samedi 3 mars 2018

Maroc vendredi 2 et samedi 3 mars 2018

Nous trainaillons dans les camping-cars en attendant que la voie maritime se débloque. Selon la météo sur le téléphone portable, cela devrait mollir fin de journée et reprendre de plus belle par la suite pour une semaine avec des vents dépassant les 100 km/h. Nous sommes bien…

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A midi, nous partageons un plat de poulpe à la graudoise (crème ail raifort et pomme de terre) avec une baguette fort heureusement trouvée à la cafet, car il ne nous reste que peu de pomme de terre et le plat fait un peu maigre. Mais nous finissons par avaler tout cela, sauf Michel qui laisse la sauce trop chargée en crème.

Dans le courant de l’après-midi, Marianne me pousse à demander des nouvelles de la situation à un homme qui passe en fluo. Il ne parle guère français mais toujours assez pour que je comprenne que les guichets viennent d’ouvrir et que nous pouvons aller faire confirmer nos billets. J’en fais part à Michel et nous y allons ensemble. Nous sommes parmi les premiers et il semble que la nouvelle ne soit pas bien répandue. Nous prenons nos billets, les validons, puis faisons file pour le passage de la douane et le scanner que nous franchissons sans encombre fort heureusement. Les photos étaient interdites, c’est dommage. J’aurais voulu vous montrer l’archaïsme du scanner. Après quelques instants d’attente, nous finissons par monter sur le bateau qui tangue tout ce qu’il peut à l’arrêt. Nous abandonnons les véhicules dans la soute et allons à la cafet. En effet, ça tangue drôlement. Nous prenons un sachet en cas de vomissement avant qu’il n’y en ait plus dans la réserve et nous nous asseyons. Moins d’une heure pour effectuer le chargement et nous voilà partis. Une fois en mer, le bateau se stabilise et ne vacille plus. Marianne et moi avons une petite faim. Je commande comme dit sur le menu un sandwich jambon fromage, le serveur me répond que le jambon est remplacé par de la dinde. Tu m’étonnes. Qu’à cela ne tienne, et va pour un dinde fromage. Il me dit qu’il faut un peu attendre. Et cela dit, j’attends. Au bout d’un moment il vient avec deux paquets enveloppés dans de l’alu. Il ne me sert par des sandwichs mais des croque-monsieur! Nous l’avalons assez rapidement et évitons de boire dessus. Le temps passe et la côte espagnole étant en vue, je vais choisir au menu deux jus d’orange pressée. Mais là aussi, le menu ne colle pas. Ce produit n’est pas disponible. Bien vu la compagnie. Nous restons sur notre soif et débarquons sans encombre. Une fois la douane passée, nous faisons quelques km et nous réfugions de façon assez inhabituelle sur le parking d’un Mercadona.

La nuit sera bruyante. Au matin, après le petit déj, nous allons faire quelques courses au Mercadona qui nous a si bien accueillis la nuit et achetons quoi?   du jus d’orange pressé minute. Nous en prenons trois litres. Il faut bien cela.

Nous roulons jusque 12h30 et nous arrêtons pour casser la graine. Michbeth nous préparent des pâtes au légumes avec des rondelles de chipolatas au curry. C’était agréablement bon.

Nous reprenons la route l’après-midi bien décidés à ne pas trop en faire. Mais parfois les choses en sont autrement. Michel qui était passé devant suit avec attention son Garmin. Un moment, il sort de l’autoroute 15 km avant que Tomtom l’aie prévu. Nous le suivons. Mais à voir la direction qu’il prend, il y a un problème. Nous lui faisons des appels de phares: il s’arrête. Nous lui faisons part de l’anomalie mais il nous dit que tout lui semble normal et que Garmin lui annonce encore comme Tomtom 70 km avant l’arrivée. Fort bien. Nous reprenons la route Michel toujours en tête. L’ennui c’est que si les deux GPS sont d’accord sur la distance, les directions sont opposées. Après avoir roulé un bon moment s’enfonçant des les petites routes, Michel s’arrête à nouveau et vient vers nous les bras en X nous annonçant son parfait accord sur le fait qu’il y ait une anomalie. Nous repassons devant et Tomtom, pour nous refaire prendre la bonne direction nous envoie dans des chemins muletiers. Finalement nous retombons sur une toute petite route qui serpente dans une vallée plantée d’arbres fruitiers sans doute des amandiers ou des cerisiers. La vue est exceptionnellement belle au point que nous voulons retenir l’endroit, la région pour y revenir tant c’est beau de chez beau.

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A force de rouler nous arrivons au camping avec deux heures et cent km de plus que prévu, mais encore à temps pour nous trouver un emplacement.

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