jeudi 1 mars 2018

Maroc jeudi 1° mars 2018

Ce matin, petit déj avec l’énorme crêpe achetée la veille et réchauffée à la poêle. Pantagruélique.

1-IMG_24442-IMG_2445

Comme dit hier, la météo n’est pas clémente au Maroc ces derniers jours et les dix prochains non plus. Pour cette raison, nous écourtons le voyage et reprenons la route vers Tanger Med faisant étape à Chefchaouen au cas où nous pourrions visiter.

En cours de route, nous sommes sérieusement secoués par de violentes bourrasques latérales. Sur le bas côté, de nombreuses branches d’arbres jonchent le sol cassées par le vent. A d’autres moments nous sommes pris par des trombes d’eau qui descendent du ciel et réduisent la visibilité. De plus l’état des routes n’est pas excellent.

Alors que nous roulions dans ces conditions, nous longeons un grand talus boisé. Nous remarquons un arbre qui tombe et dans un cri unique comme elle sait les pousser, Marianne me le fait remarquer. Je pile et fort heureusement l’arbre ne tombe que sur la bande de gauche. Les voitures venant en face l’évitent également. Rien que des émotions, aucun dégât sinon l’arbre.

1-DSC054242-DSC054253-DSC054324-DSC05433

1-DSC054312-DSC054353-DSC05440

A midi, nous nous réfugions sur un parking à hauteur de Chefchaouen et cassons la graine chez Michbeth qui avaient acheté l’avant veille des chipolatas de poulet qu’ils accompagnent avec un rizotto curry. Nous décidons de commun accord de poursuivre sans visiter la ville et empruntons la nationale. 25 km avant Tanger Med, Michel s’engage sur la montée d’autoroute puis s’arrête pour nous demander si nous continuons par la route ou par l’autoroute. Comme il ne reste pas grand-chose à parcourir, nous optons pour la route. Mal nous a pris. La route est dans un état tel que nous pensons par moment chavirer tant les affaissements sont forts, les nids de poules nombreux et profonds, les déformations du revêtement excessives.


Nous arrivons finalement à Tanger où nous faisons le plein de gasoil le tarif étant meilleur au Maroc. Et tout cela pour nous entendre dire que tous les bateaux sont annulés en raison du mauvais temps. Nous nous réinstallons donc comme à l’aller et réussissons à trouver de quoi vidanger notre cassette. Pour le reste, nous avons le plein d’eau et de vivres, la batterie est en pleine charge, nous pouvons tenir quelques jours, nous ne serons pas parmi les plus malheureux. Le parking est bondé de camping-cars en attente.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire