lundi 12 novembre 2018

Belgique 2018 8

Lundi 12 novembre 2018

La météo reste maussade et nous décidons de quitter Bouillon sans visiter le château qui gagnerait à être vu sous le soleil. Nous espérons revenir prochainement et profiter de ces étapes touristiques peut-être sous des cieux plus cléments.

Le tombeau du géant est une presqu’île créée par un méandre presque complet de la Semois. J’y suis venu déjà deux fois mais il y a … 55 ans au moins !

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Marianne avait repéré un site portant le doux nom de “Saut des sorcières” non loin de là. Nous nous rendons sur place, mais au village, rien de fléché. Nous tournons un peu en rond jusqu’à rencontrer un jeune gars qui nous met sur la voie. Il s’agit d’un site sur un affluent de la Semois dévalant en cascades multiples et légendaire. Mais faute à la végétation, nous n’en voyons guère qu’un petit morceau.

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Sur ce site, nous rencontrons quatre personnes dont une au moins du coin qui semble guider les trois autres. Il nous conseille de visiter le cimetière classé de Mortehan et les ruines du château de Herbeumont. Nous nous y rendons et sommes en effet enchantés. Le cimetière est typique des temps anciens. Il date du XVIII°S. Certaines stèles se faisant manger par le tronc d’arbre contre. A Herbeumont les ruines sont bien debout et sauvegardées. Des travaux importants ont été entrepris pour en permettre la visite sans risque. Mais la vue sur la Semois est très belle. Un autre méandre sculpte une colline appelée “Tombeau du Chevalier”.

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Sur le retour à notre Carrosse, la pluie commence à tomber à nouveau. A peine sommes-nous rentrés que l’averse s’abat. Nous y avons échappé de peu. Nous dévorons un spaghetti au thon tomate avec de l’huile d’argan. Savoureux autant que copieux.

Dans la région, les maisons sont magnifiques: elles sont bâties avec des lauzes de schiste. Les pierres sont très petites et cela apporte un charme certain.

Nous quittons la Belgique sans avoir la possibilité de refaire le plein de GPL presque moitié moins cher qu’en France. Mais il ne nous en manque pas beaucoup. L’affaire n’est donc pas grave.

Nous arrivons à l’aire de La Cheppe près du Camp d’Attila. L’aire est réputée pour ses places courtes et il faut se mettre en long pour ne pas gêner la route, mais cela monopolise plus de places.

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