Ce matin, nous fermons les volets et partons en passant par chez Marie pour emporter les pizzas commandées la veille. Direction l’Ardèche département voisin de la Drôme. Nous faisons 37 km seulement pour nous arrêter à la grotte de la forestière. Le parking est vaste. Il est 11h30 et nous entrons à l’accueil. La dame nous reçoit fort aimablement nous expliquant que la grotte se visite seuls, avec des lampes frontales et quelques panneaux explicatifs. Nous descendons sous terre munis de nos lampions et découvrons ce monde sous-terrain que nous avons déjà visité à d’autres endroits. Nous sommes séduits par l’extrême silence des lieux, car nous sommes seuls à visiter Marianne et moi. Nous progressons lentement. Les sentiers sont sécurisés, les panneaux très explicatifs. Le guide n’est en effet pas nécessaire et de cette manière nous gérons notre temps. Par moment, nous éteignons nos lampes et restons quelques instants dans le noir absolu. Yeux ouverts ou fermés, il n’y a aucune différence. Nous attendons un instant, mais nous ne distinguons absolument rien, malgré notre attente et notre insistance.
En sortant, la dame nous explique que cette grotte a une jonction avec l’Aven d’Orgnac. De plus, il est possible d’y passer la nuit sur réservation. Des coins nuits sont aménagés et sont limités à 2 à 4 personnes maximum. Cela peut être divertissant.
Après avoir avalé goulument notre pizza, nous reprenons le sentier proche qui nous mènera à la grotte de la Ronze. C’est proche et c’est joli.
Il semble qu’un lutin ait été figé dans la pierre …
Plutôt que de rentrer directement à notre Carrosse, nous dévions un peu en direction des dolmens réputés du coin. Mais en fait de dolmens, l’un personne ne le trouve (et nous non plus) quant à l’autre, il s’agit de ruines et ce n’est guère spectaculaire.
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