samedi 17 novembre 2018

Belgique 2018 13 Bilan

De retour, nous faisons nos comptes pour ce voyage…

Départ le 28 octobre, retour le 16 novembre, soit 20 jours.

2717 km à 9.20 litres au cent de moyenne. Pas d’autoroute.

455,69€ de gasoil

91.60€ de visites

13€ de bivouac

170 € de courses diverses essentiellement la nourriture pour survivre dans le Carrosse! Les vivres emportées ne sont pas comptabilisées.

Il faut noter que ce voyage avait pour but une réunion de famille. En tant que tel, il était moins touristique et nous a conduit plusieurs fois au restaurant dont les frais ne sont pas comptabilisés. Et nous avons été reçus par divers amis ce qui minimise les frais de bouche…

Belgique 2018 12

Vendredi 16 novembre 2018

Comme les routes risquent d’être bloquées demain samedi 17 novembre par les gilets jaunes qui manifestent contre la hausse du prix des carburants, nous décidons de tracer et rentrons un ou deux jours plus tôt que prévu. En chemin, en Ardèche, alors que nous étions sur une hauteur, nous apercevons une mer de nuages en contrebas qui nous indique que dans peu de temps nous allons entrer dans la purée de pois.

IMG_20181116_111854IMG_20181116_111915IMG_20181116_111941IMG_20181116_112022IMG_20181116_112445

Mais au final, si les phares étaient nécessaires, l’anti-crash ne l’était pas.

Nous sommes arrivés vers 17h30 à la maison constatant que la programmation du chauffage avait bien fonctionné et qu’il y régnait une température agréable pour la saison.

Le Carrosse est dans un état pitoyable. Le Karcher sera nécessaire. C’est l’avantage de rouler à la saison des betteraves.

jeudi 15 novembre 2018

Belgique 2018 11

Jeudi 15 novembre 2018

Arrivés à Cluny, nous voulons nous garer au parking proche du centre historique et de l’abbaye. Une barrière limitant les entrées aux véhicules de moins de deux mètres est installée. Merci de l’accueil réservé aux camping-caristes. Nous avançons un peu en ville et apercevons un tout petit panneau comme ceux réservés aux piétons mentionnant un parking pour camping-car. Mais au carrefour suivant, plus rien. Nous nous dirigeons vers l’ancienne gare départ d’une voie verte. Le parking est bondé. Nous trouvons un emplacement un peu étroit. Alors que je manœuvrais pour nous y garer, un bon monsieur m’informe qu’il y a eu peu plus loin un grand parking plat inoccupé où nous serions mieux. Il nous dit aussi qu’il y a effectivement un parking avec électricité dédié aux camping-cars un peu plus loin. Nous le remercions chaleureusement et allons nous garer au parking plat qui, effectivement était quasi vide. Il nous faut un quart d’heure pour arriver au centre historique. Nous entrons à l’Office de Tourisme et sommes reçu par une vieille pimbèche qui semblait avoir avalé un manche de brosse. Nous lui prenons son plan et partons d’abord visiter la tour des fromages avec, sur quatre niveaux, des escaliers de bois plutôt raides. La vue sur la ville est belle.

Nous mangeons un panini qui nous rassasie et entrons dans le site clunisien. Le réceptionniste nous conseille de d’abord passer au musée où nous pourrons voir le film qui retrace la vie de Cluny, ses constructions, ses démolitions. Nous suivons son conseil et nous rendons au musée situé à deux pas. Un film nous apprend que Cluny s’est développé en trois temps du X°S au XVIII°S et que, neuf ans après la Révolution, le site étant en déclin est devenu domaine de l’Etat qui l’a vendu à un entrepreneur qui n’a rien trouvé de mieux que de vendre les pierres de sa construction durant un vingtaine d’années. Finalement, une attention a été portée aux bâtiments qui subsistaient et des fonds ont été obtenus pour la sauvegarde de ce patrimoine.

A Cluny, tout ce qui reste érigé est grandiose. Mais cela ne représente qu’une petite partie de ce qui existait au XVIII°S. En 1866 l’école des Arts et Métiers a intégré les lieux et y est encore aujourd’hui. De ce fait nombre d’étudiants en capes se promènent dans les lieux. D’autre part, sur ce qui a été démoli, le ministère de la Culture a mis les moyen pour créer diverses salles d’exposition archéologiques montrant quelques miettes de ce qui fut autrefois grandiose.

01-DSC0692902-DSC0693003-DSC0693104-DSC0693205-DSC0693306-DSC0693407-DSC0693508-DSC0693609-DSC0693710-DSC0693811-DSC0693912-DSC0694013-DSC0694114-DSC0694215-DSC0694316-DSC0694417-DSC0694518-DSC0694619-DSC0694720-DSC0694821-DSC0694922-DSC0695023-DSC0695124-DSC0695225-DSC0695326-DSC0695427-DSC0695528-DSC0695629-DSC0695730-DSC0695831-DSC0695932-DSC0696033-DSC0696134-DSC0696235-DSC0696336-DSC0696437-DSC0696538-DSC0696639-DSC0696740-DSC0696841-DSC0696942-DSC0697043-DSC0697144-DSC0697245-DSC0697346-DSC0697449-DSC0697750-DSC0697851-DSC0697952-DSC0698053-DSC0698154-DSC06982

De nombreux panneaux très didactiques jonchent le parcours bien fléché. Ils sont particulièrement instructifs et vulgarisés. Nous en apprenons beaucoup sur le passé des lieux et le plus grand monument de la chrétienté ayant jamais existé, plus grand que Notre-Dame de Paris.

Nous quittons le parc, ses enceintes et sa tour ronde et reprenons la voie verte pour retrouver notre Carrosse. Nous passons par le parking dédié aux camping-cars et constatons qu’il y a six place avec électricité quand l’éclairage public fonctionne et cela au prix de dix euros l’emplacement pour une nuit. Avec le TGV à deux pas. Nous aurons fait une dizaine de kilomètres à pied pour cette visite.

55-DSC06983