vendredi 11 septembre 2015

2015 Balade sud Provence


JEUDI 3 SEPTEMBRE 2015
Nous voici prêts à partir, les pleins sont faits et le tandem est cadenassé, les balades pédestres et vélo sont enregistrées, les coffres sont pleins de nourriture, nous pouvons y aller. Il est 9h45 quand nous prenons la route. Pas de faux départ ; Direction chez Marie pour acheter deux pizzas et aux halles pour des nectarines dures comme des pommes. Puis en route pour Comps.
A midi, nous nous régalons des deux pizzas, l’une au chorizo, l’autre à la tartiflette pour 5,40€ les deux.
Vers 14h20, après m’être entretenu de façon sérieuse avec le GPS Dakota de rando, nous partons pour une balade incertaine le long du Gardon. Incertaine, car les précédentes balades se sont terminées avec quelques douleurs dues au gonflement des pieds et des jambes sans savoir trop à quoi cela pourrait être dû. Mais pour mettre les chances de notre côté, nous ne forçons pas le pas et marchons cool. Le long du Gardon, à l’occasion d’une cascade, nous observons un escalier à poissons qui leurs permet de remonter le courant sans encombre.
Au cours de cette balade, nous revisitons l’abbaye troglodytique de Saint Roman, creusée dans la roche. Nous réussissons particulièrement bien avec un joli rayon de soleil. L’entrée est de 5,50, soit 11 €. Je donne 20. Le gars me rend un billet de cinq et une kyrielle de pièces de 50 centimes que j’enfourne dans ma poche. La visite nous plaît vraiment. Les roches sont taillées, ciselées, les jeux de lumière sont magnifiques.
Les pieds ne gonflent pas. C’est merveilleux !!!
En fin de balade, nous nous arrêtons à la terrasse d’un bistrot et buvons un Schwepp’s rafraichissant. Au moment de payer, le gars du bar me dit que c’est cinq euros. Nonchalamment, j’attrape toutes mes pièces de 50 centimes et lui dit que le compte y est. « Pas de problème » me dit-il, les prenant et les mettant d’amblée dans sa caisse.
Le soir, juste les infos, un peu de lecture et coucher hâtif.
Photos 833 - 871
 















 
 
VENDREDI 4 SEPTEMBRE 2015
Nuit moyenne.
Un peu plus tôt que d’habitude, nous sortons de notre torpeur pour reprendre un nouveau départ en balade. Les sentiers sont larges et nous semblent être des autoroutes. Ce sont des chemins de défense contre les feux de forêt. La balade est belle mais d’un charme moyen. Il semble que nous ayons trouvé la bonne vitesse de croisière car les douleurs restent absentes dans les jambes. Marianne se fait tout de même manger par les moustiques ou autres insectes du genre.
Nous prenons notre itinéraire routier qui nous mène aux Antiques de Glanum près de Saint-Rémy-de-Provence. Il s’agit d’un site archéologique gallo-romain découvert en 1921 à la suite de la chute d’un olivier en plein champs qui a permis de révéler la présence de vestiges importants. Aujourd’hui, les fouilles ont révélé approximativement deux hectares, soit un dixième de l’existant supposé. Guislène notre guide n’est pas un foudre de guerre. Elle ne motive pas trop à la visite mais nous ne savons pas trop si ce ne sont pas les limites de son savoir qui sont en cause, car elle ne semble pas apte à répondre aux questions simples.
T out en déambulant, je mets la main à la poche où je trouve un peu de monnaie. Et là (tardivement, certes) tilt. Je constate que j’ai estampé le barman d’un euro la veille, car il n’y avait que huit pièces de 50 cts et non dix.
Les moustiques sont toujours de la partie et Marianne déguste toujours.
Nous reprenons la route vers Fontvieille près du moulin de Daudet et envisageons de balader demain.
Photos 872 – 892
 











 
 
SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2015
Nous nous rendons au moulin de Daudet qui se trouve à quelques dizaines de mètres du parking. Nous y étions déjà venu voici belle lurette et avions un autre souvenir de son environnement. Est-ce la mémoire qui nous joue des tours ou l’environnement qui a changé ? Qui nous le dira ? Nous continuons dans les bois du massif forestier selon une rando GPS que nous avons téléchargée avant le départ. En chemin nous rencontrons un panneau qui nous informe que les balades dans les bois doivent être précédées d’une autorisation en téléphonant au numéro indiqué. Mais notre chemin prend une autre direction et nous poursuivons. La balade suit une fois encore des sentiers DFCI et d’autres également. L’environnement est joli mais pas exceptionnel. Il y a de nombreux pins déracinés. Et aujourd’hui encore il y a du vent.
En chemin, nous remarquons que le Dakota nous montre que la rando fait une boucle en HUIT. Le temps d’envisager si nous faisons la boucle longue ou la courte et un passant nous accoste pour savoir ce que nous recherchons. Nous faisons le point avec lui et il nous avertit que notre présence n’est autorisée dans ces bois que jusqu’onze heures ! Il est 10h50 et il nous reste trois km à parcourir. Il nous conseille de ne pas traîner en route. Nous rentrons cependant sans encombre. Et heureusement, car j’avais oublié que le Dakota consommait des piles et je n’en avais pas de rechange. L a boucle « Longue » avec le viaduc sera pour une autre fois.
De retour, nous prolongeons notre séjour au parking pour une nuit supplémentaire et allons faire le tour du village. Nous visitons les extérieurs du château où Daudet séjournait. Au retour nous faisons quelques petites courses, essentiellement yaourts et desserts.
Photos 893 à 902
 




 
 
DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2015
Bonne nuit
Un peu tard, nous quittons les lieux pour nous rendre à l’aqueduc et aux ruines de la meunerie de Barbegal. Là aussi, nous y étions déjà passés et les lieux sont tels que dans nos souvenirs. Avec en plus de nombreux verres brisés sur le parking. Prudence, donc ! Marianne veille.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour visiter l’abbaye de Montmajour. Exceptionnel en grandeur et majestuosité :  tout cela pour 48 moines qui devaient y jouer à cache-cache. Les lieux sont exceptionnels, pas très sereins en fonction de la fréquentation. 7,50€ tout de même.
Arrivés aux Saintes-Maries-de-la-Mer, nous nous rendons au camping où règne un fumet d’égout provenant sans doute de la station d’épuration proche en plein dans l’axe du vent. Nous allons faire une petite balade à pied et un peu de lèche-vitrines en ville, manger une bonne glace artisanale et monter sur le toit de l’église.
Retour à la chariote pour un peu de lessive.
Photos 903 à 969
 





























 
 
LUNDI 7 SEPTEMBRE 2015
Nuit moyenne.
Ce matin l’activité principale était la visite du marché place des gitans. Joli marché, mais pas très grand. Etonnamment, n’y trouvons pas de carottes pour nos petits apéros. Marianne y trouve un joli sac banane en cuir en remplacement de celui qui lâche ses coutures. Ainsi qu’une paire de ciseaux à ongles et un taille crayon pour le maquillage.
Nous profitons d’être en ville pour y manger un morceau. Ce n’est pas le choix de restaurants qui manque. Un peu difficile de choisir. Nous nous arrêtons pour un risotto de poisson servi en poêle pour deux personnes. Pas moyen d’en arriver à bout. Très bon, pas trop cher. Juste un café et un thé avant d’aller manger une bonne glace chez un des nombreux glaciers de la ville.
En rentrant nous passons une paire d’heure au bord de la piscine. La piscine est annoncée « chauffée ». Mais on ne dit pas à combien. Il semble qu’avant de quitter la maison, notre piscine était plus chaude au moment où nous l’avons bâchée. Ici, elle doit culminer à 21°C. C’est effectivement rafraîchissant. Le nombre de lits de plage est particulièrement restreint. Dès lors qu’il s’en libère une paire, les estivants arrivent comme des mouches dans la seconde qui suit pour les récupérer. Même pas le temps de se lever.
Nous rentrons à la chariote où des volées de libellules et de moustiques nous attendent. Les assaillants sont en nombre et rentrer le linge qui sèche s’avère mission difficile.
Selon les endroits où nous nous trouvons dans le camping, les odeurs d’égouts peuvent être tenaces. Une station d’épuration jouxte le camping. Qui des deux s’est installé le premier. Quoi qu’il en soit, le second a eu tort.
Photos 970 à 975
 
 
 
MARDI 8 SEPTEMBRE 2015
Nuit moyenne.
Ce matin levé tardif. Départ en tandem vers le phare de la Gachole. Nous prenons le temps de quelques réglages pour ce premier voyage en tandem depuis longtemps, avec un nouveau guidon et de nouveaux Pampers pour éviter de se casser le cul sur les selles.
Le paysage est vraiment beau. C’est la vraie Camargue avec de nombreux flamants roses, des aigrettes, des chevaux au loin… mais également une cohorte de moustiques des plus virulents. Le léger Mistral les empêchait de nous suivre durant notre déplacement. Mais le moindre arrêt et c’est l’attaque en règle. Au phare nous nous arrêtons et ils nous submergent. Marianne n’arrête pas de les chasser de mon dos. Mais j’ignore qu’elle a le dos découvert. Et que le répulsif qu’elle a mis n’est pas arrivé jusqu’à son dos. A l’arrivée, c’est une constellation de pustules sur son dos. 13 km jusque-là. Les guides annonces trois heures pour l’aller-retour. Est-ce bien possible. Nous y allons au rythme d’un sénateur et bouclons en deux heures.
C’est un peu tard que nous mangeons un wok de sanglier aux légumes miel vinaigre balsamique et soja.
Ensuite, je me pose et tente de fermer les yeux. Marianne m’abandonne le temps de la lecture et n’ose pas me réveiller alors qu’elle avait envie d’aller bronzer au bord de la piscine. Comme je ne dors pas elle m’entend tourner les pages de mon livre et vient me faire part de son envie ainsi refoulée. Mauvaise compréhension. Dommage.
Il n’empêche, nous retournons en ville pour acheter quelques yaourts et manger une bonne glace, en passant par le port pas très joli.
Photos 976 à 978
 


 
 
MERCREDI 9 SEPTEMBRE 2015
Excellente nuit.
Nous quittons les Saintes-Maries-de-la-Mer en vue de rejoindre le Grau-du-Roi au camping des Jardins de Tivoli 4 étoiles. Chaque emplacement bénéficie d’un bloc sanitaire, même les bungalows. Nous trouvons un emplacement rikiki mais assez grand pour la chariote. Il faut manœuvrer pour y entrer. Il est plat, pas besoin de caler. Le bloc sanitaire porte son nom, mais il semble dater de l’an quarante et le sable s’y est un peu accumulé. L’eau y est très chaude à la douche, mais il n’y a que l’eau froide aux lavabos.
L’après-midi, Fernand et Alice viennent nous rejoindre. Et durant que Marianne et Alice se prélassent à la piscine, nous partons Fernand et moi en tandem à la découverte de Port Camargue et de l’Espiguette. Les plages sont magnifiques et gagnent vraiment à être connues. Les Marinas sont de jolis appartements donnant d’un côté sur la terre de l’autre sur la mer. Réservé à ceux qui, idéalement ont un bateau. Le tandem s’en va bon train et nous regrettons de ne pas y avoir mis l’horloge pour connaître les paramètres de déplacement. Nous ferons mieux demain.
Le soir Fernand et Alice nous invitent à manger dans leur appartement du Grau. C’est Fernand qui cuisine son plat favori. Il s’agit de déposer sur une sole allant au four une côte de porc, une saucisse, des rondelles de courgette, des poivrons et des patates, d’épicer le tout et d’enfourner le temps que cela cuise. Le tout est livré à table en 45 minutes. Simple et excellent. Nous arrosons le tout d’un Flaveur 2004 apporté pour la circonstance. La soirée est bonne et détendue.
Pas de photos
 
JEUDI 10 SEPTEMBRE 2015
Excellente nuit.
Le matin, nous faisons de petites courses en tandem. Le super U est à deux pas. Et après-midi, nous remettons cela. Fernand et Alice nous rejoignent pour casser la graine. Pour la peine, nous prenons le temps de sortir la table et les chaises de la soute puisqu’il fait beau. Et le soleil étant même de la partie, nous déployons l’auvent pour manger à l’ombre. Au menu, cuisses de  poulet rôties, taboulé, salade de tomate mozzarella.
Après-midi, les femmes vont faire un peu de shopping. Et les mecs repartent en tandem en prenant soin de fixer le GPS sur le vélo pour connaître les vitesses et distances parcourues. Nous passons par la tour carbonnière et nous y arrêtons. Les piles récemment chargées faiblissent à vue d’œil dans le GPS, mais une nouvelle fonction nous annonce le temps qu’il reste avant qu’elles soient plates. Ces piles rechargeables deviennent vieilles et ne tiennent plus la charge. Il va falloir faire le tri et en reprendre de nouvelles. Au final, nous parcourons la région à la vitesse moyenne de 19,4 km/h et parcourons 41,41 km. Je n’ai pas mal l’épaule durant le parcours.
Au retour, nous nous mettons d’accord pour remettre le vélo en place et attendre les femmes ; Mais malheureusement, je constate que j’ai oublié d’emporter les clefs en partant. Nous restons donc condamnés dehors et allons voir jouer aux boules en attendant le retour des femmes et leurs nombreux cabas avec leurs courses du shopping. Mais elles reviennent finalement les mains vides. Le Grau n’a pas excité leurs points G.
Pas de photos
 
VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2015
Très bonne nuit.
Nous reprenons la route car la météo se dégrade. Direction : le bercail. Le voyage est écourté car la suite se passait notamment autour de lac du Salagou dont l’environnement demande un parfait soleil pour en profiter pleinement. Nous y reviendrons prochainement. Nous aurons d’autres occasions.
Pas de photos
 

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