Départ le mardi 04 juin 2013
La chariote est prête de la veille. Les pleins sont faits. Nous partons sans aventure en Ardèche direction Neyrac. Il n’y a que 81 km. Pour la première fois et sur recommandation de notre assurance nous partons en fermant les volets et en coupant l’eau. Ça fait drôle.
A midi, nous mangeons une pizza de chez Marie. Nous avons succombé à l’achat de quatre brownies.
Nous logeons à Meyras et profitons de cet arrêt un peu tôt pour faire une petite balade fléchée.
Photos 520-3938 à 3943
Le mercredi 05 juin 2013.
Bonne nuit.
Nous arrivons au centre de thalasso vers 9h15 pour l’inscription. La jeune fille à l’accueil, vraisemblablement une stagiaire, est sympa, mais ne sait pas compter pour rendre la monnaie. Heureusement, son maître de stage est là pour l’encadrer.
L’accueil est agréable. Nous avons été prévenu que les soins seraient répartis sur la journée, que la piscine et je jacuzzi ne seraient accessibles que l’après-midi. Nous commençons par une séance de hammam. Détente absolue. Les soins au jet d’eau chaude sont agréables également et suivi par un gommage au sucre et à l’huile de bambou. MMMMMHMHMH. Puis encore un peu de hammam et bain bouillonnant parfumé.
A midi, nous retournons à la chariote que nous avions garée à proximité pour manger un osso-buco de dinde maison.
L’après-midi, nous nous laissons encore tenter par le hammam en alternance avec des douches froides. Nous tentons le jacuzzi, mais l’eau est chlorée et pas très chaude. Vient alors le moment le plus attendu : le massage aux pierres chaudes : un vrai moment de bien-être. Et 45 minutes, ça passe bien trop vite.
Nous logeons à Meyras.
Jeudi 06 juin 2013
Bonne nuit. Prenons la route à l’envers et repassons au pied de Saint-Restitut. Roulons en direction de Banon. Nous nous arrêtons au pied du Ventoux sur une aire de pique-nique pour dévorer un croque-monsieur. L’aire de Banon est en travaux. Nous aboutissons à Villeneuve, aire gratuite et bien organisée.
Photo 3944 à Banon
Vendredi 7 juin 2013.
Bonne nuit. Nous partons pour visiter Forcalquier. Quelques monuments intéressants dont l’ancienne citadelle, la cathédrale, mais surtout le cimetière classé au patrimoine de l’humanité par l’Unesco.
Nous faisons une balade téléchargée sur Internet et suivie selon GPS. Elle part normalement de l’école de musique, mais nous partons du parking du cimetière. Un peu de difficulté en ville avec le GPS mais aisé en campagne. Belle balade 04 Forcalquier.
En rentrant à la chariote, nous sommes abordés par un gars qui est en train de créer un catalogue des aires de stationnement département par département. Un peu ambitieux et risque d’être cher à la vente. Mais l’idée est cependant excellente.
Revenons à l’aire de Villeneuve. Un peu plus chargée que la veille. Nous trouvons encore une place dans un coin, mais sans antenne télé. Pas grave, nous regardons un DVD. Nous regardons le DVD Grey’s anatomy, épisode spécial et comprenons l’émoi de Jordane sur cet épisode
Photos 522-3945 à 3969
Samedi 08 juin 2013
Bonne nuit. Le matin lessive, rédaction et traitement des photos. Nous pensions que c’était la fête au village, mais il y avait seulement une course VTT le dimanche. Dolce vita sous la pluie.
Le soir, nous mangeons une pizza commandée à l’ancien boucher reconverti pour son fils en pizzaiolo. Excellente et copieuse, une pour deux suffit amplement.
Pas de photo.
Dimanche 09 juin 2013
Bonne nuit, mais dur dur pour Marianne. Il y avait sans doute de l’ail dans la pizza.
Nous sommes effarés de constater l’extrême fréquentation de cette aire de CC. Fort heureusement, nous sommes en place depuis un moment et en profitons. Nombreux sont ceux qui font demi-tour faute de pouvoir se caser. Seule distraction sous la pluie. Attendons sur place le changement de météo annoncé pour demain.
Pas de photo.
Lundi 10 juin 2013
Bonne nuit,
Le ciel est dégagé. Nous nous levons plus tôt pour éviter ou limiter la file à l’aire de vidange. Exceptionnel, nous quittons l’aire à 9h15, direction Lurs. Nous faisons une balade selon GPS le matin. Agréable. L’après-midi, nous constatons que je n’ai pas téléchargé la balade suivante et la faisons en suivant le plan imprimé. Les alentours de Lurs sont vraiment agréables. A proximité, le monastère de Ganagobie. Seule l’église se visite, mis pas le lundi !!!. Nous faisons le tour du plateau et découvrons, avec surprise, la ville vieille, amas conséquent de vieilles pierres, un grand mur d’enceinte, une vieille porte, les vestiges d’une petite église. Tout montre que ces ruines sont les restes d’une cité bien constituée. Quelques travaux ont été entrepris. Des études sont en cours, la preuve en est de nombreux marquages à la peinture fluo et de nombreux petits ballons numérotés tout autour des vestiges, sans doute aussi à l’intérieur, mais nous n’y avons pas pénétré. Vaut le détour pour les amateurs de sites exceptionnels.
Photos 3970 à 4005
Mardi 11 juin 2013
Bonne nuit.
Roulons de Lurs à Moustier Sainte Marie où nous arrivons au camping initialement réservé pour un week-end à trois famille mais annulé pour raison de santé Jordane. Nous commençons par faire une lessive complète à la machine. L’après-midi, nous faisons une petite visite au village qui se transforme en balade de trois heures. Nous rentrons des vues plein la tête. Moustier Sainte Marie est enclavée sur une paroi rocheuse. En retrait, entre deux pics se trouve une chapelle. Une chaine de 135 m et 150 kg relie les deux pics et supporte en son milieu une étoile de 1,35m dorée à l’or fin. La légende dit qu’un chevalier fit cette promesse s’il pouvait rentrer en son village vivant au retour de croisade. Notre balade est passée par la chapelle Notre Dame de Beauvoir. Puis nous avons repris vers l’ouest un petit chemin qui nous a emmenés pour un joli détour.
Photos 4006 à 4056
Mercredi 12 juin 2013
Bonne nuit.
Le matin, nous nous la coulons douce. L’après-midi, une fois tous les pipis accomplis, nous nous équipons de meilleures chaussures que la veille et partons en direction de la chaine via une rando GPS. La montée est ardue sur de magnifiques chemins dit-on construits par les romains. Mais un moment, la voie tracée vers la chaine quitte les sentiers battus et nous invite à gravir la roche. Ceci inquiète Marianne. Je vais en éclaireur. Mais la petite piste qui continue suit le versant un peu abrupt et Marianne ne souhaite pas l’emprunter. Nous continuons alors le chemin qui semble contourner le mamelon en quittant notre trace GPS. Qu’importe, nous pensons bien y parvenir. En effet, le chemin nous amène à un panneau qui nous montre qu’un peu plus loin une piste rejoindra celle que nous voulions emprunter. Nous suivons donc cette piste. Malheureusement, un moment, elle se perd. A force d’insister en traversant la pampa à vue nous nous en rapprochons. Mais il nous semble que la trace GPS se situe au sommet de la colline. Une fois encore nous la contournons. Et ce n’est que bien plus tard, ayant enregistré notre trace en plus de celle proposée sur le GPS que nous constatons que nos chemins initiaux et empruntés se sont un moment rejoints. Donc nous sommes hors-piste. Et nous devons constater que le chemin que nous empruntons ne nous mène nulle part ou très loin de nos projets. Nous faisons alors machine arrière pour en effet retrouver le sentier balisé. Mais entre sentier et sente, la différence est grande. La descente est abrupte, glissante et longue. Nous aboutissons finalement à la chapelle et terminons par un passage au village où nous avalons goulument un excellent jus de fruits frais suivi d’une glace artisanale magnifiquement servie (voir photo). Les pieds, les genoux sont moulus. La soirée sera raide, nous aussi.
Une bonne douche et à la sortie Marianne rencontre un Ami de Verlaine… Causette.
Photos de 4060 à 4070
Jeudi 13 juin 2013
Bonne nuit, mais ressenti des courbatures.
Nous arrivons sur l’aire de stationnement de Sainte-Croix du Verdon, à proximité immédiate du lac du même nom. Il est 11 heures et l’aire est presque complète. Il reste deux places particulièrement étroites, mais pas plus que les autres. Nous nous engageons dans l’une d’elles et calons. C’est le genre d’aire que nous aimons !!!, surchargées, chariotes parallèles et nombreuses. Il y a l’eau payante à deux euros, mais aussi un évier avec un robinet trafiqué pour éviter de pouvoir relier un tuyau, même avec une « voleuse ». Qu’à cela ne tienne, les amateurs se servent avec jerrycans, bidons, arrosoirs, tout y passe.
Nous faisons une petite balade le long du lac l’après-midi et revenons par le village qui est un peu joli, mais sans trop de commerces ni de caractère. Pas même l’ombre d’un artisan glacier !
Le soir, nous regardons juste les infos, puis lisons et cruciverbons. Au moment de mettre au lit, on remarque que les véhicules sont tellement proches que l’on entend le frigo du voisin ! Une mamy vient tenir la jambe à tout le parking en apostrophant des organismes qui ont la garde de sa petite fille et qu’elle implore, sous insultes, de bien vouloir la rendre à ses parents. En plus, nous avons la lumière générale de tout le parking juste au-dessus de la chariote. Comme il fait chaud, nous voulons laisser quelques ouvertures, donc la lumière pénètre bien !
Photos 4071 à 4074
Vendredi 14 juin 2013
Bonne nuit malgré tout. Plus de courbatures.
Le matin, nous vidangeons les toilettes et les eaux usées. Il nous semble qu’il nous reste assez d’eau propre pour ne pas avoir besoin de faire le plein au bidon. Et nous quittons l’aire juste après 9h30.
95 km plus loin, nous arrivons à Bargem, village de caractère et plus beau village de France. Hautement perché, il est joli à visiter. Nous stationnons sur l’aire assez vaste, mais sans services sinon des poubelles, située juste avant et sous le village. Vue magnifique sur Bargem.
Le soir, nous constatons que nous pouvons profiter du concert lyrique qui se donne en plein air au village. La sono est assez puissante pour constater que nous avons bien fait de ne pas y aller.
Photos 4075 à 4096
Samedi 15 juin 2013
Bonne nuit.
Maître mot: quiétude. Mais à neuf heures tapantes, une détonation fulgurante secoue la chariote et nous met en émoi. Nous n’avons pas le temps de réagir qu’une deuxième immédiate se fait ressentir suivie, une seconde plus tard par une troisième. Tout tremblants, nous nous remémorons que nous sommes à la limite d’un camp militaire. Nous supposons qu’il s’agit de tirs de canons. Nous n’avons aucun renseignement à ce sujet et mettons plus d’une demi-heure à stabiliser les genoux qui batifolaient.
Roulons vers Antibes et arrivons au camping « Le Rossignol » vers 12h. L’accueil est toujours le même : sourire absent, accueil dérangeant, ignorance de la sympathie, bref, l’idéal pour faire demi-tour immédiatement.
Nous nous installons après quelques manœuvres sur un emplacement en pente. Cales nécessaires. Bien ombragé. Pas de vue sur le satellite. Mangeons sur place puis Bubu vient nous chercher et nous emmène chez les parents de Matthieu. Nous y prenons un verre puis allons au théâtre où Bubu devait répéter une dernière fois avant la séance de ce soir. Nous visitons la vielle ville et dégustons une glace. En guise de souper nous nous offrons un sandwich de luxe au magret de canard fumé, fromage, salade et tout le tralala que nous dégustons assis sur un muret le long du port. J’ai le malheur de lancer un petit morceau de pain à une tourterelle. Immédiatement un vol de pigeons s’abat à proximité. Je me retiens donc de donner quoi que ce soit d’autre. Les pigeons se battent entre eux pour le morceau de pain finalement pas bien gros mais sans doute trop dur que pour être avalé ainsi. C’est finalement un moineau qui, à peine posé, l’emportera en volant. Mais nos assaillants restent à l’affût. Et comme nous restons dans nos retranchements, la tourterelle s’enhardi à me sauter dessus. Il s’en faut de peu pour qu’elle reçoive une claque. De peur les pigeons se réfugient dans les branches de l’arbre qui nous faisait de l’ombre (pas vrai il n’y avait pas de soleil) De peur qu’ils nous chient dessus, nous dégageons sans tarder, suivi de la même tourterelle qui finalement se contentera de nous regarder manger.
Bubu nous appelle pour lui trouver un cervelas. Pas facile à Antibes, mais nous honorons notre mission. Le cervelas sera utilisé dans la pièce.
Nous rejoignons la salle du Huit Mai pour la représentation théâtrale dans laquelle Bubu jouait. Belles prestations assez comiques d’ailleurs. Quelques photos, mais pas terribles, car pas de flash longue distance. Restons un peu jusque passé minuit pour aider à démonter les décors.
Photos 4001 à 4186
Dimanche 16 juin 2013
Bonne nuit, mais un peu perturbée par les hulottes.
Rejoignons Bubu, Mat et Coline chez eux. Y cassons la graine le midi. Petite Coline toujours aussi sympa. Belle humeur, toujours le sourire. Et très peu de pleurs au lit. Un charme.
L’après-midi, nous allons faire une cache à Gourdon. Le ciel était tellement couvert que nous n’y voyions rien au loin. Les phares étaient nécessaires pour la montée. Et du village, aucune vue. Voir photo 4214. La cache à mystères successifs est découverte après quelques erreurs de calculs. Nous rentrons pour la sieste de Coline et Mat. Soirée sushis, délicieux.
Rentrons au camping
Photos 4187 à 4250.
Lundi 17 juin 2013
Bonne nuit, un peu chaude, mais sans les hulottes.
Démarrons vers 10h30 après avoir réglé la note toujours sans le sourire de la douairière ni du gardien aussi peu aimables. Il faut croire qu’ils fassent d’excellentes affaires pour traiter leurs clients de la sorte.
Arrêt à Sisteron où nous visitons la citadelle. Entrée 6,20€, mais cela vaut la peine. Deux heures sont nécessaires. Durant la première partie, un nuage presqu’immobile nous obscurcissait les rayons du soleil, mais finalement le vent léger l’a dégagé et nous avons pu prendre quelques photos représentatives. A voir : les escaliers souterrains : 258 marches à descendre en cul-de-sac.
Logeons en face du cimetière au pied de la citadelle.
Photos 4251 à 4316
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