mardi 1 juin 2021

Opération Bubu mardi 1° juin 2021

12.5°C à 8h, soleil et nuages. Mais seulement 16°C à l'intérieur. Peu pour la douche.

La nuit de Bubu a été atroce, telle que prévue par l'ophtalmo... Douleurs intenses et gêne... collyre toutes les heures.

Les voisins viennent nous dire au revoir, nous rappelant leurs pseudos. Mais pour nous ils resteront les échangistes... Ils rentrent pour la saison.

D'autres Zamis les remplacent aussitôt: un grand Bavaria un peu ancien. En sort une dame très élégante, toute de blanche vêtue, une cale en main, qu'elle place devant la roue avant. Mais ça ne le fait pas. Le mari manoeuvre, change de place. Nouvel essai, hésitations... et ainsi quatre fois de suite. Il ne place alors en long au lieu de rester perpendiculaire. Je sors pour les inviter à se mettre dans le coin s'ils veulent rester en long. Ce qu'ils comprennent et appliquent. Un petit dialogue d'échanges nous apprend qu'ils sont jeunes retraités (et en effet ils nous apparaissent vraiment très jeunes pour des retraités) qu'ils sont nouveaux dans l'art du camping-car, acquis depuis deux mois seulement et qu'ils se préparent à un tour d'Europe de l'ordre de deux ans. Ce n'est actuellement pour eux que la phase d'entraînement. La dame nous explique qu'il faut que le camping-car lui apporte autant de confort qu'à la maison. Ils ont ainsi fait installer un lave-linge, sèche-linge et tutti quanti ... Nous comprenons ainsi beaucoup mieux la tenue blanche très élégante.

A midi, couscous aux trois viandes, riz au lait.

La fourmi d'hier n'était pas seule. Nous en trouvons toute une colonie. Et pour l'éradiquer nous sentons que ce ne sera pas aisé, car elles s'insinuent dans tous les conduits, dans toutes les gaines et ressortent un peu plus loin. Nous tentons de les écraser aux doigts. Ca marche, mais il y en a tant que nous ne suivons pas. Il nous reste dans nos archives un aérosol de Grèce pour les insectes volants. Nous l'essayons. Ca marche aussi. Il y en a dans le dressing, dans la soute. En réalité dans tous les endroits sans lumière. Et à analyser la situation à l'extérieur, aucune colonie ne monte le long des roues: rien! Mais en nous mettant en place, nous nous sommes reculés au maximum au point d'atteindre les hautes herbes. Et c'est sans doute par là qu'elles sont venues. Nous déplaçons le Carrosse d'un mètre en avant pour ainsi éviter le contact avec les herbes hautes.

Nous repartons au lac là où nous étions avec nos Zamis Anne et Henri. Juste pour nous asseoir au bord de l'eau. Nous y sommes bien et profitons de l'instant. Pas un bruit, juste les oiseaux, quelques cormorans sur et sous l'eau, un deltaplane au loin... La sérénité. L'inspiration me gagne et je me lance dans un mini assemblage d'éléments trouvés à proximité sans déplacer mes fesses.

Si vous avez de l'imagination, vous devriez y voir un chef indien tirant à l'arc...


Le vent se lève un peu face à nous. Nous décidons de changer d'endroit, soit quelques mètres seulement à l'abri de deux vieux canots entreposés. En face de nous, un tronc de bois flotté échoué. Nous restons à nouveau à contempler les lieux.






Et le lieu m'inspire. Le lieu peut-être, mais surtout l'inaction, toujours difficile à maîtriser pour moi. Je me lance donc dans l'érection d'un kairn de galets. Vu leurs forme, l'opération n'est pas toujours facile.


Très très fier !!!



Voilà qui enjolive le paysage. Reste à voir pour combien de temps.

Au retour, nous constatons l'efficacité de l'aérosol grec et trouvons un charnier de fourmis. Certaines survivent malgré tout. Nous risquons d'en retrouver encore quelques jours durant.





















 

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