Belgique 2018 9

Mardi 13 novembre 2018

Ce matin le ciel est partiellement dégagé. Nous en profitons pour aller voir le camps d’Attlila proche de l’aire où nous venons de passer la nuit. Il s’agit d’un vaste champs circulaire bordé par une haute butte de terre boisée qui daterait du premier siècle AVJC. Quant à Attila, rien ne prouve qu’il soit passé par là, rien n’a été retrouvé malgré quelques fouilles. D’autres devraient avoir lieu.

Dans la morne plaine que nous traversons maintenant depuis au moins deux jours, les clochers de la basilique Notre Dame d’épine se découpent sur l’horizon.

Nous marquons l’arrêt pour la visiter et nous étonnons qu’un tel lieu de culte ait été construit dans un village de 700 habitants. Je devrais dire de 700 âmes. C’est du gothique flamboyant, pour ceux qui aiment.

Sur les flancs de la nef centrale se trouve une large sculpture représentant la mise au tombeau du Christ. Il faut y remarquer que les larmes sont en relief. Les veines et le sang ayant coulé des plaies du Christ également.

En extérieur, les gargouilles sont fantasmagoriques. Certaines ont été restaurées.

Marianne avait prévu dans son organisation de loger à Provins (prononcer Provin). Malheureusement le parking est saturé par les véhicules des forains. L’Office de tourisme nous renseigne un autre parking en ville. Nous nous y rendons et nous stationnons le temps de la visite. Nous en profitons pour manger. Au menu aujourd’hui ragout de canard. Très bon.

Provins est une ville ayant gardé beaucoup de caractère médiéval. Tout d’abord l’enceinte fortifiée donnant sur des douves profondes dont nous ignorons si elles ont contenu jadis de l’eau. Beaucoup de bâtiments datent du XII°S et sont encore dans un parfait état de conservation. C’est le cas de la grange de la dîme, de la Collégiale qui n’a jamais été achevée.

La tour de César est la seule connue ayant une base carrée et un étage octogonal. Elle a servi d’abri pour un trésor mais aussi de prison. Nous la visitons et nous rendons compte de l’exiguïté des locaux pour un tel monument aussi imposant.

Dans le village nous entrons également dans la collégiale et sommes étonnés de sa luminosité intérieure.

Nous terminons la visite en longeant les remparts.

Comme il est relativement tôt, nous reprenons la route jusqu’une aire France Passion à Villiers-Louis. Le patron nous accueille agréablement en nous faisant goûter un excellent cidre de sa production. Nous restons près d’une heure et demie à ses côtés et cédons en lui achetant quelques friandises. Il nous offre la bouteille de cidre à terminer dans notre Carrosse.

La journée a été bien remplie et nous espérons que les jours suivants seront identiques. Pas de télé aujourd’hui car le bois proche nous cache le satellite. Nous n’avons donc pas la météo des prochains jours. Mais si rien ne change selon les prévisions d’hier, tout devrait bien se passer sous le soleil.