accompagné d’un éclair m’a fait comprendre que l’affaire était dans le sac et que tout était cuit. Nous n’avons donc plus de chargeur de piles…
En cause, une mauvaise polarité, tout simplement.
Ce matin toujours avec le même scénario, nous nous sommes levés de très bonne heure pour pouvoir profiter pleinement de notre journée. C’est ainsi que nous prenions la route déjà avant 8h00 étonnés de constater que nous étions les seuls sur la route. Généralement nous étions parmi les derniers camping-caristes à quitter le parking alors qu’ici nous étions les premiers. Et même dans les villages les volets étaient fermés. Les différents guides que nous avions consultés nous disaient, certains que le 1er mai était férié d’autres non. Mais à voir cela nous pensions bien que oui. Arrivé au premier village, nous constatons, en plus, que notre heure n’est pas la bonne. Nous étions une heure en avance. Pas étonnant qu’il fasse encore calme ….
En quittant Castro marim le matin nous sommes arrivés à Odeleite petit village typique que nous voulions visiter. Généralement nous nous garons en périphérie. Mais comme nous ne trouvions pas de parking nous nous sommes un peu avancés. Sans doute un peu trop et dans une ruelle qui devint vite trop étroite à tel point que nous avons dû reculer. Mais elle était pentue et à reculons, c’était donc une marche arrière en côte. La manoeuvre était délicate et l’embrayage en a pris pour son grade nous enfumant passablement l’habitacle. Il a fallu le laisser reposer à plusieurs reprises. Finalement la pente s’est inversée et nous avons pu terminer la manoeuvre. Au bout de la rue un petit carrefour nous a permis de manoeuvrer de justesse pour reprendre la route dans l’autre sens. Mais ce carrefour avait un tel dévert qu’à ce moment ce n’était plus l’embrayage qui patinait mais la roue avant gauche. J’ai reculé d’un mètre pour mieux m’élancer. Peine
perdue. 1 m 50. Rien de mieux. Et comme derrière c’était le vide il n’y avait rien de mieux à faire. Finalement après cinq essais et beaucoup de fumée un habitant voisin sans doute habitué à la difficulté de ce carrefour est venu nous apporter ses bons conseils et nous nous sommes rapidement sortis des lieux. Après quelques heures la chariote sent toujours le feu d’artifice.
Le mieux est l’ennemi du bien. Hier, j’ai constaté que le chargeur de piles était un appareil en 12 V adapté en 220 V. Nous le connections généralement à votre générateur de 220 V. C’est un peu stupide puisque c’est un appareil 12 V. Dernièrement j’ai retrouvé un petit transformateur adaptateur Multi tension et je me suis dit:” Tiens ce serait le moment de l’utiliser.” Je l’ai donc mis en place et l’ai connecté aux 12 V d’un côté et au chargeur de piles de l’autre côté. Et directement un petit claquement accompagné d’un éclair m’a fait comprendre que l’affaire était dans le sac et que tout était cuit. Nous n’avons donc plus de chargeur de piles…
Ce matin toujours avec le même scénario, nous nous sommes levés de très bonne heure pour pouvoir profiter pleinement de notre journée. C’est ainsi que nous prenions la route déjà avant 8h00 étonnés de constater que nous étions les seuls sur la route. Généralement nous étions parmi les derniers camping-caristes à quitter le parking alors qu’ici nous étions les premiers. Et même dans les villages les volets étaient fermés. Les différents guides que nous avions consultés nous disaient, certains que le 1er mai était férié d’autres non. Mais à voir cela nous pensions bien que oui. Arrivé au premier village, nous constatons, en plus, que notre heure n’est pas la bonne. Nous étions une heure en avance. Pas étonnant qu’il fasse encore calme ….
En quittant Castro marim le matin nous sommes arrivés à Odeleite petit village typique que nous voulions visiter. Généralement nous nous garons en périphérie. Mais comme nous ne trouvions pas de parking nous nous sommes un peu avancés. Sans doute un peu trop et dans une ruelle qui devint vite trop étroite à tel point que nous avons dû reculer. Mais elle était pentue et à reculons, c’était donc une marche arrière en côte. La manoeuvre était délicate et l’embrayage en a pris pour son grade nous enfumant passablement l’habitacle. Il a fallu le laisser reposer à plusieurs reprises. Finalement la pente s’est inversée et nous avons pu terminer la manoeuvre. Au bout de la rue un petit carrefour nous a permis de manoeuvrer de justesse pour reprendre la route dans l’autre sens. Mais ce carrefour avait un tel dévert qu’à ce moment ce n’était plus l’embrayage qui patinait mais la roue avant gauche. J’ai reculé d’un mètre pour mieux m’élancer. Peine
Durant la
route, nous remarquons que les platanes sont remplacés par des eucalyptus. Il y en a le long des routes, mais aussi des forêts entières. Nous ne savons pas comment est exploité ce bois. Sur les pylônes de nombreuses cigognes. Toujours des champs d’oliviers à perte de vue. Quelques chênes-lièges. Des pins boules et maritimes.
Les hirondelles ne sont pas en voie de disparition et créent un style nouveau sous certains balcons.

Alcoutim: nous y effectuons notre première étude sur les cheminées portugaises. Et nous remarquons qu’elles ne fument sans doute pas souvent car il n’y a pas beaucoup de traces de suie en périphérie.
En cours de route un panneau attire notre attention vers les menhirs de Lavajo. Nous nous dévoyons et empruntons une piste douteuse qui nous mènera à un tertre garni de deux menhirs qui finalement n’ont rien à voir avec ceux d’Obélix.
A Mertola, nous réussissons à emprunter en sens unique, mais heureusement sans heurts. Nous y repassons à pieds et constatons qu’il n’y a pas de panneau !!! Nous visitons le château et la mosquée.
Nous mangeons au bord du lac Minas de Sao Domingos. Au menu: paupiettes de volaille à la provençale accompagnée de pâtes.
Serpa. Une ville fortifiée.
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Mourao. Vue de loin. Pas de renseignements.
Monsaraz. Sur hauteur en bord d’un lac artificiel énorme et découpé. Vue à couper le souffle. C’est le lac du barrage d’Alqueva le plus grand d’Europe terminé en 2002. Nous visitons la ville et y passons la nuit. Le soir, des AMIS viennent nous serrer de près. Ils s’abreuvent tard dans la nuit. Bruits de bouteilles, chants de guerriers, mais nous finissons par nous endormir du sommeil du juste…;

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Notre vue de la chariote.
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Samedi 2 mai 2009
Bonne nuit, finalement, même si elle était venteuse. Nous quittons en direction de Luz pour vidanger.
Mais à la fontaine de Telheiro, nous remarquons des WC publics. Nous y vidangeons proprement nos toilettes, les eaux usées via notre cassette et faisons le plein d’eau à la fontaine avec le bidon souple, remarquant qu’il fuit à deux plis, deux petits trous. Pas très grave, puisque ce bidon ne sert que pour de brefs transferts. Ca s’passe comme ça chez Mc Dan !!!
Nous entrons dans Evora, ancienne ville historique Romaine, Maure, espagnole, bref tous les envahisseurs semblent y être passés. De crainte de ne pas nous y retrouver (nous n’avons pas le plan de la ville) nous prenons une photo de la fontaine proche de la chariote afin de pouvoir éventuellement demander notre chemin si besoin …);

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A Evoramonte, la devise était:”Après
vous, nous“. Et le mot “Nous” se confondant avec le mot noeud, ce dernier a été repris sur la façade à plusieurs niveaux. Avec un peu de couleurs, on était proche du paquet cadeau !!! Nous y mangeons… du faisan au cidre… mmmhmhmhmh
Estremoz: petit, mais typique, par ses façades en marbre blanc. A noter l’anneau en façade… en pierre.

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Le long de la route, nous nous régalons de la variété des paysages, du charme des lieux, de la propreté constante même dans les endroit les plus sobres…
Le Baragem da Povoda retient notre attention. Comme nous sommes largement en avance sur l’horaire, nous décidons non seulement d’y passer la nuit, mais aussi la journée de demain. ;
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Dimanche 3 mai 2009
Nuit fraîche au bord du lac en compagnie d’autres amis assez éloignés. Nationalités diverses. Tintamarre par les crapauds, rossignols, cigognes et autre faune diverse. Mais bonne nuit tout de même. Le coucher de soleil était bref, comme le levé.
En matinée, le tandem nous a conduit au bord du lac, plutôt VTT que route. C’est là que nous nous rendons compte que le Portugal ne “pense” pas encore “tourisme” car ce lac, non seulement n’est aucunement organisé. Pas même moyen d’en faire le tour par un quelconque chemin, ni à pied, ni à cheval, ni à bicyclette. Mais aucune infrastructure n’est prévue pour une exploitation touristique qui, si elle existait, pourrait contribuer à l’augmentation du PIB. Nous prenons quelques chemins de travers, tous en cul-de-sac. Finalement, le paysage est magnifique et nous profitons pleinement de cette sortie, mais aucune boucle possible. Juste d’incessants aller-retours.
A midi, en extérieur, wok de volaille au curry brut et poivrons, riz. Merveille. Sinon, le vent qui fit s’envoler la nappe et avec elle, les assiettes, les couverts, les verres. Le tout rattrapé de justesse avant la cata. Ouf!
Après-midi, rédaction des cartes postales, farniente, bronzette (enfin, coups de soleil quoi !!!) Quoi de mieux pour des vacances en parfaite détente? Il nous reste à trouver du lait “après soleil” …
Lundi 4 mai 2009.
Rien ne nous presse ce matin, nous comptons donc nous lever de façon naturelle sans réveil. Mais les éboueurs qui passent à cinq heures du matin, même au bord du lac en décident autrement

Le petit déjeuner avalé et la douche écoulée, nous partons en direction de Castello de Vide, cité ex-médiévale dotée de charmes impérissables. Nous y prenons notre temps et de nombreuses photos, sans oublier que l’étape suivante, Marvao, est
l’une
des plus belles du Portugal, chaudement recommandée dans tous les guides.
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Une autre pierre anneau
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Marvao retient effectivement notre attention. C’est une ancienne ville fortifiée dont il ne reste plus que les fortifications, mais intactes. Et d’une rare beauté dans un décor de rêve. Nous avons la chance d’y entrer (gratuitement, ça c’est comme tout le monde…) sans quasi aucun autre visiteur. Pas de car, pas de cohue. Nous sommes au mois de mai, période peu fréquentée et parfaite. Le soleil est radieux, la luminosité absolue et l’ambiance photo est exceptionnelle. Je ne me retiens pas. Les échauguettes (tours d’angle de vigie) sont légion. La citerne d’eau est intacte et se visite. L’écho y est phénoménal. Il s’y prolonge de nombreuses secondes alors que la pièce fait moins de trois cents mètres carrés.;
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Encore une pierre anneau …, mais comme charnière cette fois.
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Depuis quelques jours, nos narines sont titillées par les odeurs de cuisine locale. Et ce midi, bien que le repas préparé d’avance soit sorti, nous n’y tenons pas. Nous poussons la porte d’un petit resto pour découvrir le bachalao (morue) que nous commandons selon deux préparations différentes. L’une, brouillée aux oeufs, oignons, ail et pomme de terre écrasées, l’autre cuit au four aux oignons, ail et tomates. (8€). Lorsque les deux plats sont arrivés, nous nous sommes dit que nous aurions bien eu assez d’un pour deux. Mais le délice développe les talents du gourmand. Ce qui fait que nous sommes arrivé (presqu’) au bout. Sans aucune peine, et surtout sans regret. La mousse de mangue en dessert accompagnait parfaitement l’ensemble.
Les hirondelles ne sont pas en voie de disparition et créent un style nouveau sous certains balcons.
Alcoutim: nous y effectuons notre première étude sur les cheminées portugaises. Et nous remarquons qu’elles ne fument sans doute pas souvent car il n’y a pas beaucoup de traces de suie en périphérie.
Serpa. Une ville fortifiée.
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Mourao. Vue de loin. Pas de renseignements.
Monsaraz. Sur hauteur en bord d’un lac artificiel énorme et découpé. Vue à couper le souffle. C’est le lac du barrage d’Alqueva le plus grand d’Europe terminé en 2002. Nous visitons la ville et y passons la nuit. Le soir, des AMIS viennent nous serrer de près. Ils s’abreuvent tard dans la nuit. Bruits de bouteilles, chants de guerriers, mais nous finissons par nous endormir du sommeil du juste…;
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Notre vue de la chariote.
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Samedi 2 mai 2009
Bonne nuit, finalement, même si elle était venteuse. Nous quittons en direction de Luz pour vidanger.
Nous entrons dans Evora, ancienne ville historique Romaine, Maure, espagnole, bref tous les envahisseurs semblent y être passés. De crainte de ne pas nous y retrouver (nous n’avons pas le plan de la ville) nous prenons une photo de la fontaine proche de la chariote afin de pouvoir éventuellement demander notre chemin si besoin …);
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A Evoramonte, la devise était:”Après
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Le Baragem da Povoda retient notre attention. Comme nous sommes largement en avance sur l’horaire, nous décidons non seulement d’y passer la nuit, mais aussi la journée de demain. ;
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Dimanche 3 mai 2009
Nuit fraîche au bord du lac en compagnie d’autres amis assez éloignés. Nationalités diverses. Tintamarre par les crapauds, rossignols, cigognes et autre faune diverse. Mais bonne nuit tout de même. Le coucher de soleil était bref, comme le levé.
En matinée, le tandem nous a conduit au bord du lac, plutôt VTT que route. C’est là que nous nous rendons compte que le Portugal ne “pense” pas encore “tourisme” car ce lac, non seulement n’est aucunement organisé. Pas même moyen d’en faire le tour par un quelconque chemin, ni à pied, ni à cheval, ni à bicyclette. Mais aucune infrastructure n’est prévue pour une exploitation touristique qui, si elle existait, pourrait contribuer à l’augmentation du PIB. Nous prenons quelques chemins de travers, tous en cul-de-sac. Finalement, le paysage est magnifique et nous profitons pleinement de cette sortie, mais aucune boucle possible. Juste d’incessants aller-retours.
Après-midi, rédaction des cartes postales, farniente, bronzette (enfin, coups de soleil quoi !!!) Quoi de mieux pour des vacances en parfaite détente? Il nous reste à trouver du lait “après soleil” …
Lundi 4 mai 2009.
Rien ne nous presse ce matin, nous comptons donc nous lever de façon naturelle sans réveil. Mais les éboueurs qui passent à cinq heures du matin, même au bord du lac en décident autrement
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Marvao retient effectivement notre attention. C’est une ancienne ville fortifiée dont il ne reste plus que les fortifications, mais intactes. Et d’une rare beauté dans un décor de rêve. Nous avons la chance d’y entrer (gratuitement, ça c’est comme tout le monde…) sans quasi aucun autre visiteur. Pas de car, pas de cohue. Nous sommes au mois de mai, période peu fréquentée et parfaite. Le soleil est radieux, la luminosité absolue et l’ambiance photo est exceptionnelle. Je ne me retiens pas. Les échauguettes (tours d’angle de vigie) sont légion. La citerne d’eau est intacte et se visite. L’écho y est phénoménal. Il s’y prolonge de nombreuses secondes alors que la pièce fait moins de trois cents mètres carrés.;
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Encore une pierre anneau …, mais comme charnière cette fois.
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Depuis quelques jours, nos narines sont titillées par les odeurs de cuisine locale. Et ce midi, bien que le repas préparé d’avance soit sorti, nous n’y tenons pas. Nous poussons la porte d’un petit resto pour découvrir le bachalao (morue) que nous commandons selon deux préparations différentes. L’une, brouillée aux oeufs, oignons, ail et pomme de terre écrasées, l’autre cuit au four aux oignons, ail et tomates. (8€). Lorsque les deux plats sont arrivés, nous nous sommes dit que nous aurions bien eu assez d’un pour deux. Mais le délice développe les talents du gourmand. Ce qui fait que nous sommes arrivé (presqu’) au bout. Sans aucune peine, et surtout sans regret. La mousse de mangue en dessert accompagnait parfaitement l’ensemble.
Séquence événement.
De retour à la chariote, un besoin se fait sentir. L’usage des toilettes est quelque chose d’utile autant que d’appréciable dans ce type de locomotion. L’ennui, c’est, d’une part, l’étroitesse des lieux qui se mélange à la douche, et d’autre part, la proximité avec l’habitacle qui crée une promiscuité faisant que ce type de voyage n’est généralement partagé qu’avec des intimes. Voilà pour l’introduction. Et pour vous dire, en plus, que je me trouvais en position assise, normalement pour quelques minutes, au moins. Dans ce cas, comme j’en ai l’habitude, j’emporte avec moi un peu de lecture ou des mots croisés. Cette dernière solution était celle retenue. Pour réduire l’effet des inconvénients de la promiscuité, j’avais pris soins de fermer la porte d’entre deux et d’ouvrir le lanterneau, mais en fermant la moustiquaire. Tout occupé à mes besognes, voilà que je surprends la survenue d’un intrus que j’identifie vaguement entre la punaise et la mouche à merde. “De circonstances” direz vous? Certes, on peut en convenir. Sans trop réfléchir, et dans un réflexe admirable pour mon âge avancé, aussitôt la bestiole posée sur le bord du lavabo, je l’esgourde de mon magazine, sans penser qu’une punaise émet une odeur un peu forte. Mais de punaise, en fait, il n’en était point question. Quand je vous dis que j’hésitais entre la punaise et la mouche à merde, je crois que mes hésitations étaient justifiées. Car il s’agissait en réalité d’un croisement des deux espèces. Et j’allais le réaliser vite fait. Au moment même de l’impact du magazine, une odeur d’une violence inouïe, n’ayant rien à voir avec toutes celles qui puissent être imaginées se dégager en ce lieu, vient à s’émettre de la bouillie infâme qui s’était répandue sur le bord du lavabo ainsi souillé. Mon olfactimètre entrait immédiatement dans le rouge enclenchant les sirènes d’alerte les plus vives. Papier absorbant, pour ramasser les coules et les débris de l’animal, les passer à Marianne qui expulsait le tout à l’extérieur, dans un container, un peu loin. Lorsqu’elle revint, elle était effarée de l’intensité de la flagrance persistante n’en revenant pas de l’impact qu’un aussi petit animal pouvait avoir sur le volume de l’habitacle. D’autre part, il est à noter que l’animal n’en est pas revenu de l’impact des mots croisés non plus. Finalement, j’ai quitté la pièce en utilisant, plus que de coutume, le pulvérisateur désodorisant aux huiles essentielles muguet-chèvrefeuille. Quel bonheur que cette douce invention.
L’après-midi, nous nous sommes rappelés qu’hier nous avons pris le soleil immodérément. Les températures ont dépassé les 34°C à l’ombre. Le problème, c’est que nos visites n’étaient pas à l’ombre. Et la chariote à beau être équipée de la clim en roulant, ça aide, mais ça ne suffit pas.
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Mardi 5 mai 2009
Les soupçons de la veille étaient fondés. AMIS camping-caristes, cette aire ne doit être réservées qu’à trois catégories de personnes:
- les sourds (entendez par là, sans mauvais jeu de mots, les vrais sourds, les sourds-sourds, pas les mal-entendants)
- les amateurs de trains, de trains bruyants, de trains fréquents, de trains longs, de trains qui klaxonnent, …(Moi qui ai connu les trains à vapeurs, ces derniers faisaient moins de bruits)
- les preneurs de son en manque de bruits de trains.
A cela près, nous avons passé une bonne nuit. A sept heures, il y avait 15°C. Le soleil se levait sur le château parfaitement illuminé. J’étais allé prendre quelques photos de nuit hier soir du bord du Tage. Ce matin, j’ai voulu me rendre au même endroit, mais il avait été inondé par une crue d’un mètre du Tage durant la nuit. Pour quelle raison? Nous ne le saurons certainement jamais. Il n’y a pas eu d’orage dans la région.
Aujourd’hui est une journée sainte: nous ne visiterons que des lieux bénis!
Le premier: Tomar. Château fort du XII° siècle construit par l’ordre des Templiers et abritant le couvent du Christ, un joyau classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
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;Cave à huile d’olive …;
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;Salle à manger, tables en marbre rose …
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Le second: Fatima (dont deux moulins, juste avant d’y arriver). La Vierge y serait apparue à trois enfants en 1917 le treize de chaque
mois de mai à octobre. Il faut penser
qu’il y à moins d’un siècle paissaient encore paisiblement les moutons dans les campagnes de cet endroit. Maintenant, le lieu est “différent”, mêlé de touristes pèlerins en quête de grâces et de commerçants qui s’en remettent à la grâce de Dieu.
Nous prenons un “repas chariote” à Fatima: Colombo de Thon, riz. Celui qui avait été laissé de côté la veille. Mais délicieuse dégustation cependant.
Le troisième: Batalha. Monastère d’art gothique flamboyant, mais non terminé. ;
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Les soupçons de la veille étaient fondés. AMIS camping-caristes, cette aire ne doit être réservées qu’à trois catégories de personnes:
- les sourds (entendez par là, sans mauvais jeu de mots, les vrais sourds, les sourds-sourds, pas les mal-entendants)
- les amateurs de trains, de trains bruyants, de trains fréquents, de trains longs, de trains qui klaxonnent, …(Moi qui ai connu les trains à vapeurs, ces derniers faisaient moins de bruits)
- les preneurs de son en manque de bruits de trains.
A cela près, nous avons passé une bonne nuit. A sept heures, il y avait 15°C. Le soleil se levait sur le château parfaitement illuminé. J’étais allé prendre quelques photos de nuit hier soir du bord du Tage. Ce matin, j’ai voulu me rendre au même endroit, mais il avait été inondé par une crue d’un mètre du Tage durant la nuit. Pour quelle raison? Nous ne le saurons certainement jamais. Il n’y a pas eu d’orage dans la région.
Aujourd’hui est une journée sainte: nous ne visiterons que des lieux bénis!
Le premier: Tomar. Château fort du XII° siècle construit par l’ordre des Templiers et abritant le couvent du Christ, un joyau classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
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Le second: Fatima (dont deux moulins, juste avant d’y arriver). La Vierge y serait apparue à trois enfants en 1917 le treize de chaque
Nous prenons un “repas chariote” à Fatima: Colombo de Thon, riz. Celui qui avait été laissé de côté la veille. Mais délicieuse dégustation cependant.
Le troisième: Batalha. Monastère d’art gothique flamboyant, mais non terminé. ;
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Séquence “Cric crac, je t’ai vu“
Le Monastère de Batalha abrite la tombe du soldat inconnu. Il s’agit d’ailleurs de plusieurs soldats, mais comme toujours ou généralement. Ceci n’a aucune influence sur la suite de l’histoire, mais j’aime ce détail qui n’apporte que cette précision sans suite
Le monastère est conçu de plusieurs cloîtres en jardins autour desquels se trouvent des salles importantes, d’autant plus importantes que ce monastère est très grand. L’une d’elles abrite la tombe du soldat inconnu. Il s’agit d’une pierre tombale à même le sol.
Lorsque nous sommes arrivé dans l’allée qui sépare le cloître de cette salle, nous avons un peu été surpris par la présence d’un militaire. Nous étions presque seuls, en ce sens que le monastère n’était pas envahi de très nombreux touristes. A notre arrivée, ce militaire est entré dans la salle, en réalité quelques secondes avant nous. Lorsque nous sommes entrés, nous avons remarqué la présence de deux autres soldats au parfait garde-à-vous de faction de part et d’autre de la tombe, alors que le gradé déambulait librement.
Une fois la visite de la salle terminée et nos photos prises, nous avons quitté la salle nonchalamment. Mais Marianne, un peu curieuse, se demandant (tout comme moi) s’il n’y avait pas du relâchement en absence de visiteurs, fit un rapide demi-tour et revint subrepticement dans la salle avant que le gradé puisse la précéder. Et que vit-elle? Je vous le demande? Deux soldats ayant quitté la pose, déconfits, totalement dégingandés. Le gradé, voyant le cinéma de Marianne n’a pu s’empêcher d’éclater de rire. Marianne non plus.
Il n’y a plus de sérieux dans l’armée!!!
Le Monastère de Batalha abrite la tombe du soldat inconnu. Il s’agit d’ailleurs de plusieurs soldats, mais comme toujours ou généralement. Ceci n’a aucune influence sur la suite de l’histoire, mais j’aime ce détail qui n’apporte que cette précision sans suite
Le monastère est conçu de plusieurs cloîtres en jardins autour desquels se trouvent des salles importantes, d’autant plus importantes que ce monastère est très grand. L’une d’elles abrite la tombe du soldat inconnu. Il s’agit d’une pierre tombale à même le sol.
Lorsque nous sommes arrivé dans l’allée qui sépare le cloître de cette salle, nous avons un peu été surpris par la présence d’un militaire. Nous étions presque seuls, en ce sens que le monastère n’était pas envahi de très nombreux touristes. A notre arrivée, ce militaire est entré dans la salle, en réalité quelques secondes avant nous. Lorsque nous sommes entrés, nous avons remarqué la présence de deux autres soldats au parfait garde-à-vous de faction de part et d’autre de la tombe, alors que le gradé déambulait librement.
Une fois la visite de la salle terminée et nos photos prises, nous avons quitté la salle nonchalamment. Mais Marianne, un peu curieuse, se demandant (tout comme moi) s’il n’y avait pas du relâchement en absence de visiteurs, fit un rapide demi-tour et revint subrepticement dans la salle avant que le gradé puisse la précéder. Et que vit-elle? Je vous le demande? Deux soldats ayant quitté la pose, déconfits, totalement dégingandés. Le gradé, voyant le cinéma de Marianne n’a pu s’empêcher d’éclater de rire. Marianne non plus.
Il n’y a plus de sérieux dans l’armée!!!
Le quatrième: Alcobaça. L’un des plus grand monastère qui abrite l’une des plus belle abbaye cistércienne du moyen-âge. Le plus long monument religieux du Portugal.(250m)
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Nous arrivons à Obidos. Un employé municipal a été autorisé à louer un terrain communal pour y recevoir les camping-cars. Nous y prenons un emplacement. Le premier payant depuis notre départ. Nous côtoyons de nombreux français tous très heureux de leur parcours au Portugal. Echanges de point de vues.
L
Mercredi 6 mai 2009.
Levé sans réveil, puisque rien ne nous presse. Nous sommes à pied d’oeuvre. La première visite sera pour Obidos dont les murailles, en parfait état, font le tour de la ville et se visitent … gratuitement. Marianne m’y abandonne, vertige oblige. Ce qui ne l’empêche pas de rencontrer quelques AMIS avec qui tailler la bavette à l’escalier de descente où elle m’attendait. La vue est belle sur les toitures et cheminées de la ville. On sent ici un peu plus l’attrait du touriste. L’ambiance et les prix commencent à s’en ressentir.;
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A midi, repas chariote: poulet à la kriek, pdt, encore meilleur qu’à la maison.
Puis nous filons sans oublier de faire le plein d’eau et les vidanges. Là, non seulement la programmation de Tomtom a un peu laissé à désirer, mais nous avons cumulé avec quelques erreurs d’orientation aux carrefours. Et nous avons parcourus des kilomètres inutiles dont nous nous serions bien passés. D’autant que les paysages traversés n’étaient pas les plus jolis rencontrés jusqu’alors.
A Sao Martinho do Porto, station balnéaire avec l’une des seules plages sûres pour les enfants. Très bel environnement, vue dégagée, quai de promenade en bois bien aménagé que nous empruntons pour la visite.
De là, normalement, nous aurions dû arriver à Péniche pour loger. Nous avions prévu de prendre le tandem pour rejoindre le cap Carvoeiro. Mais la position GPS que nous avions donnée à Tomtom était en réalité celle du cap, près du phare. Nous décidons d’y passer
Face à la mer, nous attendons le coucher de soleil qui, avec les falaises de rochers sculptés, devrait nous donner une impression meilleure de cette fin de journée.
Jeudi 7 mai 2010
C’est loupé pour l’impression attendue. Les nuages accumulés à l’horizon nous cachent totalement les lueurs du soleil et nous ne profitons donc pas du couché attendu.
La nuit est du même accabi: bruyante. L’arrêt est à un cap, près d’un phare. Un restaurant y est proche. De nombreuses voitures viennent faire le tour du rond-point, … certaines pour le restaurant. Les gens en sortiront aux petites heures. Par bonheur, il y a des bulles à verres et il semble que la coutume locale soit de venir les y déposer la nuit. Le restaurant ne s’en prive pas. Les soiffarts du coin non plus. Tout cela ajouté au groupe de clim extérieur du restaurant, la nuit fut parfaite.;
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Le levé du soleil est ce matin, dans la prolongation du couché, sans doute magnifique, mais seulement pour ceux qui sont de l’autre côté des nuages. Le ciel est plombé et nous modifions notre programme prévu de tandem ce matin. Nous longeons la côte en chariote et nous arrêtons à l’occasion de quelques photos. Les falaises escarpées sont de toute beauté. Quelques fois, le soleil ose pointer son nez et ce n’en est que mieux. Nous continuons jusque Sao Lorenço où nous cassons la graine dans la chariote: ossobucco de volaille aux zestes d’orange, riz. Je ne vous dis rien de plus.
Pour le reste, outre les falaises, les paysages ne sont plus remarquables et les habitations non plus. Nous sommes dans la civilisation avec tout ce qu’elle comporte de modernité, ayant effacé sur sa venue, la typicité régionale tant recherchée, comme c’est souvent le cas.
Depuis deux jours,
Nous lui exposons le problème, tant bien que mal et il nous donne rendez-vous dans sa boutique, le temps, pour lui aussi,
La crique où nous sommes est tellement agréable que nous décidons d’y faire une pose un peu plus longue que prévu et d’y revenir pour y passer la nuit. Nous espérons cette fois n’avoir que le bruit du vent et des vagues…
A la boutique, nous avons pu nous exprimer. Mon anglais lointain ressemblant étrangement à l’anglais du Portugal. Finalement, nous emportons une pompe à eau dont le modèle de
Vendredi 8 Mai 2009
Ce jour n’est pas férié au Portugal. Normalement !
La nuit a été calme sur la crique. Sinon le bruit des vagues, assez fort tout de même. C’est un bruit naturel, agréable, mais d’un niveau sonore assez intense dans certaines circonstances. Et cette nuit, les vagues et la résonance des parois des falaises de la crique nous renvoyaient parfaitement tout ça. Mais c’était bien malgré tout.
Nous vidangeons à Ericeira, dans une station de lavage pour camping-car. L’eau est accessible gratuitement. Nous faisons le plein.
Nous modifions notre programme des visites et conservons uniquement les sites naturels, plus adaptés à nos goûts
Les photos se suivent et la carte mémoire de l’appareil étant pleine, je passe à la suivante, mais me disant bien qu’à ce rythme, je ne tiendrai pas le séjour. Certes, je peux décharger les cartes sur l’ordinateur portable que
Deux AMIS viennent nous rejoindre pour la nuit.
Samedi 9 mai 2009.
Excellente nuit, pas de bourrasques. Par contre, ce matin, grisaille, quelques gouttes de pluie.Le soleil hésite vraiment à montrer son nez. Il arrive à le pointer le temps de la photo du monastère illuminé. Nous entrons le visiter. A l’intérieur, il est en parfait état. La visite est gratuite, mais comme toujours, les photos sont interdites, et nous nous plions à l’usage, d’ailleurs contrôlé.
Nous modifions, une fois de plus, l’itinéraire, en fonction de la météo, mais aussi des commentaires collectés de nos AMIS.
Nous descendons à la verticale de Lisbonne, le long de la côte, assez rapidement. La région ne présentant pas grand intérêt par rapport à nos préférences.
Séquence “Nuance d’utilisation intelligente de la signalisation routière”
Sur une route à deux voies (une dans chaque sens) nous arrivons, en rase campagne, à un carrefour, où nous aurons à céder la priorité. Notre voie de circulation, dans les derniers mètres, sans ilot, se divise en deux: la voie qui prendra à gauche est barrée par un “”stop”, car elle coupe l’axe de circulation prioritaire; la voie qui prendra à droite s’incurve et est barrée par un “cédez le passage”, car elle suit la voie de circulation principale et prioritaire. Voilà de quoi fluidifier la circulation. Peu (jamais, pour ma part) vu dans nos régions outre les grands carrefours multi-voies avec ilots.
A midi, nous n’arrivons pas à trouver un endroit intéressant où nous
Nous visitons le centre historique de Palmela. Il en faut peu pour que nous restions coincés une fois de plus. Mais nous l’avons vu venir à temps cette fois et avons pu faire demi tour dans un petit carrefour avant l’excès d’étroitesse par les voitures en stationnement et les travaux non annoncés à temps. Le Castelo de Palmela est en accès libre et la salle la plus belle de la grande chapelle est magnifique. Au plafond, un trompe l’oeil semble en prolonger la hauteur par des colonnes de marbre rose qui
Comme hier, couché de soleil furtif et capté de justesse, car nuages denses à l’horizon.
Dimanche 10 mai 2009.
Levé tardif, poussif même. Il faut dire, nous pensions d’abord à la pluie, puis aux embruns. Mais finalement le ciel lourd du matin qui devient une habitude l’emporte, car la mer n’est pas si agitée et la hauteur des falaises nécessiterait un vent autrement plus violent pour nous inonder de tant d’embruns.
Voici quelques jours que nous longeons la côte Atlantique. Chaque soir le couché de soleil est encombré d’une bande nuageuse qui obscurci l’horizon plein ouest. Il semble que cette bande avance et nous amène la pluie du matin. Il faut attendre midi pour l’amélioration spectaculaire et à couper au couteau. Le soleil revient alors en force, et quelle force.
La lessive d’hier n’est pas sèche !!! Et elle nous encombre légèrement dans notre petit volume. Nous décidons d’y rester confinés, le temps de nous mettre à jour dans nos rédactions et collage de photos. Ensuite, après avoir mangé, nous vidangerons et ferons le plein d’eau au camping proche, car pas d’autre solution en vue pour les wc.
D’une façon générale, les routes sont en bon état. Cependant, nous tombons sur quelques exceptions. La N120 et la N10 sont en terre battue. Et nous les suivons quelques kilomètres malgré tout.
Aujourd’hui, pour accéder à certains petits villages ou des plages isolées, nous empruntons des pistes de sable. Le passage des véhicules y forme de la “tôle ondulée” phénomène connu des pistards. Il faut choisir de rouler très lentement pour éviter les vibrations atroces ou alors d’atteindre, voire dépasser la vitesse critique qui permet aux amortisseurs de ne plus réagir à temps. Ceci varie selon les véhicules, selon l’amplitude et la fréquence de la tôle ondulée. Nous choisissons la voie la plus prudente, celle de la lenteur qui nous contraint à rester sous les quinze km/h. Heureusement, ce ne sont que des tronçons de quelques km.
A midi, repas chariote. Pour sortir de l’ordinaire (!), nous ouvrons une boîte que nous remettions toujours à plus tard. Il s’agit d’une boîte d’un lot que nous avions acquis par correspondance à l’un des nombreux vendeurs de produits dits gastronomiques du Sud-ouest. Comme il s’agissait d’une première offre très promotionnelle, nous nous sommes laissés tenter, mais sans aucune conviction. Les premières boîtes ouvertes, c’est vrai, avaient été succulentes. Rien à voir avec les produits ordinaires. Ici, nous ouvrons des quenelles de canard au foie gras accompagnées de riz. Pétard, il faudra noter le
nom du fournisseur et voir s’il y a d’autres offres promotionnelles, car nous avons relèché le fond de la boîte.
Le guide vert nous vente quelques qualités de Porto Covo, mais surtout nous recommande de ne pas quitter la ville sans passer par la place Marquès et son glacier pâtissier: ses produits étant remarquables. Nous suivons ses conseils à la lettre. Et la glace était bonne.
Nous rencontrons des AMIS et taillons une bavette à l’occasion. Beaucoup rentrent du Maroc. Et pas nécessairement en convoi. Les ennuis de parcours ne sont pas nécessairement les plus réputés. Il faut accepter de se mettre au parfum local, voilà sans doute la règle de base.
De notre côté, nous nous baladons toujours agréablement et calmement. Nous avons trois jours d’avance sur le planning et cela nous permettra de faire face à l’imprévu s’il arrive ou de nous loger agréablement dans un coin de paradis si nous le trouvons un de ces prochains jours.
Ce soir, nous pensions avoir trouvé l’emplacement du bivouac et étions partis à pieds visiter le village Vila Nova de Milfontes et le fortin restauré en hostellerie à l’embouchure du Rio Mira. A notre retour, nous constatons la présence d’un grand panneau interdisant le stationnement des véhicules de logement plus de trois heures … Zut alors ! Déménagement… recherche d’un nouvel hôtel…
que nous trouvons assez rapidement le long de la côte. D’autres AMIS y sont également. D’autres arrivent encore après nous. Nous sommes rarement seuls, mais toujours très au calme.
Après quelques instant, une voiture arrive et les passagers descendent, emportant dans le coffre de grosses bouteilles de 5 litres vides en plastic. Ils en avaient plein les bras et, comme du temps des brasseurs livrant à domicile, étaient très habiles pour en placer entre les doigts et en porter quatre à cinq dans chaque main. (je me rappelle d’un de ces brasseurs livreur engagé grâce à une malformation, il avait six doigts à chaque main!) A peine avaient-ils disparus, qu’ils réapparaissent, mais bouteilles pleines. Cette fois, sous les bras, plus entre les doigts :-) Une source coule généreusement à quelques mètres de nous. Nous la voici bien heureusement révélée. Nous ferons le plein demain avant de partir.
Levé tardif, poussif même. Il faut dire, nous pensions d’abord à la pluie, puis aux embruns. Mais finalement le ciel lourd du matin qui devient une habitude l’emporte, car la mer n’est pas si agitée et la hauteur des falaises nécessiterait un vent autrement plus violent pour nous inonder de tant d’embruns.
Voici quelques jours que nous longeons la côte Atlantique. Chaque soir le couché de soleil est encombré d’une bande nuageuse qui obscurci l’horizon plein ouest. Il semble que cette bande avance et nous amène la pluie du matin. Il faut attendre midi pour l’amélioration spectaculaire et à couper au couteau. Le soleil revient alors en force, et quelle force.
La lessive d’hier n’est pas sèche !!! Et elle nous encombre légèrement dans notre petit volume. Nous décidons d’y rester confinés, le temps de nous mettre à jour dans nos rédactions et collage de photos. Ensuite, après avoir mangé, nous vidangerons et ferons le plein d’eau au camping proche, car pas d’autre solution en vue pour les wc.
D’une façon générale, les routes sont en bon état. Cependant, nous tombons sur quelques exceptions. La N120 et la N10 sont en terre battue. Et nous les suivons quelques kilomètres malgré tout.
Aujourd’hui, pour accéder à certains petits villages ou des plages isolées, nous empruntons des pistes de sable. Le passage des véhicules y forme de la “tôle ondulée” phénomène connu des pistards. Il faut choisir de rouler très lentement pour éviter les vibrations atroces ou alors d’atteindre, voire dépasser la vitesse critique qui permet aux amortisseurs de ne plus réagir à temps. Ceci varie selon les véhicules, selon l’amplitude et la fréquence de la tôle ondulée. Nous choisissons la voie la plus prudente, celle de la lenteur qui nous contraint à rester sous les quinze km/h. Heureusement, ce ne sont que des tronçons de quelques km.
A midi, repas chariote. Pour sortir de l’ordinaire (!), nous ouvrons une boîte que nous remettions toujours à plus tard. Il s’agit d’une boîte d’un lot que nous avions acquis par correspondance à l’un des nombreux vendeurs de produits dits gastronomiques du Sud-ouest. Comme il s’agissait d’une première offre très promotionnelle, nous nous sommes laissés tenter, mais sans aucune conviction. Les premières boîtes ouvertes, c’est vrai, avaient été succulentes. Rien à voir avec les produits ordinaires. Ici, nous ouvrons des quenelles de canard au foie gras accompagnées de riz. Pétard, il faudra noter le
Le guide vert nous vente quelques qualités de Porto Covo, mais surtout nous recommande de ne pas quitter la ville sans passer par la place Marquès et son glacier pâtissier: ses produits étant remarquables. Nous suivons ses conseils à la lettre. Et la glace était bonne.
De notre côté, nous nous baladons toujours agréablement et calmement. Nous avons trois jours d’avance sur le planning et cela nous permettra de faire face à l’imprévu s’il arrive ou de nous loger agréablement dans un coin de paradis si nous le trouvons un de ces prochains jours.
Après quelques instant, une voiture arrive et les passagers descendent, emportant dans le coffre de grosses bouteilles de 5 litres vides en plastic. Ils en avaient plein les bras et, comme du temps des brasseurs livrant à domicile, étaient très habiles pour en placer entre les doigts et en porter quatre à cinq dans chaque main. (je me rappelle d’un de ces brasseurs livreur engagé grâce à une malformation, il avait six doigts à chaque main!) A peine avaient-ils disparus, qu’ils réapparaissent, mais bouteilles pleines. Cette fois, sous les bras, plus entre les doigts :-) Une source coule généreusement à quelques mètres de nous. Nous la voici bien heureusement révélée. Nous ferons le plein demain avant de partir.
Lundi 11 mai 2009.
La source coule toujours et nous avons besoin d’une quinzaine de litres pour effectuer le plein. ce n’est pas trop pour une journée, deux douches et la vaisselle… et les toilettes semi-chimiques, mais à l’eau quand même.
Les cigognes cohabitent avec les mouettes et nichent tant sur les falaises que sur les pylônes ou les cheminées. Nous avons eu le plaisir
Vers onze heures nous poussons la porte de ce qui nous semble être une boulangerie, mais sans trop de succès. ce n’est qu’une pâtisserie. Nous prenons une pâtisserie aux amandes, à l’essai !!. Mais nous remarquons que derrière le comptoir se trouve une machine à presser les oranges. Alors, nous ne pouvons résister et nous commandons deux parfaits grands verres de 40 cl que nous avalons goulûment les yeux brillants de plaisir.
A midi, nous mangeons, toujours en bord de mer, un repas chariote, maison: langue de veau sauce crème champignons, pâtes mac tordus, juste pour le plaisir des papilles.
L’Europe semble apporter beaucoup d’organisation et de finances au Portugal qui en reporte une partie sensible à la canalisation du tourisme. Ce que nous trouvons particulièrement attrayant aujourd’hui le sera-t-il encore demain? Des passerelles en bois traités viennent d’être installées sur des kilomètres de long sur le littoral. De nouvelles pistes cyclables. … Tout semble s’organiser dans ce sens, ce qui nous paraît absolument normal … mais sans doute bien à regrets.
Le soir, nous nous posons à une cinquantaine de mètres d’altitude à Carrapateira. La vue est plus que belle, elle est magique. Aux amateurs de nature sauvage, visitez le Portugal, vous en aurez pour votre mise.
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Séquence (très illustrée) “Cheminées”
Au Portugal, la luminosité est forte car l’ensoleillement est exceptionnel. Les façades des maisons sont majoritairement blanches dans les régions que nous avons traversées. Des notes de couleurs viennent s’y ajouter. Les cheminées suivent cette règle et sont généralement blanches elles aussi. Nous ne savons pas comment elles servent, mais traditionnellement, les cheminées servent au feu à bois. Il est à noter que nous avons rarement aperçu des réserves de bois même si toutes les maisons sont équipées de cheminées. Autre remarque et de taille: plus la maison est petite, plus la cheminée est grande. Ce qui semble illogique. Au point que nous nous demandions si le cabanon au fond de la cour n’était pas le fournil, puisque tout le pignon servait de cheminée. Mais cette règle d’inversion proportionnelle ne valait pas que pour ce fournil… Enfin, il faut remarquer que de rares cheminées présentent des traces de suie. La plupart restent nettes et blanches, parfaites…
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;Mardi 12 mai 2009.
La nuit est excellente et le programme de la journée reprend le même scénario que les jours précédents: ciel couvert avec pluies éparses, éclaircies qui s’élargissent avec les heures pour trouver le plein ciel bleu à midi.
Nos narines sont titillées par une odeur proche de la cannelle et pensons qu’elle provient sans doute d’un restaurant proche. Mais ce n’est pas le cas. Nous rencontrons cette senteur suave dans toutes les collines avoisinantes. C’est la ciste, herbe aromatique qui pousse de façon drue et sauvage et qui embaume l’air de façon intense.
Ces collines de la côtes ouest, qui se terminent par les falaises tombant à pic sur la mer, nous donnent des vues d’autant plus admirables que les vagues font une écume d’une blancheur absolue contrastant avec la couleur de l’eau de l’Atlantique. Ajoutez à cela les camaïeux des roches sous le soleil, le contraste des jeux d’ombres et de lumières, les dentelles des roches escarpées et il n’en faut pas plus pour faire un album photos.
Nous mangeons une fricassée de poule au curry que nous avions acquise à une aire France Passion au retour de Roissy. Très bon, copieux, à retenir, …
Nos visites vont de Praia (plage) en Vila (village), de castello (château) en Cabo (cap). Et nous nous en réjouissons toujours.
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Nous passons au point le plus “sud-ouest” de l’Europe, le Cabo de Sao Vicente. Dès cet endroit, le charme de
la nature prend fin pour laisser la place aux cars, aux échoppes, aux parkings réglementés… bref, notre plaisir sera autant modifié, car les règles seront dès à présent bouleversées. Des AMIS nous informent que les stationnements plus à l’Est le long de la côte sont dès à présent complets. En conséquence, nous modifions l’itinéraire prévu initialement le long de la côte et rentrons un peu plus dans le pays.
Pour ces mêmes raisons, nous nous arrêtons un peu plus tôt que prévu, avec ces mêmes AMIS, le long d’une petite plage, un peu peuplée d’AMIS, c’est vrai, mais encore respirable.
Pour ces mêmes raisons, nous nous arrêtons un peu plus tôt que prévu, avec ces mêmes AMIS, le long d’une petite plage, un peu peuplée d’AMIS, c’est vrai, mais encore respirable.
Mercredi 13 mai 2009.
Bonne nuit. Les AMIS ont été calmes… La mer aussi. Légère pluie du matin, suivie de rayons de soleil entrecoupés de nuages blancs.
Demain, nous restons sur place, relax. L’avance était faite pour ça.
Jeudi 14 mai 2009.
Bonne nuit, mais à 7h, un peu d’émotions. Le vent, sans prévenir, se lève d’un coup sec et secoue la chariote latéralement nous tirant de la torpeur. Nous ne nous éveillons cependant pas tout à fait et flemmardons encore un peu.
Hier, nous avons fait quelques courses en prévision du barbecue annoncé chez Antonio, où nous logeons. Mais lors de notre arrivée, Antonio nous annonce que les barbecues sont en réfection. Cependant, il pourra nous dépanner avec un petit modèle individuel. Ouf! nous n’avons pas acheté le poulet mariné et les côtes à l’os pour rien! Ce midi, je vais donc lui demander le barbecue et je constate qu’il n’a pas menti en prétendant qu’il s’agissait d’un petit modèle individuel. Notre poulet y tiendra-t-il? Combien de morceaux de charbon de bois vais-je pouvoir y mettre d’un coup? Pas des kilos en tout cas. C’est un modèle individuel, c’est sûr. Me voilà donc aux prises avec cet appareil aussi sobre que peu encombrant qui s’allume du premier coup sous les assauts du vent. Mais la grille ne se règle pas en hauteur et
Le Wifi est parfaitement capté mais personne parmi les AMIS n’arrive à aller sur Internet. Si vous consultez ce blog, c’est que finalement nous y sommes un jour parvenus…
Marianne profite des installations pour faire la lessive.
Grâce à Antonio, nous avons enfin les réponses à quelques questions… La culture intensive de l’eucalyptus est destinée à la pâte à papier essentiellement exportée vers l’Espagne. La coupe de l’eucalyptus s’effectue après une croissance d’une quinzaine d’années. A ce moment, les rejets de la souche datant de déjà trois à quatre années sont maintenus en place durant la coupe. Cela permet une substantielle économie… pas besoin de nouveaux plants, pas le travail de la mise en terre, gain de trois à quatre années de pousse, croissance plus rapide due à un meilleur enracinement sur ancienne souche. Par ailleurs les plantations de pins boule en terrasses sont destinées à la récolte des pignons, hors prix à ce jour.
L’après midi, notre intention est d’aller nous allonger près de la piscine. Mais tout d’abord, il faut découvrir les lieux. Car ici, tout étant à flanc de colline, se déplacer de quelques mètres à l’horizontale implique une descente ou une montée adaptée. Et la piscine est en contrebas. A vol d’oiseau, elle n’est pas bien loin, mais c’est en réalité une vrai promenade que de s’y rendre. Nous découvrons les lieux, aménagés avec beaucoup de charme autour de petits logements de vacances typiques. La piscine, petite, mais sympa en forme de haricot où l’eau ne dépasse certainement pas les quinze degrés. Raison sans doute pour laquelle il n’y a pas de thermomètre. Comme nous trouvons ces lieux charmants, isolés, tranquilles, nous décidons de retourner à la chariote, passer un maillot et emporter nos serviettes de bain pour y revenir le temps d’une bronzette que nous espérons agréable. En remontant, nous croisons l’arrivée d’une voiture d’un autochtone, vraisemblablement habitué des lieux, musique tonitruante à bord, mais qui l’arrête à son arrivée. Nous nous changeons et refaisons la promenade dans l’autre sens. A notre arrivée, nous constatons que le personnage en question semble être le jardinier ou l’homme à tout faire. Il est en train de régler l’arrosage. Aïe! Ca peut aller vite, comme ça peut prendre un certain temps, mais aussi entraîner certains inconvénients. Finalement, il nous aperçoit, se lève et abandonne le réglage de l’arrosage pour se diriger, sous une paillotte, vers une installation obsolète plus proche du poste à galène que d’une installation Hifi. Alors que nous étions occupé à trouver la meilleure orientation pour le soleil, il nous enclenche un “Luis Mariono Portugais” grésillant, nous regardant droit dans les yeux au travers de ses lunettes noires achetées sur un stand africain, fier de son exploit et du choix de son interprète. Il n’a pas tenu la pose longtemps et a empoigné une disqueuse modifiée en coupe bordure, grâce à quatre bouts de fils électriques et s’est appliqué à tailler les bordures des pelouses. Il n’a sans doute pas compris la raison pour laquelle il nous a vu repasser dans l’autre sens l’instant d’après. Nous avons sorti nos luxueux fauteuils Mc Dan et les avons installés près de la chariote le temps de trouver qu’il y avait déséquilibre entre la fraîcheur du vent et la chaleur du soleil.
Comme la lessive était terminée, nous avons refait le lit. Toute une aventure.;
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Vendredi 15 mai 2009.
Excellente nuit dans la fraîcheur des montagnes, toujours surpris pas les bourrasques impromptues du vent démarrant net, s’arrêtant aussi sec.
A midi, deux côtes à l’os sur le mini barbecue. Il n’en pouvait plus le pauvre.
L’après midi, un peu de
Antonio nous invite à visiter ses logements de vacances. Beaucoup d’idées, d’originalités et de goûts dans les aménagements. A cette occasion, il nous montre une curiosité: une poutre maîtresse (au faîte du toit) visible de l’intérieur, au même titre que toutes les tuiles du toit, qui, chaque année dès début juin, (et d’ailleurs dès ces jours de mai) se met à pleurer de l’eau. Aucun spécialiste ne peut lui en donner la raison. Il a déjà colmaté les extrémités de la poutre, mais le phénomène continue.
Chaque rencontre avec Antonio (et il y en a beaucoup sur une journée) est toujours l’objet d’un bon mot, d’une rigolade, d’un échange de bons propos… Cela fait partie du charme de l’endroit. le personnage en fait partie.
Samedi 16 mai.
Excellente nuit. Parfait soleil au petit matin. Journée prometteuse en matière de météo.
Vacances un peu immobiles entre AMIS, à parlotter de bêtises diverses, déconades multiples.
A midi, porc aux poivrons, riz. D’habitude, nous reléchons les assiettes. Mais nous avons dû, à regrets, nous retenir, car en extérieur, nous sommes trop visibles et notre éducation en souffrirait !!!
Un peu de parlotte, soleil couci couça, vent généreux, fin de journée à l’apéro entre AMIS autour d’une bonne bouteille Opéra “Les Bastignan”. Quoi de mieux?
Dimanche 17 mai 2009
Bonne nuit pour moi, nettement moins pour Marianne qui s’est disputée avec la saucisse à l’ail et l’ananas du soir durant toute la nuit….
Le départ est annoncé. A quelle heure? C’est la bonne question. Le temps de la douche, des vidanges, du paiement de l’addition, …
Photo de groupe avec nos AMIS et Antonio (deuxième en partant de la gauche) notre hôte. Nous prenons congé de cet endroit idyllique peu après 10h et voguons vers la côte avec l’intention de visiter quelques villages typiques. En chemin, première
Très belle église à Sao Lorenço. Contrairement à ce que l’on pourrait croire ou espérer, toutes les églises
Dans les ruelles, un nouvel anneau de pierre à l’un des
Au tout début
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A Loulé, le style de l’église change considérablement.
Nous trouvons quelqu’un à qui nous adresser, mais finalement cette dame nous raconte des histoires qui nous laissent pétrifiés.
Les terrasses d’orangers se développent quelques fois à perte de vue. Au bord des routes, les échoppes vendent des oranges: 1€ pour … 5Kg :-) Nous nous délectons encore cet après midi d’un délicieux jus d’orange pressé devant nous.
Nous laissons loin de nous Salir (Hahaha).
A Querença, très joli clocher.
Magnifique pub en faïences pour le Schweppes à Sao Bras de Alportel.
Et puis, et puis, de nombreuses cheminées exceptionnelles qui viennent s’ajouter à la série déjà longue ci-dessus.
Nous campons à Pedras d’el Rei. Le long de très belles villas dont les occupants ne doivent pas toujours trouver très drôle l’alignement de camping-cars entre leurs jardins et la lagune, situation qu’ils ont acquise pour la vue.
Lundi 18 mai 2009
Cette nuit, les rippers portugais ont fait fort: ils sont passés ramasser les poubelles devant nos chariotes à 2h30. Discrétion non assurée cela va sans dire. Il faut ajouter à cela quelques voitures arrivant dans l’allée en gravier et se rendant compte qu’il s’agit d’un cul-de-sac, donc s’en suit un demi tour,
Ce matin, nous avons dépendu le tandem pour nous rendre à Tavira. Juste quelques kilomètres pour nous dérouiller les jambes.
Nous avons laissé le tandem sur la place de la République et avons continué à pieds. Les odeurs de cuisine étant toujours stimulantes, nous nous sommes mis
Retour à la place de la République pour y déguster une glace artisanale. Est-il possible de passer devant un glacier sans y succomber ? De retour à la chariote, nous rangeons le tandem et traversons la passerelle à pieds qui nous sépare d’une
Au retour, nous dégustons, une fois de plus, mais c’est la région, un excellent jus d’orange frais.
Voyez le sourire engagé de Marianne.(cliquer pour agrandir) La raison? Simplement parce qu’au dernier moment, juste avant que l’appareil photo déclenche, j’ai ôté ma belle casquette. Faut-il en faire autant? N’est-ce pas précisément cela la moquerie? Je vous le demande…
Mardi 19 mai 2009
L’heure du départ a sonné. Nos valises sont faites. Il faut se faire une
Mercredi 20 mai 2009
Bonne nuit… levés tôt pour la route. En chemin nous appelons Jordane et Alex qui visitent les châteaux cathares et convenons d’un rendez-vous dans cette région.
A midi, lapin aux olives, pdt…
Dormons sur un parking normalement réservé à des cars à Péniscola. D’autres nombreux AMIS nous précédant, nous nous installons. Mais les cars arrivent encore… Finalement, ça passe; ouf!
Jeudi 21 mai 2009
Un peu le cirque, car Tomtom ne nous trouve pas l’aire de vidange et les toilettes sont pleines. Nous reprenons la route et finalement vidangeons sur l’autoroute.
A midi, nous voulons prendre un sandwich pour réserver le repas chaud avec Alex et Jordane, mais l’offre style Sodebo ne retient pas notre attention. Nous mangeons finalement nos petites boulettes tomate coriandre pâtes. Mmhmhmh. Juste le temps de relécher les assiettes. Cette fois, personne pour nous voir.
Nous mangeons un panini à midi à l’aire des Corbières. Nous en profitons pour faire le plein de quelques conserves (bocaux) qui nous semblent succulentes, en vue des prochains périples. Il faut renouveler le stock entamé… et arrivons à la maison vers 17h.
Quel bonheur de voir que le gazon a bien poussé en notre absence…
Séquence:”Remarques générales”
- Au Portugal, nous rencontrons de grandes enseignes connues: Intermarché, BP, Total, Leclerc, Feu vert, ainsi que bien d’autres. Par contre, Mc Do est très peu présent. Mais quand on voit le prix d’un menu pantagruélique dans un restaurant classique, il n’est pas certain que Mc Do puisse concurrencer …
- Les supermarchés distribuent toujours gratuitement des sacs en plastic. Par contre, il n’y en a aucun dans les fossés, sur les accotements, dans les vignes, …
- Les toilettes publiques sont avec cuvettes classiques (non turques), toujours propres, toujours gratuites et il y a toujours du papier. Par contre, il est une habitude qui change, fondamentalement. Le papier toilette se jette dans la poubelle, pas dans les toilettes.
- sur les plages, les poubelles à l’attention des usagers sont des poubelles à tri sélectif de cinq couleurs pour un tri sur cinq variétés. Les plages sont propres du matin au soir. Les villes, les campagnes également. Nous n’avons pas rencontré de décharges sauvages.
- Manger des yaourts ou des céréales, au Portugal, c’est du luxe. Par exemple, Activia, une des marques les plus chères en France: 3,45€/16×125g en France contre 2,89€/4×100g au Portugal.
- par contre, les fraises sont à 1€ le kg, les oranges 5kg pour 1€…
Epilogue.
Nous partions, en principe pour découvrir l’Algarve, une région du Portugal des plus réputées. Dans sa préparation, Marianne a agrandi sensiblement le périple nous faisant parcourir la moitié sud du pays. Grand bien lui prit. L’intérieur du pays et la côte ouest est le paradis du camping-cariste. Les régions traversées étaient celles du bonheur. Nous n’avons jamais rencontré le stress, quel que soit l’arrêt, la plupart étant sauvages. Les vues, les sites étaient d’une beauté farouche, dignes d’un calendrier ou d’un diaporama. Finalement, l’Algarve a été laissée de côté pour l’essentiel. Et nous nous promettons d’orienter un prochain parcours sur le Portugal si l’occasion se présente, afin d’en visiter le nord que d’aucuns décrient comme encore plus beau que le sud et abritant les meilleurs vins portugais.
Il s’agissait de notre plus beau voyage à ce jour en chariote.
Juan-les-Pins
décembre 16th, 2008Prologue
Alors que nous rentrions d’une tournée “Vins” en Belgique, nous tentions de nous remettre de quelques refroidissements à la belge, de reprendre nos marques en Provence, de rassurer Gus sur la constance de notre présence, quand l’idée nous prit d’aller dire bonjour à Bubu. Un peu de tergiversation en fonction de la toux persistante, de locataires hésitants pour le week-end, mais qui, finalement, ne louant pas, nous libèrent la période. Mercredi, nous appelons Bubu pour lui en faire part et savoir si notre visite ne contrarierait pas ses projets de week-end. Manque de pot, elle travaille justement ce samedi. Comme il n’y a guère d’autres weekend de libre prochainement, nous décidons de prendre la route. La chariote est récupérée chez Fiat où, pour la deuxième fois, on y changeait le compteur sous garantie, pour cause de défaut d’usine. Cette fois, il bloquait le témoin de température…
Vendredi 21 novembre 2008
Au matin, malgré un levé pas trop hâtif, je rafraîchis la chariote au Karcher qui en avait grand besoin, juste pour lui enlever son aspect boueux. Le plein d’eau est fait. Les vidanges avaient été faites lors du retour de Belgique. Un bidon de 20 l d’eau est placé en réserve dans la soute. Nous prenons la route en milieu de matinée par les départementales en direction du grand sud-est. Tom tom nous guide avec quelques folies à la clef. Il prend de l’âge ou a la danse de Saint-Guy, je n’en sais rien, mais il lui prend quelques couâcs exceptionnels. Pas d’arrêt, sinon à midi (et pipi) avant le bivouac de La Motte, petit village du Var, pour éviter l’aire des Arcs spécialisée dans les groupes électrogènes et dont la triste mais brève expérience reste gravée
Samedi 22 novembre 2008
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Nous passons à Seillan et Gourdon, très jolis villages avec une belle
Fin de journée, nous arrivons à Juan-les-Pins où nous récupérons Bubu à son travail et la ramenons à son bercail provisoire, chez Beau-papa et Belle-maman où nous garerons la chariote le temps du week-end et de la visite.
Quelques bateaux amarrés face aux vieux fort attendent impatiemment de voguer, ce qu’ils semblent faire si rarement. De là nous nous rendons au restaurant réservé par Mat et Bubu. Un italien. Nous prenons un menu pantagruélique dont nous ne nous sortons pas. Il en reste dans les assiettes. Mais très bon. Très bon moment
Dimanche 23 novembre 2008
Bonne nuit, bien calme.
Le matin, nous allons jusque Biot, revisiter la verrerie et le vieux Biot. Le ciel n’est pas clément et le soleil se cache. C’est toujours dommage.
Bubu et Mat nous ont préparé le repas de midi que nous partageons en famille.
Nous plaçons un mot sur Internet à l’attention des camping-caristes pour renseigner la qualité de l’aire de stationnement, car il y en a peu sur la côte et encore aucun à Biot. Le point GPS est donné pour le jardin des parents de Mat, avec en option, l’eau, l’électricité, les poubelles et sur commande, table d’hôte.
Puis surprise, un peu en avance, je reçois un cadeau de Bubu et Mat. Car demain, c’est vrai, c’est mon anniversaire. Et le départ matinal ne laissera guère de temps…
Lundi 24 novembre 2008
Comme tous les jours de semaine, chacun prend son envol à l’heure dite, fonction de son travail, de la circulation et de tous les impératifs. Alors que nous flânons et qu’il nous restera à refermer la grille derrière nous après notre départ.
Nous prenons le chemin du retour, gentiment, avec le souvenir des tempêtes. Le long de notre route, il nous semble voir de la neige dans les fossés. Oui, nous n’avons pas la berlue.
Nous passons par Marseille et l’itinéraire passe par un tronçon en travaux. Déviation coûteuse en temps. Nous arrivons pour prendre Jordane à son travail avec quelques minutes de retard, mais pas trop. Et passons la soirée chez eux. Alex rentre toujours un peu plus tard, travail oblige.
Jordane et Alex sont pris dans un projet à grande échelle. Et là, ce projet vient de prendre une dimension nouvelle avec une info peu réjouissante dont ils nous font l’annonce. L’incertitude plane et comme l’enjeu est de taille, l’angoisse aussi.
Nous passons une soirée agréable, tant sur ce sujet que sur un repas, toujours agréablement préparé par Jordane et, cette fois, une tartiflette, pour me faire plaisir.
Mardi 25 novembre 2008
Au matin, Bubu nous passe un texto pour nous annoncer une nouvelle tempête, mais de grêle cette fois. La côte est refroidie, sous une couche de grêlons. Heureusement, les vendanges sont terminées.
Nous rentrons sans encombres, vidangeons chez Leclerc en même temps que de faire le plein de gasoil et de GPL et quelques courses, ainsi le prochain départ peut être annoncé.
Epilogue
Pas vraiment un parcours de vacances, mais plutôt l’occasion de retrouvailles. Ensuite, beaucoup, beaucoup de questions …
Biot
septembre 25th, 2008Prologue
Gilliane vient de terminer ses études en alternance à Lyon et a décroché un emploi en CDI à Juan-les-Pins (près d’Antibes) pas par hasard, puisque Matthieu provient de Biot, juste à côté. Ils ont prévu d’intégrer une chambre en cours d’aménagement dans le garage chez les parents de Matthieu. Cela, le temps de trouver un appartement selon le lieu où Matthieu trouvera son premier emploi. Nous allons la conduire dans sa nouvelle demeure provisoire avec armes et bagages.
Dimanche 21 septembre 2008, St Matthieu, 1° jour d’automne!
Jordane et Alex rentraient justement à ce moment là. Nous nous rencontrons donc sur le seuil.
Comme ils partent mercredi pour trois semaines et demie au Maroc en tandem, nous leur apportons un complément de bagages également. Mais c’est surtout pour nous l’occasion, le plaisir de les voir avant cette absence prolongée.
Nous partageons ce temps de midi avec eux autour d’une bonne assiette mijotée par Jordane comme elle sait et aime le faire, aux saveurs indiennes épicées. Régal répété.
Nous profitons de cette rencontre des deux soeurs pour un petit retour arrière sur la jeunesse, les années de prime jeunesse etc etc. Nostalgie évidemment. Mais bonne ambiance que nous ne pouvons prolonger car Gilliane est attendue et la route reste encore longue jusque Biot.
Nous reprenons la chariote après des embrassades soutenues et répétées et réenclenchons le régulateur, mais à un rythme moindre cette fois. Arrivée vers 17h chez Matthieu. Très belle maison de style néo-méditerranéen idéalement située au fond d’un cul-de-sac. Nous garons la chariote par un demi-tour sur place dans la cour d’entrée juste derrière la grille et nous laissons accueillir très agréablement par Philippe et Christine, les parents de Mat. Visite des lieux, apéritif et repas nous font partager un très agréable moment de détente en compagnie également de Thomas et Angélique, son frère et sa copine.
Cette soirée, particulièrement détendue, montrait la qualité de l’accueil réservé à Gilliane. Mais, de cela, nous en étions déjà certains. Nous aurions voulu qu’elle nous fasse un peu oublier que Gilliane quittait la maisonnée. Mais ça, c’était évidemment plus présent dans notre esprit, donc plus difficile à gommer, même l’instant d’une soirée détente.
Après un petit verre d’alcool de camomille de toute première qualité, nous nous sommes séparés le temps d’une nuit dans la chariote.
Lundi 22 septembre 2008.
Nuit bonne, quoi que chaude. Petite pluie du matin, celle qui n’arrête pas le pélerin.
Philippe part au boulot alors que nous sommes encore dans la chariote. Il semble un peu gêné de venir nous trouver pensant sans doute que nous ne sommes pas prêts. Mais nous avions convenus avec Gilliane la veille qu’elle viendrait frapper à notre porte quand la voie serait libre. Comme elle ne vient pas, nous patientons.
Au petit déjeuner, nous faisons le point, puis prenons le départ après de gros poutous plein d’émotions cachées.
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Escale à Digne-les-bains. Nous vidangeons dans une aire et nous stationnons dans une autre. Question d’ambiance. Et profitons de faire le tour du petit lac. Quelques panneaux nous interpellent, interrogatifs!?!
Mardi 23 septembre 2008
Ciel un peu couvert, mais promesse de dégagement.
Nous reprenons la route de Napoléon. Nous arrivons à Sisteron. Très joli. Mais le ciel n’étant pas encore dégagé et l’espoir de revenir sous des cieux meilleurs nous pousse à aller voir plus loin aujourd’hui.
Le château de Mison se détache un peu en porte-à-faux sur la colline.
Le château est en cours de consolidation. Pour ce qu’il en
Dans le village, un tout petit lavoir derrière la fontaine. Magnifique d’intimisme. Juste à proximité, la tour, bien conservée, bien restaurée. Beaucoup de charme, pour un village assez isolé, quasi en cul-de-sac.:
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Nous décidons d’y rester pour nous rassasier d’un lapin aux olives mijoté par Marianne. Malheureux pour le lapin, mais quel bonheur pour nous !!!
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Et de là, nous reprenons gentiment la route vers notre humble demeure, nous promettant de revenir dans l’extrême sud-est, sans doute à Monaco, vers l’Italie, pour à l’aller, comme au retour, profiter de la proximité du passage, pour voir notre Bubu qui nous manque déjà tant.
Epilogue
Côté technique: extrêmes de consommation: 11,29 l/100 à l’aller, 7,89 au retour.
Côté sentiments: on a beau être préparé…
Les Châteaux Cathares
septembre 11th, 2008Prologue.
Comme toujours, plusieurs voyages sont prêts et c’est la météo qui nous guide. Cette fois, vers les châteaux cathares.
Les châteaux cathares furent d’abord une position de repli des Wisigoths refoulés du Haut-Languedoc vers le sud. Après l’intégration au domaine royal français en 1229, la frontière entre l’Espagne et la France se stabilise et durant cinq siècles, ces châteaux deviennent des garnisons face à la menace espagnole. L’annexion du Roussillon leur fera perdre leur rôle militaire.
Un peu d’histoire.
Dès le XIIe siècle une religion chrétienne différente et concurrente du catholicisme s’implante et se développe dans le Sud de la France: le catharisme.
Cette hérésie repérable dans toute l’Europe d’alors sera dans un premier temps mieux acceptée dans le Midi. La pape Innocent III décidera pour contrer ce mouvement de lancer en 1209 la croisade contre les Albigeois. Cette véritable guerre de religion se transformera peu à peu en une longue guerre de conquête où s’affronteront les seigneurs croisés du royaume de France et les seigneurs méridionaux. Une dernière croisade royale menée par Louis VIII brisera définitivement les résistance du Midi.
L’Inquisition finira de pourchasser les derniers cathares là où la croisade n’avait pas pu en venir à bout, malgré de nombreux bûchers collectifs. La religion des Bons Hommes mettra finalement près de trois siècles pour disparaître. La mémoire régionale en a fait un symbole de tolérance et de liberté et un objet de fierté culturelle.
Les siècles ont passé et il ne reste que très peu de vestiges contemporains du catharisme et de l’affrontement de ces deux messages religieux chrétiens. Les châteaux, les abbayes et les musées du Pays Cathare, de témoins sont devenus conteurs de cette belle histoire qui résonne encore aujourd’hui comme une épopée aux dimensions européennes.
Le fond des vallées est garni de vignes de vins de caractères très remaniées ces dernières années.
Les paysages ont la réputation d’y être sauvages, grandioses, fabuleux, majestueux.
C’est tout cela et d’autres détails que nous voulons découvrir.
Samedi 6 septembre 2008.
Changement de locataires à Tauleigne. Les arrivants restent quinze jours. Nous en profitons pour planifier une bonne dizaine de jours de voyage. Mais avant tout, il est nécessaire de lessiver les draps de lits, de les repasser, mais aussi ceux d’autres amis loueurs qui ont un changement de locataires justement le même jour. Il faut tondre également, car durant dix jours, ça pousse… bref, samedi chargé.
Dimanche 7 septembre 2008
Le dimanche au matin, tout est fait, la chek-list est analysée et tout est mis en branle pour le départ qui a lieu vers 10h30. Les sièges de la cellule de la chariote sont revêtus de nouveau tissus, car nous craignions de voir trop rapidement vieillir ceux d’origine. Marianne s’est remise à la couture. Du bleu, nous sommes passés au rouge. “Ca jette Georgette.” La nappe est assortie, quelle chance !!!
Nous roulons bon train par les nationales et départementales pour rejoindre l’Aude. A midi, traditionnel Croque-monsieur au Ketchup que nous mangeons goulûment. Pourquoi changer?
Le soir, nous arrivons à Lagrasse (et nous nous réjouissons déjà d’être demain en mâtinée hahahahaha). L’abbaye est un peu réputée mais nous la laissons donc de côté pour l’instant, juste l’objet d’une photo. Sur les hauteurs, un moulin domine la ville. Au coeur de la ville, les vieilles halles se dressent en parfait état.
Nos locataires nous appellent pour nous signaler un problème de connexion Internet. Nous tentons de les aider, mais il nous faut pour cela joindre la hotline Orange, car nous sommes dans un trou perdu et ne captons pas Internet. Hot, ça veut dire chaud en anglais. Et bien, c’est vrai, ce fut chaud. D’une cabine téléphonique, nous avons composé le 3900 d’Orange, tout
Re 3900… l’attente est de 10 minutes…. au bout de 10 minutes, sonneries, puis une voix d’une jeune dame, jeune fille (?) très aimable, très polie, à qui j’explique la situation… mais qui, pour me répondre exige mon numéro
Bien loin des châteaux cathares que tout cela, mais juste pour vous dire que les vacances sont parfois parsemées d’embûches et de déplaisirs.
En rentrant de la cabine téléphonique, nous retrouvons les halles dans la nuit
Soirée “Mots fléchés” et parcours du lendemain.
Lundi 8 septembre 2008.
Bonne nuit, un peu fraîche, car trois aérations ouvertes. 11°C au réveil, soleil. Photo du parking.
Nous faisons un tour dans le village, classé “Plus beau de France” pour le voir sous le soleil. Effectivement, quelques ruelles sont magnfiques. C’est là que la notion de “calades” prend vraiment son sens, ces ruelles étroites, pavées de pierres larges quelques fois avec une rigole ou ruisseau en son milieu. Ici, les chemins de roulage étaient magnifiques. Nous tournons autour de l’abbaye dans laquelle nous n’entrons pas, car
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Le premier visité est celui de Peyrepertuse, l’un des plus beau, jamais assiégé, jamais pris par les assaillants, et je veux le croire. Situé tout en longueur au sommet d’une colline, il présente des ruines majestueuses, respectables et pleines d’un passé
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Mais une fois sur place après avoir gravis le chemin tout aussi escarpé qui y mène, on peut se rendre compte qu’il est construit comme un dédalle. Au centre, un escalier à vis distribue sur les différents étages.
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Au détour d’un passage un peu dissimulé, nous croisons un anglais qui nous dit dans un français approximatif:”Attention, ça glisse et il n’y a pas de lumière“. Nous osons nous avancer et trouvons directement sur
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Nous restons en bordure de terrasse quelques instants, le temps de contempler ces paysages exceptionnels, magiques, envoûtants que nous découvrons avec une joie partagée.
En redescendant, nous avons la dalle et un magnum (de crème glacée, pas de vin) en vient à bout pour quelques temps.
Nous regagnons la chariote, des images plein les yeux et atteignons l’aire de Douilhac-sous-Peyrepertuse au milieu de plein d’Amis, le plus proche étant occupé à allumer un barbecue. Installé depuis peu, nous voyons approcher le plus grand format, visiblement accessible aux seuls permis poids lourds.
Souper léger et rédaction…
Mardi 9 septembre 2008.
Au lever, ciel couvert. Cloches de l’église en retard de 10 minutes, puis
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Nous constatons que le soleil n’est pas de la partie, qu’il manque cruellement à l’ambiance de la journée, à celle des photos et qu’il semble bien ne pas nous rejoindre aujourd’hui. Nous ferons donc avec, c’est à dire sans !!!
La vue est belle. Les
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Nous dînons à Villerouge-Terménes: agneau façon des Indes avec un essai de riz cuit en sachet pour éviter le nettoyage de l’égouttoir. Parfait!
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Vidanges à Félines-Terménes. Rencontre d’AMIS belges. Voisins de la veilles!!! tenancier du barbecue. Quelques palabres, bien nécessaires pour entretenir la forme. Ils nous tuyautent sur l’eau…
Il nous donne la documentation, nous priant de la glisser dans la boîte aux lettres si nous quittons le château après 18 heures. Nous y accédons en un petit quart d’heure de marche et de lecture essoufflée
Ayant cédé au terme d’un siège de quatre mois. Il fut démoli volontairement au XVII° s et servit de carrière de pierres. Pour cette raisons, les vestiges sont relativement pauvres.
Au retour, nous déposons la documentation et sommes soulagés de ne pas voir d’inondations sous la porte d’entrée.
Nous regagnons notre logement de la veille. Il y reste des places. Nous en prenons une pour la nuit…. que nous espérons douce…
Mercredi 10 septembre 2008
Bonne nuit, clocher toujours en retard. Normal, c’est le même que lundi. Donc pas de photo du parking.
Le matin, nous faisons un test. Remplissage au bidon. A l’entrée du parking, une borne d’eau payante. Dans le fond, une gratuite. J’y vais avec un bidon souple. Prix normal: 16 € chez Narbonne Accessoires. 2,50€ chez Mac Dan. Donc il faut voir ce que ça vaut une fois déplié. Comme nous avions fait le plein la veille, nos deux douches économiques de ce matin n’ont pas consommé beaucoup d’eau. Trois LED sur quatre sont toujours allumés. En retirant le bouchon, j’estime à 20 litres maxi le volume manquant. Le bidon fait quinze litres. Je le déplie et le remplis au robinet de la borne. Effectivement, il tient l’eau. C’est déjà bien. Et j’arrive même à refermer le bouchon. C’est encore mieux. Il faut avouer qu’il se déforme pas mal lors du transport, mais c’est le propre des bidons souples, c’est d’être souples… Arrivé à la chariote, je place l’ entonnoir acheté récemment et qui n’a jamais servi non plus. Double exercice en somme (sans jeu de mots!) Là, l’effort
Nous restons un bon moment sur les lieux, silencieux et magiques. Bien que assez fréquentés, personne n’y crie, personne n’y parle à voix haute. Que du respect, simple et spontané.
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Nous mangeons sur la parking sur lequel nous nous étions arrêtés et, pour la première fois, déroulons l’auvent pour y placer la table à l’ombre et y dîner relax. Dinde à la mangue, riz… juste pour les papilles.
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Les quatre tours sont évidées de
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Ces deux châteaux seront nos visites principales de cette journée. En fin d’après midi, nous peinons un peu à trouver un logement. Arrêté sur le côté du parking d’un camping où j’étais allé me renseigner, je reprends le volant et redémarre. Boum. Pas vu le muret bas devant le pare-choc. Un peu de peinture en moins. Rien de plus heureusement. Si, si, le sourire de Marianne. Mais il est revenu. Pas la peinture.
Finalement, nous aboutissons chez un relais France Passion. Elevage d’escargots. A notre arrivée, personne. Nous patientons, un certain temps, puis finalement, nous impatientons. Mais le tenancier arrive. Il fait dans l’escargot, mais dans la vache également. Et actuellement, deux moustiques sévissent, contaminant sérieusement ses vaches, l’obligeant à passer chez le vétérinaire. Voilà la raison de son retard. Il nous remet une barquette d’escargots que nous réchauffons ce soir. A la catalane, en coquille. Merveille. Nous en reprendrons demain pour faire avec des coquillettes. C’était trop bon. Il faudrait pouvoir vous en parler. Mais ce ne sont pas des pages gastronomiques. Bien dommage pour vous …
Jeudi 11 septembre 2008.
Bonne nuit, parfaitement calme en milieu rural. Le gros toutou (un saint-Bernard) qui reste attaché à la porte d’entrée a bien manifesté son humeur quelques fois, mais sans trop de dérangement, quoi que sa voix porte particulièrement bien.
Nous étions sur une aire de gazon mise quasiment de niveau et pouvant accueillir jusqu’à cinq camping-cars (ils disent tous cela, même s’ils ont de la place pour plus, car au-delà, ils sont considérés comme camping et tombent sous un autre statut. Donc cinq et jamais plus)
Nous rapportons les petits pics à escargots et la bouteille d’huile aimablement prêtés la veille, précisant le côté délicieux de la recette, le régal que nous en avons fait et le souhait de revenir, sans doute pas ce soir, mais peut-être bien demain. Les portes nous sont ouvertes…
Compte tenu des conditions météo instables, nous modifions le tracé et entamons aujourd’hui le circuit initialement prévu demain. Pour laisser plus de chance au parcours tandem d’être effectué avec le moins de pluie possible. Ce n’est qu’un espoir, nous en sommes conscients.
En cours de route, nous croisons, dans un petit village, des toilettes publiques. Nous en profitons pour vidanger les nôtres proprement. Vider la cassette, c’est une chose, mais il n’y a pas d’eau pour la rincer. Alors, système D, je la remplis avec les eaux usées de la douche. Une fois, deux fois. Finalement, non seulement, la cassette est très propre, mais le réservoir des eaux usées est vidé. Et les toilettes publiques sont rincées également, avec une chasse en dernier ressort. Parfait, plus que parfait.
Le temps est très incertain. Nous regardons pour manger à Lordat, sous les ruines d’un château haut perché. Mais rien n’était
A l’anglaise, nous filons vers Roquepixade car un parking annoncé avec belle vue trois étoiles. En effet, mais parking minuscule en bord de route un peu pentu. Risqué tant pour le bruit que pour la sécurité. Une autre fois peut-être, pas aujourd’hui tout seuls… Nouveau départ pour le village en contrebas. Leychert. Il reste une place à côté du gros camion sur la place. Nous nous y engageons. Parfait. Mais nous sommes en partie sous un arbre. A éviter, absolument, car il y pleut deux fois… Allons voir à Lavelanet. Un grand parking est annoncé. En effet, mais pour les gens du voyage…. Reprenons la route pour monter au col des Monts-D’Olmes, sation de ski en cul de sac. Il pleut toujours et la vue est bouchée. Mais la place est vaste et deux AMIS nous ont précédés. Nous nous installons… enfin.
On peut dire que la journée aura été à l’eau. Beaucoup de kilomètres pour ne pas voir grand chose. Certes, quelques ruines de châteaux qui sous la flotte paraissent mesquins. Nous y reviendrons si nous le pouvons car les circuits prévus dans la région ne sont pas abandonnés.
Plus de saoulerie avec les mots qu’avec les photos aujourd’hui.
Vendredi 12 septembre 2008.
Même valse d’hésitations concernant les activités de la journée, car le ciel reste couvert. Nous optons pour la visite du château cathare de
Dans la chariote la vie vient de basculer. Dans un camping-car, tout n’est que promiscuité. La vie se partage
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Douze sergents, un gardien, un portier et un vigie avec quelques chien de qarde vivaient dans ce château.
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Nous mangeons (des carrés de sèche aux petits pois, oignons, tomates et à l’ail, cuits dans la friteuse sans huile et réchauffé à la poêle dans la chariote) sur le petit parking au pied du château de Roquefixade. Des AMIS anglais nous y avaient rejoints durant l’ascension et le conducteur ne se doute pas que nous l’observons en train de pisser mal dissimulé derrière un buisson. Bon appétit.
Moi qui aime tant les verrous anciens, j’en ai eu pour mon compte, car les portes en étaient garnies et de parfaits exemplaires d’époque. Les prisons en détiennent certainement les plus beaux exemplaires.
Le ciel restait chargé. Aucune importance pour tout ce qui se trouvait à voir à l’intérieur. Mais bien pour les extérieurs, les cours sommitales, les créneaux, …
Nous avons été étonnés de la qualité du barreaudage des fenêtres de la tour ronde, mais pour une prison, c’était compréhensible tout de même.
Courant d’après-midi, nous nous dirigeons gentiment vers notre aire nocture avec services vidanges de Serres-sur-Arget. Tomtom nous y conduit, mais, dans un village, nous envoie au casse pipe en nous plaçant dans un cul-de-sac particulièrement étroit et en montée très raide. Un peu de cailloux sur le sol et voilà la manoeuvre malaisée. Un demi tour est tenté à deux reprises, mais malgré quelques manoeuvres, la chariote est trop longue. La marche arrière est impérative. Heureusement, les rétroviseurs sont de qualité et Marianne est la meilleure caméra de recul qui soit!
Sur l’aire, grand parking asphalté. Pour les services, au pied de la mairie, un panneau indique que nous sommes les bienvenus et que la contribution est à hauteur de quatre euros à porter à la mairie si elle est ouverte, sinon à glisser dans la boîte aux lettres. Nous vidangeons déjà, car nous sommes au taquet. En effet, Marianne a trouvé nécessaire de faire la lessive de deux de mes chemises, car je commençais, paraît-il, à sentir le camping-cariste. En plus des pieds, ça commençait à bien faire. Demain, nous larguerons encore, ferons le plein d’eau et ne manquerons pas de déposer notre obole en mairie.
Samedi 13 septembre 2008.
Très bonne nuit. Passage de nombreuses voitures de bonne heure sur le parking. Rendez-vous au relais de chasse. L’ouverture est sans doute pour demain. Il faut lâcher les faisans!!!
Vidange de dernière minute, plein d’eau, obole en mairie avec la mitraille du fond du cendrier, mais quatre euros de mitraille, c’est quatre euros tout de même.
Beaucoup de vent, ambiance sauvage. Ce qui ajoute aux sensations de vertige. Marianne y est sensible et la montée sur un escalier raide et à clair-voie a été scabreux. Au moment de la descente, le vent a redoublé. En plus la vue étant dirigée vers le bas, j’ai cru, l’espace d’un instant, être dans la nécessité d’aller lui chercher quelques couvertures pour la nuit. Mais son courage a été plus qu’héroïque et sera certainement gravé dans une stèle régionale d’ici que nous revenions.
Nous profitons de quelques rayons de soleil le temps des premières photos. Mais pas de pluie. Ouf!
Sur la parking, nous déplaçons la chariote pour la remettre le plus à plat possible le temps de nous délecter d’un curry de poulet ananas gingembre riz, miam miam miam.
Nous reprogrammons Tomtom pour un nouveau circuit et passons par Camon, plus beau village de France qui mériterait certainement la visite. Seulement, une fois arrivés sur place, la pluie battante nous
La consultation de la météo nous confirme que les jours suivants seront similaires. Nous dévions franchement notre parcours, abandonnons la région et prévoyons de prendre la direction d’Agde pour trouver le soleil. Nous avons emporté d’autres circuits avec nous, dont un à proximité de Sommières (Nîmes) avec pistes tandem. A voir demain.
Le vent souffle tellement fort sous la pluie que nous devons déplacer la chariote qui se fait gifler par les branches des arbustes.
Dimanche 14 septembre 2008
Une fois
Nous entrons dans la tour et commençons la visite par la
Quatre étages, dont un dédié aux troubadours, aux poètes, aux arts, rare à l’époque.
Nous reprenons le chemin de la descente, toujours trop vertigineuse pour Marianne, mais qui s’en sort gaillardement et prévoyons l’arrêt à Félines-Termenès où nous mangeons les pâtes aux escargots de notre hôtes, recette à recommander.
Température toujours aussi glaciale!!! Nous avons perdu +/-15 degrés!!! Et on ne voit toujours pas le soleil pointer le bout de son nez, même à un horizon lointain!!! Donc notre but est d’aller au delà de cet horizon. L’espoir fait vivre………
Autant, sur la stèle située au pied du château de Montségur, quelques prospectus rédigés par un poète expliquaient le catharisme, la pureté de cette religion, tout le respect qu’il en restait aujourd’hui encore dans la population, le fait que les persécutés n’ont jamais voulu être considérés
D’une part, les cathares qui prônaient la pauvreté, et de l’autre, le pape qui
Le soleil nous a éclairé de ses rayons durant une bonne partie de la visite. C’était particulièrement agréable.
Notre guide, charmante et efficace au demeurant, vantait les lieux avec passion. Nous avons suivi son parcours avec un plaisir que nous tentons de vous faire partager au travers d’une belle série de photos qui parleront d’elles mêmes.:
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Sortis de là, des images plein les yeux, nous gagnons l’aire de Pissevache à Saint-Pierre-la-Mer, pour y retrouver le soleil qui nous attendait. Nous y arrivons vers 19h et nous y posons avec soulagement de voir que la température y est clémente.
Lundi 15 septembre 2008.
Bonne nuit, vent fort, ciel dégagé, température clémente.
Notre chariote est tellement petite à côté que nous allons y placer un logo “Smart” à l’arrière.
Aujourd’hui, congé dans les vacances… Nous restons un peu relax. Ca fait du bien aussi. Ce matin, nous partons au petit marché proche en tandem et ramenons quelques victuailles dans nos fontes reçues pour la fête des mères. Bien utiles.
A midi, deuxième fournée de pâtes aux escargots. Toujours les mêmes. Il en restait. Le même délice.
Après-midi, départ en tandem pour Gruissan. Objectif: manger une bonne glace comme la dernière fois à l’occasion de notre passage lors de la visite du Canal du Midi. Le vent est fort et le coup de pédale est un peu pénible. De plus, il y a belle lurette que le tandem n’est pas sorti et nos fessiers, jarrets et tendons divers s’en ressentent passablement. Arrivé sur place, malheur, le glacier est fermé pour cause de fin de saison. Mais qu’à cela ne tienne, nous en trouvons rapidement un autre. Ne faisons pas dans le mesquin et allons tout de suite au large cornet. Les parfums sont variés, il faut bien trois boules.
En mai, nous étions passé voir ce qui nous avait été recommandé: les maisons sur pilotis. Et nous nous en étions approchés en chariote. Nous avions trouvé cela plus que banal et même étonnés de savoir que le guide vert accordait une étoile. Simplement, le premier rang,
Durant le retour, nous avons pu juger du proverbe:”Qui voyage loin ménage sa monture” Et quand on réfléchit bien, la monture, c’est nous. Au retour, nous avons bien compris que le voyage de l’aller, nous l’avions déjà dans les jambes. Et que le vent, c’est, comme déjà dit, un peu comme une côte qui ne finit pas.
En arrivant à la chariote, nous nous demandions si nous arriverions à nous déplier, si nous n’allions pas perdre un morceau. Mais nous survivrons, 50 Km on n’en fait pas tout un plat!!! Une douche sera vraiment nécessaire pour nous désabler.
Soirée lecture et mot croisés.
Mardi 16 septembre 2008
Bonne nuit, beau.
Journée de simple détente. Retour au marché local, en tandem. Achat de tomates, un poulet rôti pour midi, …
Et toujours cette sensation aux fesses en tandem. Il faudra penser à une autre selle, ou à un peu plus d’entraînement… à voir.
A midi, repas le plus simple: une tomate en rondelle, à l’huile et vinaigre balsamique, poulet rôti encore chaud, mangé avec les doigts, évidemment.
L’après-midi, un peu de farniente au soleil. Juste pour déplyer les fauteuils. Promenade autour de l’étang de Pissevache, espace écologique hautement protégé.
Pas de grands actes en cette petite journée qui se termine gentiment comme la précédente.
Mercredi 17 septembre 2008
Bonne nuit, levé tôt pour aller à Sommières où nous arrivons vers midi. Beaucoup d’annonces touristiques à Sommières, mais rien en ce qui concerne la terre de Sommières, cependant hautement réputée.
Après-midi, nous prenons la voie verte, ancienne ligne de chemin de fer recyclée en piste cyclable. Le revêtement parfaitement asphalté est un rêve rare. Nous y restons durant 21 km … à l’aller, essentiellement à plat, comme tous les chemins de fer. Grand confort, peu de fréquentation, et plaisir restreint des paysages alentours, ni beaux ni laids.
Nous faisons un tour en ville pour déguster une glace artisanale. Le panneau annonce quinze parfums, mais pas le tarif. Nous nous faisons arnaquer
Nous passons a nuit en face du camping de Sommières.
Jeudi 18 septembre 2009.
Bonne nuit, départ pépère.
Arrêt à l’usine Haribo près d’Uzès pour acheter quelques bonbons préférés de Matthieu et Bubu. Toujours autant de monde, du même profil, les yeux gourmands.
A midi, nous mangions à la maison, mais nous reprenions la route encore quelques km, pour vidanger eaux usées et toilettes chez Leclerc, profiter de faire le plein de GPL, gasoil et quelques courses.
Epilogue
Les châteaux cathares, au moins les citadelles du vertiges, doivent se voir et se revoir. Une fois au soleil, une fois sous la neige, une fois dans les brumes variables mélangées aux lueurs matinales ou automnales.
Nous restons étonnés de la persistance de l’esprit cathare près de huit siècles après sa persécution. Ainsi, dans beaucoup de villes historiques, si l’on peut voir sur certaines maisons des plaques commémoratives du type “Ici est né l’illustre ….”, à Foix, c’est tout le contraire, des habitants ont fiché sur leur maison un écriteau: “Ici n’est pas né Simon de Montfort, chef de la croisade contre les Albigeois…”
Luberon et Sainte-Victoire
août 28th, 2008Prologue
Nous sommes bien chez nous et, en principe, nous avions prévu de ne pas partir durant juillet août, période très chaude et durant laquelle les routes sont surchargées. Mais le coeur tire un peu et l’occasion d’un week-end se présente à nous. Nous nous laissons aller à en profiter.
Samedi 23 août 2008
Le temps de récupérer le linge au Mas des Fontaines et nous quittons la maison vers 10h direction le Luberon par les départementales. Il fait très beau, les routes ne sont pas surchargées en cette fin de période
Première halte au musée de la lavande à Coustellet. Sur le parking quelques vieux alambics magnifiques et l’un d’eux, sous abris, encore en état de marche. Il semble avoir fonctionné voici peu. La boutique est ouverte. Alors que Marianne reste occupée à la chariote, je m’y dirige vraiment par curiosité, car le domaine de la
En sortie de village, un bistrot vendait de la glace MövenPic. Pas possible de passer devant sans en prendre un cornet. Nous avons essayé, mais n’avons pu résister. Pour faire le test, une fois le cornet avalé, j’ai voulu repasser devant pour voir si nous pourrions mieux nous en tirer et mieux résister, mais nous étions trop loin !!! Nous aurions dû, car le serveur, un peu novice, n’arrivait à mettre seulement une boule. Pas plus. C’est peu, vraiment.
Quelques photos à l’économie, le temps de me
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L’endroit est magique. On y pénètre avec respect, presque gravité, sans doute beaucoup plus que dans n’importe quelle cathédrale.
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.Fin de journée, nous stationnons sur le parking de Lacoste pour y passer la nuit. Je trouve d’ailleurs que c’est à proximité de ce village qu’aurait dû être implantée la ferme aux crocodiles et non à Pierrelatte !
Dimanche 24 août 2008
Excellente nuit, reposante, calme. Lever naturel, sans tapage, sans réveil, comme il se doit.
Petit déj sans stress, puis départ à pied en direction de Lacoste, village dominé par le château acquis par Pierre Cardin. Le village est imprégné de sa présence. Le
En un autre lieu, un vieux mur de pierres sèches semble être utilisé à l’image du mur des lamentations, sinon que ce n’est pas pour se plaindre ou demander grâce à Dieu, mais tout simplement adresser ses louanges au sujet du village, de son caractère, de son évolution ou du travail des artistes qui y
En faisant le tour du château, nous tombons dans ce qui ressemble à un chemin de ronde. Deux molosses sont surpris de notre présence et à notre vue se ruent sur nous en aboyant férocement. Il faut rester convaincu qu’un chien qui aboie ne mord pas. Ce fut le cas. Mais le moment fut cependant
Le long des façades de drôles de tresses pendent??? qui? quoi? l’art, c’est aussi de s’interroger.
Au bas d’une porte, sur les marches d’entrée, une grosse boule de poils. Sans doute le yéti qui s’est coiffé là ce matin ?
Le village organisait le marché aux puces aussi. Mais des puces, nous en avons déjà et nous n’avons rien vu qui puisse concurrencer nos fonds de grenier.
Sur le versant en face de Lacoste se trouve Bonnieux.
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Nous quittons Bonnieux et passons successivement au bord ou à travers des villages de Lourmarin, Vaugines, Cucuron, Ansouis. Nous ne nous y arrêtons pas, car lors d’un précedent parcours avec Alex et Jordane, nous y étions déjà passés. Juste, à Vaugines, nous aurions voulu nous approcher de la petite église Saint Pierre et Saint Barthélémy qui faisait partie du tournage des films “Jean de Florette” et “Manon des Sources”. Le guide nous en parlait comme un lieu emprunt d’une parfaite sérénité. Et bien pas aujourd’hui. Il était le théâtre d’un banquet et la fête battant son plein à notre arrivée, même le demi-tour a été pénible. Nous ne nous sommes pas approchés. Ce sera pour une autre fois, un jour plus calme.;
Au centre du village les vestiges imposantes d’un château provençal Renaissance, grandioses. Les révolutionnaires français auraient eut, à l’époque, un peu plus de jugeote, il serait toujours debout.
Nous arrivons à Saint-Paul-lez-Durance où nous logeons sur le parking tenu par la municipalité. Vidanges et eau gratuite. Merci Monsieur le Maire. Fort heureusement, nous sommes arrivés tôt et avons pu prendre une des dernières places. Par la suite, des AMIS sont arrivés en nombre, mais ….
Lundi 25 août 2008.
Photo du parking et, à proximité, une invasion d’escargots sur les clôtures et d
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Picasso a vécu et est enterré dans ce château à Vauvenargues. Il ne se visite pas.
Un petit détour dans le domaine militaire Capitaine Danjou destiné à la convalescence des blessés de la légion étrangère. Mais on y travaille également la vigne depuis quelques années. Nous sommes enchanté par la situation des lieux, la sérénité absolue, mais surpris par les nombreux panneaux successifs, tous au sujet d’interdictions diverses. Nous prenons le repas de midi sur le grand parking à l’ombre d’un pin et, au retour, observons que le guide prône l’usage du parking du cimetière à proximité, mais moins magique. Il n’y a cependant aucun panneau d’interdiction, là.
Le parking, face à la montagne bénéficie d’une vue exceptionnelle et admet les camping-cars.
Nous reprenons la route
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:Epilogue.
Le Ventoux, la Montagne Sainte-Victoire et une partie du Luberon rien qu’avec un plein, et 2€ de frais de parking, voilà deux sorties économiques. Et quand on sait que 11 jours de sortie totalisent cette fois 7,50€ de GPL. Oui, oui, je sais, ce n’est pas très philosophique tout ça, mais c’est quand même bien, sans le tandem, non?
Et puis, les batteries de l’appareil photo ont été suffisantes. Même une de trop finalement. Nous allons améliorer la chek-list du départ…
Le Ventoux
août 21st, 2008Prologue
Jordane et Alex, férus de tandem, se préparent techniquement et physiquement à un voyage sur cette mécanique au Maroc fin septembre pour un peu plus de trois semaines, un peu plus de mille kilomètres. Dans cette préparation, il ont envisagé l’ascension du Mont Ventoux, montée mythique régionale par excellence. A cette occasion, ils nous ont proposé de les rejoindre en chariote au sommet à l’occasion du long week-end du 15 août.
Pourquoi pas?
Vendredi 15 août 2008
Nous récupérons la chariote sous son garage chez notre ami Robert. Ben quelle triste mine. Deux mois d’immobilisation ont eut raison de son beau teint. La couche de poussières, de toiles d’araignées, de fétus de pailles, et tout ce qui s’en suit lui donne triste mine. En y entrant, les batteries cellule ne sont pas au haut de leur forme.
Le plein d’eau, tout ce qu’il faut dans le frigo, la routine avant un démarrage et surtout après un long arrêt. Et immanquablement, un shampooing au Karcher…
Samedi 16 août 2008.
Nous arrivons au sommet vers 17h30 et nous nous dirigeons immédiatement vers la grosse boule que je croyais être un observatoire astronomique. Que nenni. C’est un radar pour l’aviation civile. L’esplanade est immense, caillouteuse, mais bien plane. Pour une fois, nous restons sens contraire au départ pour bénéficier de la vue exceptionnelle sur le Vercors parfaitement dégagé. En vingt ans, ce n’est que la deuxième fois que nous l’apercevons aussi bien du sommet qu’aujourd’hui. Nous restons confinés à l’observer nous disant que, puisque nous nous sommes entendus sur le lieu du pique-nique, les jeunes viendront bien nous y retrouver. Et que de toute façon s’ils s’égarent, ils ne manqueront pas de nous appeler.
Finalement, le profil du tandem se devine au loin sur la route et nous avons le temps de sortir l’appareil photo pour immortaliser l’approche.
En réalité, ils nous attendaient au sommet depuis belle lurette et s’étonnaient de ne pas nous voir arriver. La plateforme du sommet n’étant plus accessible au public (belvédère) le point de vue sur notre aire de stationnement n’a été accessible qu’en la contournant par les flancs caillouteux, ce que Jordane s’est résignée à faire après une attente qu’elle estimait devenir trop longue. En apercevant la chariote au profil distinctif, ils ont repris armes et bagages et nous ont rejoints.
Le soleil déclinait doucement, mais sous le couvert des nuages. Ce n’est qu’en fin de journée qu’il s’est manifesté quelques instants, le temps de quelques photos, pas trop colorées. Il nous faudra sans doute revenir en octobre pour trouver les tons chatoyants de rouges orangers. Mais les effets de brumes étaient magnifiques et nous nous en sommes régalés tout de même.
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Jordane et Alex, qui ne se réchauffent pas, malgré une bonne (mais courte) douche se proposent de passer la nuit dans le camping-car plutôt que de monter leur tente. Aussitôt, ils envahissent notre espace restreint de leur barda sous les yeux ébahis de Marianne qui voit son petit nid tout propret mis à sac (sans jeu de mots) en moins de deux. Mais comme c’est pour la bonne cause, elle ne dit (presque) rien et (n’) arrive (pas) à se taire à ce sujet.
Nous passons à table avec un fabuleux curry d’agneau au raisins, pomme et tout ce qu’il faut de délicieux. Une bonne bouteille là-dessus, un petit bout de fromage avant un excellent morceau de melon parfaitement de saison. Que faut-il de plus face à cet horizon garni d’un resplendissant coucher de soleil ? Le bonheur ne se cache pas toujours très loin.
Les lueurs s’estompent et la nuit arrive. Il faut faire le lit. Le nôtre est permanent, mais celui d’apoint se dresse en lieu et place de la table qu’il faut déménager. Jordane et Alex ont leur sac de couchage, il ne faut donc pas mettre les draps de lit. C’est rapide. Nous nous retrouvons donc rapidement au lit. Et là, comme d’habitude, la promiscuité s’installe. Sans s’épier, sans se guetter, les bruits des uns arrivent aux oreilles des autres, incidemment, quoi que l’on fasse. Lever le bras pour s’étendre et la suspension s’en ressent. Se gratter, c’est pire encore. N’abordons pas le chapitre des ronflements et autres instruments à vents, il y va de la bienséance. Mais il y a d’autres bruits qui, subrepticement, sont perçus, alors qu’on pourrait ne pas y penser: les couvertures, les couettes, les sacs de couchages. Surtout les revêtements en nylon prévus pour le camping (par exemple). Ceux là, on les entend bien ! ou plutôt très bien. Même les mal entendant. Fort heureusement le sommeil a pris le dessus tout un temps, jusqu’à ce que plus fort l’emporte, entendez la vessie. En effet, est-ce l’âge, la condition féminine, la boisson du soir ? La réponse ne sera pas ici. Mais toujours est-il que le premier lever pour aller aux toilettes la nuit a donner la contagion au second. Ces deux là ont animé la suspension qui ont réveillé les deux autres qui se sont dit que s’ils n’y vont pas maintenant ce sera tout de même pour bientôt, alors autant profiter de cet instant de réveil. Et voilà comment les détails de la nuit n’échappent ni aux uns ni aux autres. C’est la raison pour laquelle partager l’espace restreint d’un camping car ne peut se faire qu’avec des proches, très proches. Et encore, là je ne vous parle que de pipis!
Qui va à la chasse perd sa place!
A la fraîcheur du petit matin, des ailes delta viennent tester les courants ascendants. Joli.
Un bon petit déjeuner, puis le départ est donné. les cyclistes d’un côté, les campingcaristes de l’autre. La descente est un peu infernale pour les freins du tandem sur lequel, bien entendu, il n’y a pas de frein moteur!!! Leur record est battu avec 83 km/h sans pédaler ! De notre côté, nous nous laissons descendre doucement sur la troisième ou la seconde pour ne pas utiliser les freins. Tout baigne.
Et nous arrivons à Malaucène où nous avions réservé chez Max, restaurant qui fait partie de notre historique maintenant de puis près de vingt ans. Nous profitons de l’aire d’arrêt de Malaucène pour vidanger et, après nous être rassasiés, reprenons la route chacun de notre côté jusqu’au bercail de la Tôlière.
Epilogue.
Court et bref. Toujours du plaisir dans le partage des bons moments. Le sommet du Ventoux est notre plus bel arrêt à ce jour.
Lourmarin
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juin 23rd, 2008
Prologue
Jordane et Alex nous invitent à les accompagner, le temps d’un week-end, à un parcours en tandem. Nous sommes heureux, ravis de l’invitation, mais nous ne pouvons y donner suite que partiellement. En effet, le samedi, nous avons un changement de locataires. Nous sommes contraints d’être présents pour le départ des sortants et l’arrivée des nouveaux. Nous nous donnons donc le rendez-vous de principe sur le parking de Lourmarin, "dès que possible" ce samedi.
Jordane et Alex nous invitent à les accompagner, le temps d’un week-end, à un parcours en tandem. Nous sommes heureux, ravis de l’invitation, mais nous ne pouvons y donner suite que partiellement. En effet, le samedi, nous avons un changement de locataires. Nous sommes contraints d’être présents pour le départ des sortants et l’arrivée des nouveaux. Nous nous donnons donc le rendez-vous de principe sur le parking de Lourmarin, "dès que possible" ce samedi.
21.06.08.
Comme bien entendu, les locataires nous appellent pour nous signaler qu’ils se sont trompés dans l’estimation du temps du parcours et qu’ils sont en retard. Une fois arrivé, l’accueil, qui se passe très bien, met un peu plus de temps que prévu. Nous démarrons donc seulement à 19h30. Et vogue la galère. La chariote va battre un nouveau record de vitesse sur l’autoroute, sans cependant dépasser les limites autorisées. Et rapidement réfrénée, car un panneau à hauteur d’Avignon-Sud demande de limiter la vitesse à 100km/h pour cause d’ozone. Et certains disent que la couche s’amincit !!! Mais ne mélangeons pas tout.
Nous arrivons sans encombre à Lourmarin et nous dirigeons vers le parking du château. A notre arrivée, nous sommes scié de voir autant de monde dans un petit village. Nous réalisons tout d’un coup que nous sommes au premier jour de l’été, donc à la fête de la musique. Le village est en fête, le château également. Les voitures sont garées le long des rues depuis l’entrée du village. Nous accédons cependant au parking, assez encombré et repérons rapidement la Clio de Jordane garnie d’un magnifique porte tandem que l’on ne pouvait manquer. Il était 8h50. Heureusement, semblerait-il, car si notre arrivée avait été postérieure à 21h, La faim aidant, le programme du lendemain aurait été modifié en sanction physique. La chariote, le temps d’une petite manoeuvre d’échange de place (La Clio avait été garée en travers pour réserver une
Jordane est contente de pouvoir prendre une douche, même si les recommandations se portent vers l’économie d’eau. De l’eau, nous en avons en réserve, car deux bidons ont été mis dans les soutes. En effet, vivre à quatre plutôt qu’à deux risque de porter la consommation d’eau au-delà des limites habituelles. Mais la première limite ne sera pas dans la réserve d’eau propre, mais plutôt dans la réserve d’eau usée, elle est plus limitée en volume, le réservoir n’atteignant que les 3/4 de celui des eaux propres. Sachant que nous avons 100 litres d’eau dans le réservoir d’eau propre + 40 litres en bidon, jamais tout n’y entrera. Il faut trouver un endroit où vidanger. Sinon, il faut vidanger au seau et aller les porter aux toilettes publiques. C’est toujours possible, c’est toujours un plaisir.
Forts de ces informations, tout le monde s’efforce de consommer le moins d’eau possible. Et ça marche. Finalement, on fait quatre fois plus de douches avec le même volume qu’habituellement !!! magnifique!!! à retenir. Marianne tu vois bien que c’est possible
Nous nous mettons au lit dans la torpeur nocturne et estivale persuadés que c’est moins la torpeur que la musique qui nous agitera la nuit. Et en effet. Les décibels s’en donnent à coeur joie, les fêtards aussi. Nous nous disons que tout cela est régit pas le cadre législatif et qu’une fois une heure du matin, nous retrouverons notre sommeil. Mais les horloges des uns ne sont pas celles des autres. Il faudra attendre 5 h pour que la musique se calme puis s’arrête. Alors encore un peu pour que les fêtards se dispersent. Nous étions donc en pleine forme pour affronter notre première journée de tandem par monts et par vaux, les précédentes n’ayant été exercées que sur du plat, type Canal du Midi. Le temps d’une nouvelle petite douche matinale, du petit déjeuner, de ranger un peu le brol et d’apprêter les vélos, il était 10h.
Nous quittons Lourmarin, et nous dirigeons dans les magnifiques paysages parsemés des petits villages provençaux typiques. Le temps est estival on ne peut plus, le soleil, très présent, nous darde de ses rayons et il est impératif d’être protégé. Jordane et Alex sont équipés comme des pro. Nous comme de parfaits touristes. Marianne a une petite
Nous rencontrons sur ces routes quelques agréables descentes aucours desquelles Marianne exprime très clairement ses joies quant au plaisir même de la descente, avancer sans pédaler, sentir le vent s’engouffrer dans les vêtements, mais aussi ses craintes quand à la vitesse.
Les fontaines sont les bienvenues, soit pour le pleins des gourdes, soit pour se tremper les maillots.
Le château, style Renaissance, bénéficie d’une cour avec balcons étagés, qui invite au partage. Il est meublé d’époque et l’escalier est remarquable. L’ambiance de la pièce d’eau à l’entrée du jardin avec le village en arrière plan donne des images très provençales et particulièrement agréables. Il n’est pas étonnant que ce village, sans doute grâce à son château, soit classé "Plus beau village de France".
Et nous ne résistons pas au plaisir d’une deuxième glace. Jordane et Alex nous quittent, car ils ont encore une bonne heure de route. Et demain n’est pas congé pour eux. Nous restons sur place, nous disant que la fête de la musique étant terminée, nous devrions passer une nuit enfin paisible. Nos illusions se sont envollées quand nous nous sommes rendus compte qu’aux premières lueurs de l’aube les tracteurs sont venus retourner les foins, les "poubelleurs" emporter les containers et pour finir, la voisin camping-cariste a lâché son chien à six heures du matin, mais cependant avec une longue laisse afin qu’il reste bien à proximité, en ayant pris le soin de lui mettre un grelot au collier. Beau grelot, de bonne taille, de beau timbre.
Ceux qui pourraient penser que Lourmarin est un village mort se trompent. C’est très actif, passant, bruyant, animé, avec tous les avantages et les inconvénients.
23.06.08. Anniversaire de Marianne.
Nous quittons Lourmarin pour vidanger au Super-U de Puyvert et filons
Après cette incartade dans les cèdres, nous reprenons la route du retour par le chemin des écoliers, tranquilles…
Epilogue.
Bref, mais bon. Une fois de plus, le tandem est venu agrémenter le parcours, Jordane et Alex renforcer le plaisir du contact.
Guedelon
juin 13th, 2008Prologue
Nous montons en Belgique à l’occasion du mariage du fils d’un ami. Nous en profitons pour visiter une partie de l’Alsace méconnue, mais surtout, prévoyons de redescendre par Guedelon, château-fort en construction selon des techniques moyenâgeuses dans un chantier prévu jusqu’en 2025.
31.05.08.
La chariote est chargée sous la pluie et le départ se fait de façon précipitée. Nous oublions de couper les chauffe-eau… Mais ce n’est pas très grave. Direction Lyon pour rejoindre Bubu et Matthieu au camping de Saint-Genis-Laval (prononcer Saint J’Ny) car en région lyonnaise, pas d’aire pour camping-car. Ils nous y précèdent et nous rejoignons ensemble et à pied le restaurant “Le Mithan” situé à 15 minutes. Ce n’est pas un “bouchon” mais la réputation et les commentaires sur Internet nous recommandent de réserver. Nos nombreux appels étant restés sans suite, nous nous y rendons sans réserver. En y arrivant, on y faisait file, alors que le restaurant voisin était vide. Nous manquons de manger dehors par manque de place, mais fort heureusement, le patron se débrouille et nous case à une table de quatre. Nous passons une bien bonne soirée devant une assiette bien agréable (andouillette moutarde et salade lyonnaise 3X + chèvre chaud et escalope de volaille crême 1X) Seul le vin en pichet particulièrement aigrelet laissait à redire. A l’addition, petite erreur: les apéros n’y étaient pas. Nous les avons fait ajouter … Le retour à pieds fut très juste, car la pluie était de retour durant la fin de soirée, mais heureusement, après notre mise à l’abri. Nous nous sommes donc séparés et couchés au sec, juste après avoir constaté que la bouteille de gaz avait rendu son dernier souffle…
01.06.08.
A midi, arrêt à l’aire du Juras. Exposition des cercles sur les crapauds. Un photographe passionné expose quelques belles photos. Autour de tout cela, sans doute quelques millions d’euros qui n’ont rien à voir avec les
Nous avons dégusté notre traditionnel croque-monsieur du premier jour, celui qui paraît toujours trop petit, celui qui devrait être suivi d’un autre … mais qui ne l’est jamais…
Le soir, juste un bol de céréales, pour compenser de la veille …
Quelques ânes dans le coin. En plus, c’est un haut lieu de passage touristique. Nous risquons un peu de fréquentation en soirée.
Le téléphone capte mal, la TV presque pas, nous resterons aux vieux plaisirs…
02.06.08.
Très bonne nuit. Lever poussif. Largage Dulcolax. Soleil. Chaleur. Bref, tout pour démarrer une bonne journée avec un bon petit déjeuner
Nous avons le plaisir de voir des nids de cigognes habités et
A midi, arrêt à Colmar, en pleine ville. Pas de parking organisé pour les
A Intermarché, nous sommes allés changer la bonbonne de gaz. … pour nous rendre compte qu’elle était loin d’être vide. Que s’est-il passé??? J’en ai été pour un déménagement inutile des bonbonnes!!! mais aussi pour une économie de 28€
Etape France Passion à Ammerschwihr, producteur d’Alsace et de produits du terroir. Ne voulant pas me lancer dans une dégustation de blancs (dont je connais les effets sur mon crâne délicat) je n’ai goûté qu’un pinot noir (rouge) que je me suis empressé de laisser là. Nous avons acheté du miel…
Bonne réception Internet et téléphone. TV moyenne.
Marianne a mal la tête. Elle s’en va au lit sans même faire la vaisselle. Un comble !!! non mais… je lui laisse pour demain.
03.06.08.
Photo de l’emplacement.
Nous y trouvons une boutique spécialisée dans les articles de Noël et bien que le produit ne soit pas de saison, il y a du monde.. Il faut dire que les décors sont féeriques, les sapins de Noël de deux étages de hauteur. les photos y étaient
A midi, soupe façon chili, agrémentée de Gruyère râpé. Très bon, car à la coriandre.
Ce matin, belle surprise. En faisant le plein d’eau, j’ai retrouvé le trousseau avec les trois clefs identiques du cadenas du tandem que j’avais oublié dans un rail du porte vélos depuis Saint-Restitu !!!. Cela me permet de dire que nous avons une excellente suspension!!! Mais si nous les avions perdues, aie aie aie pour enlever le tandem, car il s’agit d’un cadenas de sécurité, vraiment difficile à ouvrir sans les clefs.
Un clocher en tuile vernissées.
Mittelbelgheim:
Une vieille tombe du XVII°s sous une église.
Emplacement France Passion à déterminer avec le propriétaire récoltant situé au village.(Vin, fruits, jus de fruits) qui nous indique le chemin à prendre pour rejoindre ses vignes et y passer la nuit. C’est bien la première fois qu’on nous envoie en campagne hors de la propriété pour passer la nuit. C’est tout le contraire du contexte de France Passion qui, généralement offre un logement sécurisant.
3 chaines TV, Internet avec un peu de difficulté, le téléphone, tout baigne.
04.06.08.
Excellente nuit, très calme, rien à y redire. Matin couvert. L’environnement des vignes et la proximité du village en contrebas est un peu magique. L’effet carte postale est réussi, malheureusement, nous n’avons pas de timbre.
Aujourd’hui, nous remontons un peu vers le nord dans l’espoir d’arriver aux voies vertes pour y faire du tandem pourvu que la météo nous y autorise.
L’Alsace reste imprégnée de la rigueur allemande. Aucun papier dans les rues, pas de stationnement sauvage, les cordes de bois de chauffage sont empilées avec un alignement sans doute contrôlé au laser …
Nous restons étonné par le label “Plus beau village de France”. Il nous semblerait nécessaire de la compléter d’étoiles au risque de frôler l’incompréhension totale.
A midi, nous nous arrêtons sur le
L’inclinaison est de 41° et la montée dure 4 minutes pour 45 mètres. Dans la salle des machines, il y a cependant bien un moteur. Il ne sert qu’à la régularisation du mouvement. Le câble de 25 mm de diamètre s’enroule autour d’un tambour de 3 m de diamètre. C’est ce moteur qui régule le tambour pour éviter l’emballement du mouvement. Notre hôtesse nous expliquait cela avec un langage approprié, comme si les mots sortaient non plus de sa bouche mais d’un phonographe ralenti par le même système de régulation. Nous n’osions donc plus nous regarder Marianne et moi, tant le côté mécanique du discours était marqué d’un ralenti un peu comme on voudrait, mais qu’on ne peut, courir dans l’eau.
Fontaine au pied de l’église.
Stationnement au milieu des AMIS.
Le soir, pluie, TV médiocre.
05.06.08.
La nuit a été un peu agitée. Par la pluie d’une part, puis par les pastilles à sucer. En effet, la nuit précédente, j’ai pris froid et ma petite nature sensible au climat du nord a remis ça: refroidissement caractérisé. Pour y couper au plus court, quelques remèdes en soirée, mais aussi au long de la nuit. Au matin, les microbes sont toujours au rendez-vous, mais nombreux sont ceux qui gisent!!!
La pluie est fidèle. La météo nous a confirmé qu’elle serait tenace et quand bien même il y aurait quelques accalmies, il n’y aurait pas de soleil. Nous prenons donc le taureau par les cornes et changeons nos plans, dévoyons notre itinéraire et décidons de faire quelques kilomètres vers la Belgique. Tant-pis pour le tandem qui restera suspendu. Tomtom est programmé et nous guide en conséquence.
A midi, nous avons tourné tant et plus que nous sommes parvenus en bord de lac au milieu des villas “Sam Suffit” ou “Villa Mon Rêve” et autres cagibis du genre pour manger une tortilla qui nous a rassasiés.
Quelques km en Allemagne, Luxembourg… Nous faisons le plein à 1,275€.litre(ça nous change de 1,42 le prix moyen avec un record à 1,57 sur l’autoroute voici trois jours) et achetons trois bouteilles de Safari (apéritif exotique) introuvable en France.
Nous entrons en Belgique et arrivons à Arlon où nous nous installons pour la nuit près de la caserne des pompiers sur une aire parfaitement aménagée avec, pour chacun, de façon individuelle, eau, décharge, électricité: rare.
Tél et Internet, mais pas de TV.
Nous profitons de la connexion Internet pour mettre un commentaire à propos de l’aire et féliciter le maire et l’équipe municipale d’avoir pris cette initiative si rare en Belgique, précisant que d’autres feraient bien d’en prendre de la graine. La soirée se passe et nous découvrons le revers de la médaille. Les pompiers laissent l’ampli en fonction sur le parking et nous profitons donc des appels téléphoniques et réponses tél et/ou radio plein pot. La route n’est pas très loin et le trafic n’est pas nul. Ok, heureusement, nous pouvons dormir, il n’y a pas trop d’appels. Mais au petit matin, un bruit assourdissant nous tire de notre torpeur. Sur la façade de la caserne, une bouche proéminente se met à souffler, cracher, vomir des vapeurs , de la fumée d’échappement nauséabonde dans un bruit de soufflerie étourdissant. A n’en pas douter, quelques engins motorisés (comme la grande échelle, camion de grand calibre) sont à l’exercice immobiles au garage. Les moteurs tournent et pour éviter l’asphyxie des sapeur-pompiers au garage, un système d’aspiration expulse les gaz au dehors. Juste à notre porte. Nous en profitons plein pot. Mais ce n’est pas grave, si nous sommes intoxiqués, les pompiers ne sont pas loin!!!
En bref, cette aire de stationnement a été conçue un peu comme une chambre d’amis dans laquelle on aurait fait aboutir les fumées de la cheminée et fait sonner la sonnette d’entrée et le téléphone.
06.06.08.
Levé chahuté. Temps couvert. Nous vidangeons et faisons le plein, rangeons les allonges et reprenons la route direction:”Les Forges“, mangeons des frites (culture oblige) au Luxembourg. Nous arrivons chez Jean-Bernard
Préparatifs pour la mariage de Jenny et Renaud Hannon qui a lieu à 30 km de là à 11h30. Nous y arrivons bien à l’heure avec
Mariage digne de la famille Hannon, tout est plus que très bien, costumes, robes, ambiance, surprises, calins, complicité, vraie bonne ambiance et c’est un plaisir partagé, un régal. Nombreuses photos. Mariés radieux. Ils partiront sous peu en voyage de noces. Nous serons heureux de voir leurs photos souvenirs. Nous nous en réjouissons déjà.
Départ dans la nuit vers 1h30 en direction du port de l’écluse de Lanaye. Très joli, mais fréquenté très tôt par les pêcheurs et les promeneurs, donc peu propice au repos du lendemain.
Nous prenons un gros petit déjeuner tardif et reprenons la route vers Saint-Trond pour récupérer le jeu de clefs que les locataires de Tauleigne ont emporté avec eux en fin de séjour. Ensuite, direction Eeklo, où nous avons rendez-vous lundi 7 pour installer une bouteille GPL au lieu du butane.
Vidange plein d’eau 3€.
09.06.08.
Bonne nuit, couette remontée. Nuit calme, véhicules tôt et nombreux sur RN proche.
Nous arrivons à Eeklo et trouvons aisément le garage. Il s’agit effectivement d’un installateur qui semble bien habitué et référencé. Nous lui abandonnons la chariote et allons faire un tour en ville, non sans avoir refait le point avec lui, protégé l’intérieur avec quelques cartons au sol et le prier de ne pas fumer dans le véhicule, même si cela semble normal pour un installateur GPL, car ils ont tous la clope au bec (de gaz!). En ville pas grand chose, les mêmes boutiques que dans toutes les villes, maintenant que toutes les chaînes sont partout. Il n’y a même plus la joie des surprises.
Nous faisons un premier remplissage à 5€ pour contrôle et l’appareil détecte une très légère fuite …….. sur l’ancienne installation.
Premier plein à 0,56€/litre soit +/-11€ la bouteille au lieu de 28€ la dernière en date.
Nous reprenons la route. Les infos parlent de grève pour demain à Paris. Nous prolongeons l’étape et dépassons Paris, mais pas d’embouteillage. Beaucoup de camions à l’arrêt, ce qui nous inquiète puisque les infos parlent également de revendications des routiers. Le dernier plein a été fait en Belgique à 1,275€/l et 1,379 en France. Bon tarif compte tenu de la conjoncture du baril.
Etape très calme. Pas TV, bien Internet et tél.
10.06.08.
Très bonne nuit. Ciel bleu au matin.
Plein d’eau.
Sans doute à y revenir pour voir l’évolution du chantier.
En fin de journée, nous avançons un peu et retrouvons la bonne ambiance orageuse. Arrêt au port de Chevroche anciennement utilisé
11.06.08.
Excellente nuit, particulièrement paisible et reposante, au calme parfait. Ciel couvert, pas de vent. Au petit déjeuner, nous constatons un sérieux désagrément. Ce n’est pas le tout d’avoir un stationnement équipé du 220 volts, il faut encore commuter le frigo sur 220 volts si on veut qu’il fonctionne. Ce matin, rien de frais. William, ce n’est pas bien !!!
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Nous avons pu profiter du soleil une bonne partie de la journée qui nous a gardé de la pluie. Espérons pour les prochains jours. Demain, nous tenterons la visite du château dont le billet peut être acquis jumelé pour la visite du château de Châteauneuf, plus beau village de France à proximité.
Pas tv, pas Internet, traitement photos.
12.06.08.
Nuit parfaite, très reposante, très fraîche. Parking idéal, même s’il n’y a aucun service. Très belle vue sur les jardins du château depuis notre chambre par dessus la haie. Plein soleil, mais frais.
Au jardin, les douves, en parfait état, laissent entendre les coassements des crapauds… un pigeonnier remarquable pouvait abriter plusieurs centaines de pigeons. La glacière garde une très belle voûte. Le labyrinthe mène à une surprise qu’il ne faut pas rater. Nous y croisons… un escargot de Bourgogne. Belle pièce, mon général.
Nous reprenons la route en direction de Flavigny sur Oserin, plus beau village de France et y cassons la graine avant la visite. Parking
Nous quittons Flavigny et en route nous laissons surprendre par un
Quelques kilomètres et les grilles du parc nous laissent entrevoir les jardins du château de Commarin.
A Sombernom, nous avons voulu acheter des jetons “Flots bleus” pour la borne de service. Ils étaient annoncés en vente au bureau de tabac… qui ferme le jeudi après midi!!! Fort heureusement, nous avons réussi à vidanger WC et eaux usées et il nous reste assez d’eau pour rentrer au bercail demain.
Mais notre rendez-vous est au château de Châteauneuf, plus beau village de France. Nous y arrivons à 16h30 et sommes parfaitement heureux de profiter du soleil que toutes les prévisions météo nous troquaient contre de la pluie et un ciel couvert. Nous nous empressons de trouver un parking pour la chariote pas trop
lieux par le donjon. Les sols sont remarquables, les carreaux brillent comme nulle part ailleurs. Mélange de noblesse et de rusticité, ces locaux ne nous laissent pas indifférents. une fois n’est
Nous souhaitions, lors de la sortie, visiter le village, l’un des plus beau de France et qui, lors de notre arrivée , en valait vraiment la peine, mais, peine perdue, la météo n’avait finalement pas menti, la pluie promise était arrivée d’un coup. Tout le ciel bleu avait disparu et les quelques mètres qui nous séparaient de la chariote suffisaient à nous rendre dégoulinant de cette ondée bien installée. Il nous restait à prendre la route en direction de La Rochepot. Son château domine le village. Nous nous en approchons sous la pluie et reculons sur le parking pour y passer la nuit.
Internet, oui mais juste, Tél oui mais juste, TV non.
13.06.08
Très bonne nuit reposante. Au levé, coin de ciel bleu, puis qui se dégage progressivement.
En route, nous modifions l’itinéraire pour éviter la monotonie de la N6
Epilogue.
Les trois objectifs de ce voyages (Mariage de Renaud et Jenny , installation GPL et visite de Guedelon) ont été atteints avec plénitude. Nous en sommes vraiment contents. Nous gardons d’excellents souvenirs du mariage et de la visite de Guedelon que nous souhaiterions renouveler pour en voir l’évolution . Nous profitons pleinement de l’installation GPL, vraiment pratique à l’usage: plus de manipulation inutile de bonbonnes alors que le plein peut être fait sur la bouche en carrosserie, à moindre coût à l’occasion d’un passage en station GPL. Alors qu’une bonbonne est cependant conservée en réserve au cas ou le GPL ne serait pas disponible. Du coup, nous avons téléchargé les points d’intérêt sur Tomtom relatif aux stations GPL en Europe.
Le Canal du Midi
mai 23rd, 2008
Prologue
La météo ne nous annonce rien de bon, ni en Espagne, ni en France, ni en Italie. Nous venons d’acquérir un tandem (en le reprenant à Jordane et Alex qui en acquièrent un nouveau) et nous souhaitons trouver un premier parcours pour en essayer les divers plaisirs.
Nous aménageons le porte-vélos pour recevoir le tandem qui est tout de même plus long qu’un vélo et qui dépasse légèrement de la carrosserie. La gendarmerie nous confirme cependant qu’il reste dans les mesures du gabarit réglementaire.
Nous aurions dû partir en avril, mais la construction de la cabane perchée ayant pris du retard, nous aussi. Nous voici donc au coeur d’un mois de mai pluvieux et maussade. Nous choisissons de parcourir le Canal du Midi.
Le Canal du Midi relie la Garonne à la Mer Méditerrannée. Pour cette raison, il porte également le nom du Canal des Deux Mers Atlantique - Méditerrannée) Il a été construit de 1666 à 1681 sous le règne de Louis XIV par Pierre-Paul RIQUET. Le défi était d’acheminer l’eau de la Montagne Noire jusqu’au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours, pour fournir un débit d’eau suffisant au canal pour le fonctionnement des nombreuses écluses nécessaires au dénivelé.
Depuis 1996, il est classé dans la liste du patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.
La météo ne nous annonce rien de bon, ni en Espagne, ni en France, ni en Italie. Nous venons d’acquérir un tandem (en le reprenant à Jordane et Alex qui en acquièrent un nouveau) et nous souhaitons trouver un premier parcours pour en essayer les divers plaisirs.
Nous aménageons le porte-vélos pour recevoir le tandem qui est tout de même plus long qu’un vélo et qui dépasse légèrement de la carrosserie. La gendarmerie nous confirme cependant qu’il reste dans les mesures du gabarit réglementaire.
Nous aurions dû partir en avril, mais la construction de la cabane perchée ayant pris du retard, nous aussi. Nous voici donc au coeur d’un mois de mai pluvieux et maussade. Nous choisissons de parcourir le Canal du Midi.
Le Canal du Midi relie la Garonne à la Mer Méditerrannée. Pour cette raison, il porte également le nom du Canal des Deux Mers Atlantique - Méditerrannée) Il a été construit de 1666 à 1681 sous le règne de Louis XIV par Pierre-Paul RIQUET. Le défi était d’acheminer l’eau de la Montagne Noire jusqu’au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours, pour fournir un débit d’eau suffisant au canal pour le fonctionnement des nombreuses écluses nécessaires au dénivelé.
Depuis 1996, il est classé dans la liste du patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.
11.05.08.
Départ par l’autoroute et traditionnel repas croque-monsieur du premier jour. Arrivée à Nailloux vers 16h30 sur un parking en travaux

au pied du lac. Un AMI nous précède, tous volets fermés. Nous nous mettons de niveau et sommes heureux de constater que le ciel chargé de l’autoroute est en train de virer au bleu. Nous décidons de faire le tour du lac à pied, sans trop en connaître la dimension. Nous emportons tout de même une veste. Mais c’est "Phébus et Borée". Nos vestes quittent nos épaules. Seul un petit côté est bâti. Le reste est sauvage et interdit aux engins motorisés. Il nous faut un peu plus d’une heure de marche pour en faire le tour et nous sommes heureux de constater au retour que le tandem est toujours là, à l’arrière de la chariote. Nos AMIS nous ont déjà quittés. D’autres nous passent sur les pieds, sans doute pour aller au camping proche.
Le soir, plateau crudités avec UNE tranche de pain, car nous décidons cette fois de limiter la casse et de tenter de faire plaisir au pèse personne lors du retour. Le pain est "spécial" à l’amaranthe, ancienne céréale, riche en protéines. Fin de soirée en extase (!) devant "Pearl Harbor". Coucher sous une fine couette, à se demander si elle n’est pas trop fine, car dédoublée pour la saison (elle était double en hiver)
au pied du lac. Un AMI nous précède, tous volets fermés. Nous nous mettons de niveau et sommes heureux de constater que le ciel chargé de l’autoroute est en train de virer au bleu. Nous décidons de faire le tour du lac à pied, sans trop en connaître la dimension. Nous emportons tout de même une veste. Mais c’est "Phébus et Borée". Nos vestes quittent nos épaules. Seul un petit côté est bâti. Le reste est sauvage et interdit aux engins motorisés. Il nous faut un peu plus d’une heure de marche pour en faire le tour et nous sommes heureux de constater au retour que le tandem est toujours là, à l’arrière de la chariote. Nos AMIS nous ont déjà quittés. D’autres nous passent sur les pieds, sans doute pour aller au camping proche.
Le soir, plateau crudités avec UNE tranche de pain, car nous décidons cette fois de limiter la casse et de tenter de faire plaisir au pèse personne lors du retour. Le pain est "spécial" à l’amaranthe, ancienne céréale, riche en protéines. Fin de soirée en extase (!) devant "Pearl Harbor". Coucher sous une fine couette, à se demander si elle n’est pas trop fine, car dédoublée pour la saison (elle était double en hiver)
12.05.08
Nuit calme, pas trop chaude. Chauffage nécessaire pour la douche matinale pour éviter l’excès de condensation dans la cabine de douche. Aucune condensation au pare-brise. Soleil à peine voilé. Pourvu que ça dure. Selon la météo, c’est pas promis.
Nous faisons le plein à Intermarché. Pas de gaz car férié. Sur la place de Venerque, nous vidangeons et faisons le plein d’eau. Un stationnement est prévu, assez sympa. Nous prévoyons d’y revenir le soir.
Nous nous déplaçons jusqu’au Canal du Midi, Commune de Castanet, écluse de Saint-Vic et déchargeons le tandem pour une première balade le long du canal. Le temps est radieux, quelques nuages épars. Beaucoup de monde à pied, vélo, roller, trottinette, …et, étonnant, ils doivent avoir les lèvres gercées: jamais un bonjour. Sans doute trop proches de la ville. Nous roulons jusqu’à l’écluse de Montriscard. Un bateau y montait. Sinon circulation fluviale très calme. Demi-tour oblige, et nous revenons en sens inverse pour manger à la chariote. Langue de boeuf sauce madère pdt en chemise.
Alors que j’installais le compteur sur le tandem, une bonne dame qui regardait la chariote depuis un petit moment déjà m’aborde et me demande:"Est-ce que c’est bien?" Et je lui réponds:"Non, c’est … très bien". Elle sortait d’un side-car et visiblement était à la recherche "d’autre chose". Discussion entre passionnés………..
Nous repartons en tandem dans l’autre sens, direction Toulouse. Toujours autant de monde et de plus en plus de vélos en libre service de la ville de Toulouse. Sur notre passage, les commentaires fusent:"Oh! un tandem!!!, oh t’as vu, voilà ce qu’on doit acheter !!!" Finalement, nous n’en avons croisé qu’un seul. Aux lèvres gercées également. Mais ils avaient l’excuse d’être en tenue de sport et pas nous. Alors !!!…
Le soir retour à Venerque pour la nuit près des AMIS, mais concours de boules sur la place, alors encombrement, plus de place libre. Nous nous mettons sur le côté. Finalement, une voiture part et un AMI nous fait signe de nous avancer. Nous sympathisons, évidemment… Palabres pendant plus d’une heure sur les joies et mémoires de camping-caristes. Quoi d’autre!!! Souper tardif. Effondrement général, car 43 km de tandem dans les jambes, une première.
13.05.08.
Eveil au carillon, plus les poubelles, puis le débroussaillage!!! Grand beau temps, bonne nuit.
Promenade de village en village, sous le soleil très présent. Départ de Venarque, Montgiscard, Aiguevive, Montesquieu-Lauragais, Negra, sur le Canal du Midi.
Pour nous régaler, une soupe façon chili.
14.05.08.
Ah oui!!! un arrêt au bord d’un lac, c’est diandrement magnifique. Mais il faut penser que quand on y passe la nuit, les canards, nombreux, cohabitent avec les innombrables crapauds dans un tintamarre permanent pas possible, sans compter que la route qui mène au camping est relativement passante. Bref, ce n’était pas une nuit paisible et nous n’en ressortons pas parfaitement reposés.
Ce matin, vidange WC et désinfection des syphons qui ne sentent pas bon!!! Ensuite, Canal du Midi, direction Avignonet, … Castelnaudary..
Avignonet-Lauragais: visite du village, la tour, vestiges du pont-levis de la porte d’entrée et l’église de Notre Dame des Miracles.
Tandem le long du canal du seuil de Naurouze à Renneville. A cette occasion, nous avons pu nous prendre en photo. Quelle joie!!! Heureusement que la technique performante est venue à notre secours. Avec un retardateur de 30 secondes et 10 prises de vues.
Quelques courses à Intermarché de Castelnaudary dont une bouteille de gaz.
Midi: caille à la tapenade et poivrons grillés
Nous nous dirigeons vers l’aire de Fanjeau annoncée gratuite avec eau et électricité. L’aire en bordure de village est sympa, même si, pour vidanger, il est nécessaire de se mettre sur la route et de bloquer la circulation ou de vidanger au seau. Nous nous installons après vidange près de nos nouveaux AMIS. Le plus proche ne semble pas très heureux de notre présence. Quelques tâtonnements pour mettre de niveau, mais finalement, c’est OK. Notre allonge est trop courte pour aller jusqu’à la prise. Finalement, nous resterons au gaz cette nuit. Le village est en hauteur et la TV capte parfaitement.
Nos voisins sont un peu caustiques. C’est dû au Pastis. Mais aussi à leur profil général. Leur porte s’ouvre et se ferme à longueur de soirée. Malgré la pluie. Nous le surprenons en train de pisser derrière son camping-car.
Souper: assiette froide, crudités diverses.
15.05.08.
Bonne nuit très reposante. Ciel couvert. Vidange et plein d’eau.
Castelnaudary, à la recherche d’un bon restaurant pour déguster un cassoulet, spécialité locale. Dès que nous nous garons, nous sommes abordés par nos voisins de parking qui regardaient comment nous montions prudemment sur la marche du trottoir qui forme le parking. Ils nous disent qu’ils ont été à deux doigts d’acheter un camping-car, mais …Le temps de ces quelques mots et les épouses reviennent du marché aux fleurs. Elles visitent notre chariote et nous leur recommandons de revenir sur leurs hésitations…. Ils nous recommandent un restaurant à quelques pas. Il est encore tôt. Nous faisons un tour dans la ville avant d’aller au restaurant recommandé nous goinfrer de ce pantagruélique cassoulet dont nous n’arrivons que péniblement (mon oeil) à la fin, mais qui répondait parfaitement à notre attente: viandart, goûtu, copieux, chaud, le serveur sympa, le vin:du Fitou non filtré, parfaitement adapté. Petite mise en bouche, salade de fruit gratinée, café, thé pour sortir, juste ce qu’il ne fallait pas pour l’estomac de Marianne qui s’en trouve bouleversé dès la sortie du restaurant. Le mien non. C’est étonnant!!! C’est sans doute parce que je n’ai pas mangé la salade!!!
Après-midi, nous prenons la route sous un ciel légèrement nuageux en passant par …
Le Moulin de Villegly
Pas d’Internet, pas de TV, le trou est perdu. Nous nous couchons tôt sous la pluie.
16.05.08.
Levé tardif, ciel couvert, pluies éparses. Petit déj avec excellent pain aux raisins. Plein d’eau, vidange.
Les fraises achetées la veille au Spaar du coin étant bonnes, j’y suis retourné en vue d’en acheter d’autres. Mais il n’y en avait malheureusement plus. Il y en aurait eu, je ne sais pas si je les aurais achetées tant le magasin était enfumé par le tabac du patron, vraie locomotive. Heureusement qu’il s’agit d’un magasin d’alimentation avec rayon frais et charcuterie à la coupe. Heureusement, ces produits peuvent se vendre fumés. C’est l’avantage.
Comme le temps est à la pluie, nous nous dirigeons vers le Grand Gouffre de Cabrespine. C’est une grotte constituée essentiellement d’une seule et unique salle de la hauteur de …. la Tour Eifel!!! Impressionnant. Nous arrivons un peu tard, 11h40 et prenons la visite en cours. Le jeu de lumières est très bien organisé mais la visite se confine au haut de la salle. 8€ l’entrée 40 minutes. J’ai aperçu des fûts de vin entreposés là pour éviter l’ouillage.
A midi: seiche aux petits pois, tomate, oignon. Toujours le même régal.
Le soir, toujours ni TV, ni Internet. Coucher sous la pluie.
17.05.08.
Ciel couvert, horizon brumeux. Comme la nuit précédente, seule la première partie a été bonne.
Plein d’eau au départ. Heureusement que j’avais différents raccords, car cette fois, le diamètre était fameux!!! Usage du filtre par précaution.
Nous quittons les lieux en même temps que les occupants de la chambre d’hôtes qui dégustaient les vins avec nous hier.
Etape à Lagrasse pour vidanger. Toute nouvelle installation, très performante.
Midi: poulet basquaise + pâtes fraîches. Un peu copieux, car la portion de pâtes était de taille, le poulet aussi.
A midi, Internet nous offre son réseau et nous permet de nous mettre à jour.
Poilhes: très belle photo de Marianne à Poilhes
Etape France Passion à Portiragnes: Internet, TV, pas de pluie, achat miel.
18.05.08.
Excellente nuit, matin ensoleillé, quelques nuages. Levé matinal pour faire un circuit à vélo, le long du Canal du Midi.
Portiragnes, Villeneuve les Bezier, Bezier, Pont Canal de l’Orb, Ecluses de Fonseranes et huit escaliers de 25 m. Encore une
Nous sommes en train de nous demander comment nous allons faire pour la suite du parcours s’il n’y a plus de piste cyclable?!?!
De retour, nous testons les nécessités du petit plateau pour gravir les sentiers caillouteux qui nous hissent à notre étape France Passion. Ouf, on y arrive finalement sans trop d’efforts, mais tout de même contents d’y être après 37 km.
Aujourd’hui, exception: pas de petit plat cuisiné maison, mais canard aux cèpes stocké depuis belle lurette et qu’il fallait se décider à manger.
Oppidum d’Enserune: comme toujours au sommet d’une
Normalement, nous avions prévu de loger deux nuits de suite à la halte de France Passion de Portiragnes. C’est vrai que la Charte demande de ne loger qu’une nuit. Mais l’aire n’était pas fréquentée. Au moment de demander l’autorisation pour la deuxième nuit, le fils a glissé dans ses commentaires:"Pour autant que vous consommiez". C’est le principe de France Passion, tenus uniquement par des producteurs qui aiment que l’on passe par leur boutique, bien que ce ne soit pas obligatoire et que l’arrêt soit gratuit. Nous avions déjà effectué un achat et ne comptions sans doute pas en rester là si nous demeurions une autre nuit. Mais ce commentaire était superflu et déplacé, peu commerçant finalement. Nous n’y sommes pas revenus le deuxième soir.
Direction Saint-Pierre-sur-Mer. En route, un pont n’admet pas notre gabarit. Trop haut, trop large. Nous demandons à Tom une déviation. Pas le temps. Un retraité local nous invite à le suivre et nous emmène de village en village pour nous remettre sur la bonne voie. Gentil le monsieur.
Aire de Pissevache. D’une façon générale, à la côte, les camping-cars ne sont pas les bienvenus. Ici, le maire a fait fort. Il a aménagé une aire de plus d’un hectare, sécurisée, gardée, avec services (eau, vidange) et peu payante (5€ eau et vidange comprises) C’est assez rare que pour être signalé. Il y a du monde car à cette date, hors saison, nous sommes déjà une cinquantaine.
Promenade à pied vers le gouffre de l’oeil doux
TV et Internet 10/10
19.05.08.
Bonne nuit, un peu venteuse. Matin ensoleillé. WC niveau en alerte sur le rouge.
A midi, Marianne nous prépare une tortilla au chorizo, suivie d’une ventrée de cerises !!! C’était forcé.
Etre à la mer sans prendre un bain de soleil à la plage serait sans doute désobligeant dans l’esprit de Marianne. Nous attachons le tandem, enfilons nos maillots et partons à pied vers la plage que nous avions vue hier et ce matin, quasi déserte. Elle n’est qu’à quelques minutes. En y arrivant, nous n’avons que l’embarras du choix pour notre emplacement. L’eau a taillé des petits monticules peu pentus qui nous permettent d’être parfaitement orientés par rapport au soleil. Le vent est un peu fort et c’est non sans mal que nous étendons nos serviettes sur le sable. Nos chaussures ne sont pas de trop pour les caler et éviter qu’elles s’envolent. Le temps de nous allonger et … nous constatons que le soleil se cache derrière un nuage de taille et qu’il ne sera pas prêt de ressortir de sitôt. De plus, le vent se corse et lève des grains de sable qui forment comme une brume violente qui nous sable méchamment la peau. Nous patientons quelques instants juste pour constater qu’à l’horizon, un magnifique orage se dessine, constitué d’épais nuages sombres sous lesquels la pluie tombe déjà. Il semble se diriger vers nous à belle vitesse, que nous n’hésitons guère plus longtemps et rassemblons tous nos effets pour prendre le chemin du retour. Arrivés à la chariote avant la pluie, nous constatons que l’orage passe à côté et que le soleil persiste!!! Nous sommes clafis de sable et n’avons d’autre choix que de prendre une douche. Fort haureusement, l’eau n’est pas comptée sur cette aire, puisque dans le stationnement de nuit, un jeton d’eau est inclus. Quelles joies que le bord de mer.!!!
Nous choisissons de partir en tandem en direction du gouffre de l’oeil doux référencé sur les panneaux touristiques locaux. Hier, nous remarquions qu’il y avait deux circuits VTT, un rouge (moyen) et un noir (difficile). Arrivé à l’auberge qui se trouve sur le parcours du gouffre, ne voyant plus aucune indication, nous continuons le sentier principal et constatons que nous sommes sur le circuit rouge. Pour le plus grand bonheur de Marianne qui adore le sport intense. La dimension du chemin diminue en même temps que le format des cailloux augmente et que la pente s’accentue. Il devient prudent de mettre pied à terre. Pas pour la santé physique, mais pour celle du ménage!!! Finalement, nous avons bouclé la boucle, mais sans passer par le gouffre de l’oeil doux que nous n’avons donc pas vu!!! Retour au camps de base, juste avant la pluie, le déluge même, jusqu’à la tombée de la nuit. Suivie d’un vent violent persistant qui a agité notre nuit.
20.05.08.
Soleil un peu voilé, vent violent.
Partons en vidangeant. Sur l’aire, je suis suivi. Je dois donc faire au plus vite. Brancher l’eau - mettre le jeton - ouvrir la vanne - vider la cassette des wc - rincer - mettre le solvant - fermer la vanne - ranger le tuyau - refermer le clapet du réservoir d’eau - tout ranger dans la malle - refermer à clef - céder la place… Ouf ça marche, c’est fait, rapido. Nous partons pour le petit marché, racheter un peu d’olives, quelques fruits et légumes, puis direction Carrefour pour quelques courses. La fille devant nous à la caisse téléphonait visiblement paniquée. Sa voiture était à sec et les pompes (stations services) qu’elle avait visitées à Narbonne étaient à sec également. Elle s’adressait à un ami pour savoir si elle pouvait avoir quelques litres de gasoil s’il lui en restait!!! Emotion!!! En effet, au JT, on annonçait que les marins pêcheurs pour faire pression sur le gouvernement bloquaient les accès aux entrepôts pétroliers portuaires afin d’obtenir des compensations sur la hausse du prix du gasoil. De ce fait, nous sommes attentifs et remarquons que les pompes affichent "en panne" au moins pour le gasoil. Nous interrogeons Tomtom sur le nombre de km qu’il nous reste à faire, voyons ce qu’il nous reste dans le réservoir. Ca devrait aller. Mais pour plus de sécurité, nous cherchons à faire le plein. A la sortie de Narbonne, une station peu fréquentée, plus par les poids lourds, était en service. Nous avons pu y accéder et nous ravitailler. Ouf!!! Il ne nous manquait que 10 litres. Trangquille!!!
Après-midi, nous faisons le tour des deux salins: très beaux.
L’effet du vent sur un tandem se ressent aussi fort sur la direction que lorsqu’on conduit une remorque sur l’autoroute.
La vue est magnifique. Les pins maritimes sont tordus par le vent. Par moment, nous avons le vent dans le dos et il nous semble alors que le courant dans le canal s’accélère. C’est simplement les vagues qui se forment et qui donnent cet effet. Nous avançons entre 16 et 25 km/h selon le vent. Ce n’est pas toujours simple de garder l’axe, l’alignement, lors des rafales. Arrivés à Port la Nouvelle, nous mettons pieds à terre pour soulager nos fessiers qui se ressentent de l’effort fourni, juste quelques instants, le temps de reprendre le chemin en sens inverse, puisqu’il n’y a qu’une voie d’accès pour cette île. Mais les sensations ne sont pas les mêmes. Nous pensions, lors de l’aller, avoir le vent de travers. Certes, mais c’était du travers arrière. Maintenant au retour, c’est du travers avant. Et compte tenu de la force du vent, ce n’est pas rien. Ce vent continu, c’est comme une côte qui n’en finit pas. L’effort est permanent. Nous avançons entre 9 et 12 km/h avec rarement une pointe à 15. Nous sommes sur le 2° plateau en 4°. Il y a l’air que les habitants sachent combien c’est pénible, car les rares voitures qui viennent en face se garent toutes pour nous laisser passer. Exceptionnelle courtoisie.
Un peu fourbus, nous arrivons à la chariote et décidons de retourner à Pissevache. Il est un peu tard. L’employé à l’accueil avait sans doute déjà fait ses totaux de la journée, car il a fait mine (sympa) de ne pas nous voir arriver. Une fois installé, nous avons machinalement vérifié les niveaux, car au courant(e) de la journée nous avions constaté une fuite aux toilettes. La cuvette se remplissait d’eau, anormalement. Inconvénient, car, ça consomme inutilement notre réserve d’eau, ça emplit nos toilettes et si on ne s’en rend pas compte de suite, ça déborde dans la douche. (eaux propres, mais tout de même). A signaler. Donc en vérifiant nos niveaux, nous constatons que la cuve d’eaux usées est presque pleine. Or, nous avons vidangé ce matin. ??? Il s’avère que, voulant faire vite et bien parce que j’étais suivi, j’ai fais le plein d’eau et vidangé les toilettes sans vidanger la cuve des eaux usées!!! En arrivant, nous soupons, regardons le JT, puis repartons vidanger,… sinon la douche de demain aurait fait débordé la cuve.
21.05.08.
Bonne nuit, encore venteuse, mais moindre. Soleil au lever.
Passage à l’Office de Tourisme et au petit marché, en tandem. Retour pour midi: paupiettes de volaille, poivron mozarella.
Départ pour Gruissan. Arrêt à l’Office de Tourisme de Narbonne Plage pour trouver quelques renseignements sur les circuits vélos. Dégustation d’une excellente glace à Gruissan (cornet trois boules). Parcours en tandem de Gruissan à Narbonne. Retour au camp, vidange.
22.05.08.
Bonne nuit. Soleil au lever. Pas de vent.
Nous faisons le point pour l’étape du retour, prévue par Marseille et les dernières visites du Canal du Midi.
Système permettant de passer le Libron en crue. Ouvrage technique remanié. Il n’est en usage que lors des crues et sert d’une part à maintenir la navigation sur le canal et d’autre part à éviter l’ensablement du canal par la crue du Libron.
Comme beaucoup, nous nous arrêtons le long de la grand route en bord de mer pour le repas de midi: ravioles au fromages italiens.
Retour en passant par chez Jordane et Alex. Dégustation d’un repas indien, très bon, et découverte d’un vin blanc acheté en route (deux ans de fûts sans ouillage)(si vous suivez bien, vous pouvez dire quel vin !?). S’il avait été dégusté à l’aveugle, il n’est pas dit qu’il aurait été identifié comme blanc. Retour de nuit, sans problème, après une soirée toujours trop courte.
Epilogue.
La visite du Canal du Midi ne peut s’envisager qu’en bateau, à pied ou à vélo. En voiture ou en camping-car uniquement, on passe à côté de trop de merveilles. Nous avons eu la chance de profiter du tandem accroché à l’arrière de la chariote pour la première fois. Ce fut un vrai régal. D’une part, Marianne qui appréhende le vélo est vraiment en confiance (relative) sur le tandem, ce qui nous permet de visiter une région bien plus en détail et plus agréablement, pourvu que la pluie nous épargne. De cette manière le nombre de kilomètres journaliers parcourus en chariote se réduit considérablement, ce qui est toujours une bonne chose. Nous reconduirons (sans jeu de mots) cette façon de faire qui nous a été particulièrement agréable, sauf à nos fessiers un peu endoloris par manque d’habitude. Mais paraît-il, ce serait propre aux parcours à plat. Vivement le prochain parcours s’il est accidenté, les fessiers seront épargnés, mais pas les mollets!!!
Degustations de vins en Belgique.
mars 12th, 2008Prologue.
Depuis quelques années, nous présentons des vins en dégustation chez le particulier. Pour cela, nous revenons en avion et disposons d’un véhicule qui est stationné près de l’aéroport. Nous logeons chez des amis qui nous hébergent gracieusement et qui mettent leur domicile à notre disposition presque comme une cité dortoir. Chaque dégustation a lieu le soir, excepté le dimanche, et les retours sont d’autant plus pénibles qu’ils sont tardifs et éloignés puisque les dégustations sont réparties dans toute la Walonnie. Nous remontons cette fois pour tester la possibilité d’organiser une tournée de dégustations en chariote, mais ceci de façon secondaire, en maintenant le plaisir du tourisme, cette fois en tout cas. Advienne que pourra.
Détails en style laconique.
28.02.08.
Quelques travaux divers à la chariote pour le confort du voyage en Belgique, mais aussi les suivants:
- mise en place d’un thermomètre intérieur/extérieur à pile;
- installation de paillassons sur les marche-pieds gauche et droit;
- Rain-X (produit hydrophobe, permettant de rouler sans essuie-glace)sur le pare-brise. Pour la Belgique, ça s’impose;
- déploiement de l’antenne tv qui était restée dans sa position "fermée" comme dans l’emballage.
Ensuite, déchargement de tout ce qui est inutile pour faire place aux cartons de vins. Nous débarquons la table pliante, les deux fauteuils, le tuyau enrouleur, le coussin de Bubu. Chargement des vins: 12 cartons dans la malle arrière, 6 dans un siège, 2 dans l’autre, 24 verres sous l’évier, la glacière dans la penderie avec 24 verres dedans!!!
Le matin le ciel était bleu, mais il s’est couvert au fur et à mesure de l’avancement de la journée. Nuit bercée par la douce mélodie des gouttes d’eau.
29.02.08.
Au matin, ciel couvert, humidité 100%, venteux.
Arrivée à Hamoir. Découverte du site de service. Nous mangeons d’abord pour être sûrs de vidanger le maximum.
Ravioles à la tartiflette.
Pour vidanger, super! l’aire a un trou de vidange sur une piste coincée entre une palissade en L et un gazon. Enlisement dans le gazon!!! Le premier bain de boue de notre thalassa!!! Nous nous en sortons en quelques manoeuvres, mais s’il pleut à nouveau, il n’est pas certain que nous puissions y revenir sans soucis.
Chez Claude et Liliane, nous garons la chariote sur le parking en prenant soin de corriger le niveau. Souper. Spectacle TV. Pirette sur grand écran, dans ronflements généralisés. Sympa la gériatrie.
Nuit un peu agitée par le programme dynamisant de la thalasso intense: vent, grêle, pluie, éclairs, tonnerre, et chute d’oreiller…
01.03.08
Petit déjeuner à 9h30 au chalet. A midi, boulettes frites avec J-B et Amélie, Claude et Liliane à la friterie du coin. C’est le culturel et nécessaire retour aux sources. Promenade en BMW en Ardennes. Brantano à la recherche de chaussures, indispensables, villages
02.03.08.
Nous allons finalement la faire à Malmédy, aire de services spacieuse, manoeuvres aisées.
Après midi, chez J-B et Amélie, dégustation d’une Shouffe,(bière typique et bien alcoolisée) balade en Jeep dans les villages alentours, secoués comme il se doit.
Soirée télé, Claude François et William. les autres ronflent à nouveau.
03.03.08.
Visite à Madame Bodson, Sisi, Ivan, rangement des vins, … Le soir, première dégustation chez Marc André à Aywaille. Logement sur l’aire de Hamoir, très éclairée et baptême de neige. Nous avons préféré ne pas retourner au chalet dont l’accès est en pente par cette soirée de risque
04.03.08.
Vidange WC à Hamoir, vidange eaux usées à Tihange après visite chez Guy et et Mimi. Braserade de filet de porc estra estra estra. Nous avons fait la visite de la chariote, mais pas moyen de décider Mimi qui reste toujours craintive au sujet des stationnements.
05.03.08.
Cool de chez cool. Guy au boulot, après midi, les femmes au centre commercial, pendant que j’allais, liberté totale, chercher le vase à décanter chez Dany à Vaux Bordet. Il me l’avait trouvé chez un antiquaire et conservé depuis plusieurs mois. Belle pièce mon général.
Boulettes à la liégeoise + frites + Lauribert Cuvée spéciale.
06.03.08.
Vidange à Tihange, plein d’eau chez Guy. Resto espagnol.
07.03.08.
Visite à Philippe et Pat durant la journée. Palabre sur problèmes en cours. Ambiance un peu tendue, surtout Phil. Pat sereine et radieuse!!! Visite à Marc et Monique le soir. Phil nous y rejoint.
08.03.08.
Dégustation de vins à Limbourg.
09.03.08.
10.03.08
Visite des ascenseurs de Streppy Bracquegnies. Non seulement le ciel était bas, mais il n’y avait pas un seul bateau malgré que nous ayons patienté en mangeant sur place pour attendre, attendre, attendre bien entendu sous la pluie…
Sur les deux objectifs touristiques, parfaite réussite!!!
11.03.08.
Dégustation de vins à Huy.
12.03.08.
Retour par l’autoroute jusque Preny, comme à l’aller. Il y avait du pain et du lait, délicieux. Nous achetons une roue complète de fromage à partager à domicile.
Passons par Lyon pour déposer l’appareil photo en panne de flash et faisant du bruit. Sans doute un troll prisonnier.. Récupérons Bubu. Retour en soirée.
Epilogue.
Sur cinq dégustations prévues, deux ont été annulées. Mais qu’à cela ne tienne!!! Nous pouvons tirer un bilan, puisqu’il s’agissait d’un essai, d’une tentative, une expérience. Moins d’agréments pour ce voyage plus professionnel. Moins de stress pour ce voyage professionnel qui comportait plus d’agréments!!! Les dégustations sont possibles via la chariote. Les verres sont faciles à laver dans la chariote, malgré le peu d’eau. Les vins à déguster peuvent être transportés pourvu qu’il ne fasse pas chaud. Le froid n’est pas une difficulté. Le frigo nous suffit pour rafraîchir les vins de la dégustation qui seront transportés dans une glacière électrique 220/12 volts. Et en fin de soirée, nous avons beaucoup moins de kilomètres à parcourir, et d’autre part, le lendemain matin, pas de contrainte d’horaire. La plus grande difficulté est de trouver des endroits de stationnement sécurisés près des dégustateurs.
A renouveler, avec une finale plus touristique, juste pour le plaisir.