samedi 6 février 2016

2016 Promenade de diversion à Aigues Mortes

LUNDI 1° FEVRIER 2016
Pris par la préparation de l’anniversaire de Liliane Lapierre (60 ans) nous ne sortons pas la Chariote. Car en effet, il faut répéter le sketch des Trois Cloches et le mettre au point. Finalement, l’anniversaire se passe bien et Liliane en est heureuse et contente. Le temps de ranger la salle le lendemain et nous pouvons nous en aller quelques jours espérant que la fenêtre météo annoncée tienne le coup, car nous dégustons un ciel couvert depuis plus de deux mois.
Normalement, nous partions pour le lac du Salagou. Mais Chantale nous ayant proposé de nous rencontrer en route (Ils partent ce début de semaine également pour continuer l’itinéraire interrompu par l’accident lui ayant cassé une jambe). Nous quittons donc la maison en laissant le courrier du voisin sous la terrasse afin qu’il le trouve en notre absence, en ignorant la réunion de chantier qui se déroule chez ces mêmes voisins. Il est neuf heures lorsque nous prenons la route. Et cette fois sans faux départ. Nous souhaitons ignorer les autoroutes et réglons Tomtom en conséquences jusqu’à l’aire de Pissevache à Saint-Pierre-la-Mer. Le soleil est timidement de la partie. Nous dévions de l’itinéraire principal et jouons avec les pieds et la patience de Tomtom en essayant d’éviter Montpellier. Mais peine perdue, nous y passons tout de même.
En route, nous nous arrêtons pour manger une pizza de chez Marie, au Roquefort pour moi, aux lardons pour Marianne. Nous arrivons à l’aire de Saint-Pierre-la-Mer presque déserte. Un système de paiement automatique est en place. Nous prenons notre ticket. Une fois installés nous regardons si notre nouveau témoin de charge de batterie est fiable. En effet, fin de l’an dernier, nous avons eu un problème et avons été contraints de remplacer la batterie. Afin d’en surveiller la charge et la décharge, j’ai trouvé et acheté un petit indicateur exprimant en % la capacité de la batterie. Mais il faut pour cela que le panneau solaire soit hors service. C’est donc soit dans le noir, soit en enlevant le fusible du panneau solaire que nous pouvons analyser, étudier, observer la consommation et la capacité résiduelle de la batterie. Bien entendu, à notre arrivée, elle affiche 100%. Mais au cours de la soirée avec le chauffage (ventilo) l’éclairage et les électrovannes du GPL, elle chute doucement à 94%. Le soir, la TV n’arrange rien. Et nous avons sans doute consommé une petite pointe avec l’antenne parabolique qui ne trouvait pas le satellite.
Finalement, nous allons au lit tôt espérant passer une grosse nuit d’un sommeil réparateur après la courte nuit de l’anniversaire de Liliane. Ce qui fut fait.
Pas de photos
 
MARDI 2 FEVRIER 2016
Très bonne nuit malgré le vent. Réveil poussif et tardif. Mais personne ne nous attend…
Le matin nous observons régulièrement la consommation électrique pour voir si le sèche-cheveux ne serait pas la cause de la mort de la batterie. Mais il semble que non.
Marianne se rend compte que la toux de la veille irait plutôt en s’aggravant. Que ce ne serait pas de l’asthme, mais une autre affection respiratoire. Par chance, nous trouvons de la Cortisone dans la pharmacie et en prend un comprimé.
Nous préparons le tandem et allons faire une balade vers le marché qui ne présente qu’une échoppe de fruits et légumes. Nous tirons tout droit et profitons des nouvelles pistes cyclables qui longent la côte jusque l’aire de Narbonne plage. Au retour, Chantale nous appelle et annule le rendez-vous. En effet, ils sont malades tous les deux, fiévreux et tremblotants. Ils ne partent pas et attendent le médecin.
Nous rentrons et rependons le tandem.
A midi, traditionnel croque-monsieur, triple cette fois pour cause de taille inférieure du pain ! Délicieux comme chaque fois.
Après-midi, la sieste fait disparaître le soleil, et outre une petite bricole sur le vélo, restons au stationnement pour éviter un sur-refroidissement à Marianne.
Pour souper, yaourts aux fruits.
En soirée, l’antenne nous joue des tours. Normalement, elle s’oriente automatiquement, mais il semble qu’elle ait un angle mort de quelques degrés. Et justement le satellite était là ! Nous avons pivoté la Chariote de quelques degrés et directement l’antenne a localisé le satellite. Nous éteignons à 21h20 !!!
Pas de photos
 
MERCREDI 3 FEVRIER 2016
Très bonne nuit. Levé poussif. Rien et personne ne nous attend. Nous flemmardons et prenons notre temps.
A 10h20, nous partons balader à pieds à l’aide du GPS. La promenade est assez longue, mais nous prévoyons déjà de la raccourcir. Nous partons dans les landes, d’abord dans de jolis chemins caillouteux, puis le long de grands étangs. Mais passé la première moitié de la balade, le chemin à emprunter est submergé. Nous tentons une déviation « à vue » tout de même assisté du GPS. Nous marchons au raz de l’eau et doutons de parvenir jusque la digue, qui, surélevée risquerait bien de nous mener quelque part. Nous finissons par l’atteindre. Elle cachait un canal que nous ne pouvons franchir. Nous marchons à son sommet espérant qu’à son extrémité elle ne nous ramènera plus les pieds dans l’eau. Et en effet, nous nous en sortons en arrivant à un petit fortin, style casemate. Nous empruntons alors la plage. Mais le vent est si fort que le sable se soulève. Nous sommes contraints de mettre nos capuchons et de tourner la tâte dans le sens du vent. Le sable entre dans nos poches, dans nos godasses… La marche dans le sable nous est pénible, mais nous finissons après 11,1 km à retrouver la Chariote qui nous attend depuis trois heures.
A midi, wok de Saint-Jacques aux curry et pâtes. Très bon.
Pas de sieste. Nous déménageons vers Narbonne. Une fois arrivés sur place, nous ne sommes pas enchantés de l’aire et pensant qu’il nous faudra plus qu’une demi-journée pour visiter la ville deux étoiles, nous reprenons immédiatement la route vers Gruissan. Là l’aire est vaste et gratuite le long du port. Nous allons faire un tour de la ville et montons au vieux donjon par un vent à décorner les bœufs. Mais en mettant le pied à terre, je ressens une vive douleur dans le mollet droit. Je continue à marcher mais douloureusement. La vue est très belle du sommet du donjon.
Retour à la chariote pour constater la charge de la batterie : 95%.
Photos 1041 à 1052
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
JEUDI 4 FEVRIER 2016.
La douleur au mollet était plus supportable la nuit. Un peu comme une crampe. J’ai alors pensé à une phlébite, affection dont les conséquences peuvent être désastreuses. Pour lever le doute, nous décidons de consulter et de préférence à proximité de chez nous. Nous sommes donc rentrés par l’autoroute. Arrivés à la maison à 13h30, nous avons avalé quelques barres de céréales et prenons le route vers la clinique de Montélimar, constatant qu’elle n’a plus de service d’urgences, mais un service de consultations non programmées… Nous avons été bien reçus, j’ai été ausculté et invité à passer un doppler qui s’est révélé négatif. Tout semble indiquer qu’il s’agissait d’une déchirure. La paix dans l’âme, mais avec la promesse de quatre semaines de repos non sportif, nous sommes repartis vers Aigues-Mortes avec 113.60€ de moins dans les poches pour les consultations et encore un peu plus pour les péages en classe 2 et le plein. Mais la santé n’a pas de prix.
Pas de photos
 
VENDREDI 5 FEVRIER 2016.
Bonne nuit. Une fois de plus, levé naturel. Et bonne nouvelle, le ciel est bleu. La météo est bonne, nous allons pouvoir en profiter.
Vers 10h30, nous quittons la Chariote pour nous rendre à Aigues-Mortes et visiter cette ville que nous avons déjà parcourue à diverses reprises. Nous repérons les menus des restaurants, car aujourd’hui c’est fête, nous sortons. Nous repérons l’un d’eux qui fait de la Zarzuela. Il y a belle lurette que nous n’en avons plus mangé. En même temps, nous nous renseignons sur la visite des remparts de la ville. C’est possible ce matin, mais à 14h30, la visite est guidée, commentée. Nous décidons d’attendre l’après-midi. Le problème, c’est que nous ne retrouvons plus le restaurant qui propose la zarzuelas. Il nous faut faire le tour de la ville pour le retrouver. Nous sommes les premiers clients. Il faut dire que la ville est très calme. En entrée des tellines à la crème et à l’ail. Un délice comme toujours. La zarzuela est copieuse et très bonne également. Marianne réussit à en étaler sur sa veste, son pantalon, son T-shirt, son polaire, … !!!Belle réussite. Elle aura l’odeur du poisson dans le nez tout l’après-midi.
Nous posons le sac avec les trois polos achetés ce matin puis nous nous rendons aux remparts. Un groupe d’étudiantes anglaises nous précède et la visite commence en anglais. J’interromps le guide lui demandant s’il a prévu la visite en français aussi. Visiblement ce n’est pas son intention. Il nous propose de visiter les remparts librement puis de revenir le trouver à 15h15. Il nous fera alors les commentaires attendus. Nous grimpons aux remparts et profitons de la vue. Comme prévu nous revenons à 15h15, mais notre guide n’est plus disponible et nous remet entre les mains d’une de ses collègues, qui ne nous commente que la visite de la tour de Constance, ayant été construite comme vigie, défense, mais ayant servi de prison essentiellement pour femmes protestantes, certaines y étant restées quarante ans.
Nous revenons à la chariote pour lecture et quelques bricolages.
Photos 1053 à 1085
 















 
 
 
 
 

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