mardi 25 septembre 2012

2012 La forêt de Saou


21 septembre 2012
Sans nous presser, nous préparons la chariote en matinée pour un départ relax. Nous n’allons pas loin, c’est donc inutile de nous mettre dans l’urgence.
Vers 10 heures, le véhicule est prêt et nous programmons Tomtom pour qu’il nous entraîne vers Saou. Directement, nous le contrarions en nous dirigeant vers la boulangerie Marie pour aller chercher deux pizzas, objet de notre premier repas de midi. En chemin, nous nous arrêtons à l’abbaye d’Eyguebelle pour la visiter et déguster les produits, sirops et autres. Nous nous stationnons au parking devant les installations. Comme à chaque arrêt, nous mettons le gaz. Mais le frigo ne veut pas s’enclencher, malgré moultes insistances. Nous remarquons alors que les Leds à l’interrupteur de l’électrovanne ne sont pas allumés. Il n’y a donc pas de courant sur le circuit gaz. Or, quelques travaux viennent d’être effectués sur le frigo, en vue de placer un ventilateur pour accélérer l’échange thermique à l’arrière du frigo. Comme nous ne sommes pas encore bien loin de Bollène et qu’il n’est pas trop tard, nous rebroussons chemin et retournons à l’Atelier de Provence qui a effectué les derniers travaux. Arrivés sur place l’accueil est toujours aussi bon. Ils ne comprennent pas que nous puissions manquer de courant. Finalement, en cherchant avec eux, je trouve deux cosses qui ne sont pas branchées derrière l’interrupteur. Et ça marche. L’opération aura donc été de courte durée. Il nous reste donc à reprendre notre route. Nous passons par le val des nymphes et nous mangeons les pizzas achetées ce matin. Les assiettes grasses nécessitent un peu d’eau chaude pour la vaisselle. Cette fois, c’est le chauffe-eau qui est récalcitrant. Pas moyen de le démarrer avec le GPL. Plusieurs essais restant en échec, nous passons au butane et ça marche. Le GPL est remis en route et ça tient. Ouf !
Vers 14 h nous sommes devant l’abbaye d’Eyguebelle et nous nous y stationnons pour la deuxième fois. La visite est libre, relativement brève. Nous dégustons quelques sirops et nous achetons quelques bouteilles de vin d’apéritifs originales pour offrir lors de notre prochain retour en Belgique.
A Saou, nous visitons l’Office de Tourisme qui nous indique quelques balades à pied dans la forêt de Saou. Entre une et six heures, nous déclinons la dernière et en emportons quatre. Comme il est tôt, nous prenons le temps de faire la plus courte, d’une heure qui nous permet de découvrir le site. La forêt de Saou est juchée dans le plus haut synclinal d’Europe. C’est une cuvette de 2 km de large sur 12 km de long.
Nous nous installons à l’aire de Puy-Saint-Martin. La nouvelle antenne fonctionne et nous captons les chaînes essentielles. Le réglage n’est pas trop ardu.
Photo 460-2021




22 septembre 2012
Bonne nuit, malgré le bord de la petite route. Levé poussif. Le chauffe-eau n’a pas fait des siennes. Nous faisons le tour du village, passons à l’Office de Tourisme, mangeons des boulettes de sanglier au vinaigre et mettons le cap sur la forêt de Saou pour une superbe balade annoncée de deux heures et demie que nous torchons en deux heures d’un bon pas. Il fait beau et nous marchons en sueur. La vue est belle sur le synclinal perché le plus élevé d’Europe. Nous prenons quelques photos par les rares trouées que la végétation nous laisse sur le panorama.
Bubu est au repos, il lui reste un mois de grossesse. Nous sommes toujours à l’affût d’un appel de sa part, car la fin de grossesse est incertaine et les sages-femmes se contredisent sur le terme.
Retour à Puy-Sin-Martin où nous prenons un autre emplacement. Nous passons au super-U pour acheter jambon et fromage en vue de la préparation des sandwichs de demain pour la ballade de 5 heures sur les crêtes dans la forêt de Saou.
Photos 461-2022 à 2029








Dimanche 23 septembre 2012.
Bonne nuit à Puy-Saint-Martin.
Forts de notre expérience de balade de la veille (2h30, 7 km, 200m de dénivelé), nous décidons d’entamer celle de 5h, 623 m de dénivelé, 11 km. Nous partons par l’arrière du parking du sable blanc et entamons rapidement une montée sur un chemin confortable et large. Mais la montée s’accentue rapidement et le chemin, de large devient étroit, de confortable devient caillouteux. Nos godasses ne sont pas confortables. Nous devons placer des pansements aux talons d’Achille. Nous prenons rapidement de l’altitude et constatons que notre entraînement de la veille ne vaut absolument rien. Certes quelques km en plus ne nous effrayaient pas, mais le dénivelé prend tout son sens. Nous sentons les muscles, tendons et ligaments qui s’échauffent et menacent nos corps meurtris de représailles. Qu’importe, nous persévérons et arrivons, non sans peine au Petit Pomerolle. La vue est vraiment très belle. Dommage qu’il n’y ait guère de soleil et que la brume gâche les possibilités de photos. Nous faisons une pause pour le casse-croûte préparé avant de partir et composé de sandwichs garnis. Contrairement à la veille, nous sommes partis avec un sac à dos et de l’eau. Mais à ce stade du premier tiers de la balade, nous aurions déjà bien avalé la maigre petite bouteille emportée. La suite est une montée encore ardue. Nous sommes piégés et contraints de subir nos souffrances. Le pas se fait plus lourd, mais nous avançons en rigolant de notre calvaire choisi. Pas d’autre sommet avec un joli panorama. Les sous-bois de charmes sont majestueux, car non exploités depuis de très nombreuses années. Les arbres morts jonchent le sol montrant que la forêt effectue elle-même sa sélection naturelle. L’environnement est de qualité, mais nous sommes étonnés de ne voir et d’entendre que de très rares oiseaux.
Nous trouvons maintenant le chemin de la descente, mais nos espoirs de soulagement dans cette marche forcée sont vains. En effet, l’effort constant pour choisir l’emplacement du pas en vue de ne pas glisser est constant et demande des efforts des genoux permanents. Les talons d’Achille restent malmenés. Il nous semble que notre salivé s’épaissit au point de ne plus nous désaltérer. Nous faisons une pause à un arrêt pique-nique et terminons ce que le glaçon admet de nous délivrer comme eau dans notre petite bouteille.
L’arrivée à la chariote après moins de cinq heures de marche est considérée comme un heureux soulagement. En moins d’une demi-heure, nous nous enfilons deux litres d’eau. Une bonne douche nous semble salutaire.
A l’avenir, nous serons plus réservés.
Retour à Puy-Saint-Martin où nous passons la nuit pour la troisième fois.
Photos 462-2030 à 2032





Lundi 24 septembre 2012.
Nuit agitée par des orages violents, avec pluie diluvienne et tonnerres de proximité. Le sommeil a été agité. Nous avons dû refermer les écoutilles. La pluie s’est calmée au matin laissant en matinée de gros nuages  alternant avec de petits coins de ciel bleu. Nous mangerons sur place pour reprendre la route tout doucement vers nos pénates, dans la crainte que les orages aient été aussi violents à domicile et n’aient à nouveau inondé la maison ou raviné le chemin de Chabrières.

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