lundi 13 mai 2019

Effeuillons la marguerite lundi 13 mai 2019

Toujours à Méjanes-le-Clap sur la même aire, nous profitons de ce qui nous semble une accalmie du Mistral pour sortir le tandem direction la grotte de la Salamandre à quelques kilomètres seulement. Nous y arrivons sans trop d'effort. A l'accueil l'ordinateur refuse de nous encaisser les billets. Un groupe scolaire piaille joyeusement en attendant de pouvoir entrer. Mais on leur annonce que la grotte peine à se réveiller. En effet, plus d'éclairage. Dans ces conditions, c'est en effet un peu plus difficile. Nous patientons pendant que les enfants sont conduits vers une autre activité. Après une grosse demi-heure, nous entrons guidés par un stagiaire qui, sur un ton un peu récité et assez théâtral nous explique les particularités de cette grotte, l'une des plus belle d'Europe paraît-il. Et en effet, après avoir franchi le couloir d'entrée, nous entrons dans la grande salle éclairée de feu colorés, nous découvrons ses dimensions et ses nombreuses concrétions dont les formes tourmentées nous rappellent un peu celles de l'Aven d'Orgnac à qui elles n'ont rien à envier. Le groupe est peu nombreux et les photos ne peuvent être prises que sans flash. Et nous ne nous retenons pas.


























 
Le chemin du retour est l'occasion de tester un peu plus l'assistance électrique du tandem dans une côte à 10%. Relax.
 
A midi, nous dégustons des spaghetti au thon tomate, assez copieux et très très bon.
 
 
L'après-midi, repos du genou. Je réfléchis à la manière de caler une cassette WC de réserve (que nous possédons) dans la soute. Car c'est le premier élément qui cale en matière d'autonomie. Normalement, cette cassette supplémentaire se loge dans un tiroir fixé sous le châssis. Malheureusement la place manque. Mais ses dimensions sont "respectables" et la soute pas très grande pour ce qu'elle est déjà encombrée du tandem, d'une armoire (contenant le barbecue, du charbon de bois, les mallettes du tandem, une réserve de jus de fruits et de lait…), d'une pile de trois cagettes, d'une table incluant quatre tabourets et de chaises longues, d'un bidon d'eau (vide) de dix litres, d'un réservoir pour vidanger en l'absence de fosse à proximité. Nous disposons de la place pour la poser sur une tablette à l'horizontale lorsqu'elle est plaine. Mais dans ce cas, il faut la déménager chaque fois que nous devons sortir le tandem. Deux emplacements pourraient la recevoir en position verticale si elle est vide: l'un nous oblige de déplacer la table et compliquerait peut-être l'entrée et la sortie du vélo; l'autre nécessiterait encore de la déplacer pour sortir et rentrer le vélo. Ce n'est pas simple et cela se joue au centimètre.
 
Il va falloir ruser pour que ça marche.

dimanche 12 mai 2019

Effeuillons la marguerite dimanche 12 mai 2019

Ce dimanche, le Mistral est de la partie au point que nous renonçons à la sortie en tandem qui devait nous conduire à la grotte de la salamandre. C'est d'autant plus dommage que la luminosité est bonne. Au point que le panneau solaire bat ses propres records.

Nous préparons une sortie géocaching. Un petit circuit pas très loin devrait nous faire découvrir de nombreuses caches successives en deux temps: l'un le matin, l'autre l'après-midi.


A midi, nous mangeons un wok de dinde aux légume sauce soja. Cela devient une habitude puisque c'est un grand classique de nos voyages. Mais c'est toujours très bon.


Nous partons donc tout guillerets en direction pointée par le GPS de randonnée paramétré pour la circonstance en chasse aux trésors. Et il ne faut pas longtemps pour être au pied de la première. L'une est sous une pierre, l'autre suspendue dans un arbre dans une boîte camouflée… et parfois il y en a d'originales. Ainsi l'une se trouvait dans une demi pomme de pin artificielle, mais très bien imitée et qui a failli avoir raison de notre attention. L'autre était cachée dans un trou dans une rondelle de bois que l'on aurait cru posée là par le bûcheron venu tailler les arbres. Beaucoup de plaisirs à cette belle balade dans les bois le long de petits sentiers forestiers.

Mais le plaisir a été interrompu au milieu de la balade. En effet, le genou, toujours le même, s'est manifesté progressivement mais pas dans le bon sens. Fort heureusement, la douleur irradiante n'a pas été trop vive et finalement, au fur et à mesure de la marche, s'est déplacée en douleur musculaire le long du long péroné latéral. Nous avons un peu ralenti, mais avons pu continuer la promenade et la recherche de caches. Parfois, nous rencontrons quelques surprises… Certes, nous hésitons à enfoncer nos doigts dans les trous les plus incongrus, les plus suspects, car il est possible qu'il y ait des habitants qui se trouveraient dérangés. Et ce fut le cas dans une vieille pompe à eau désaffectée.





 
Nous passons devant une très belle capitelle, mais nous remarquons qu'elle n'est pas d'époque et a été reconstruite. Chapeau! elle est magnifique.
 



samedi 11 mai 2019

Effeuillons la marguerite samedi 11 mai 2019

Ce samedi, nous visitons le château de Portes. C'est un château rustique en grès grossier. Il adossait auparavant un village qui, ravagé par des dégâts miniers importants, s'est effondré au début du XX°S. Grâce à la persévérance du curé finalement nommé maire, il fut déplacé et reconstruit à quelques centaines de mètres, mais à l'abri de nouveaux dégâts.

Le château, lui aussi a été touché. Il s'est fissuré. En une nuit, une partie du château est descendue de 70 cm. Une tour s'est effondrée. En 1984, voyant qu'assurément il était stabilisé, il a été classé et des fonds importants ainsi qu'une bonne équipe ont été nécessaires pour le restaurer partiellement et à l'identique. Des fissures très importantes restent visibles.

ce château, bâti par un amiral l'est en forme de proue. Un angle atteint à peine les 39° et en fait son originalité.

A l'intérieur, d'importants travaux restent visibles. Des fresques ont été repeintes, dont l'une très importante au plafond. Mais l'étanchéité n'étant pas assurée, elle est très abîmée par la moisissure.










 
Comme on le voit ici à droite sur la maquette, l'angle est aigu et forme comme la proue d'un navire.







 
Vu de l'échauguette, voici l'angle de la proue.



















 
A midi, Marianne nous prépare des œufs sur le plat avec les asperges vertes achetées la veille. Un régal, une fois de plus.
 
Après-midi, nous effectuons une petite balade autour du château en vue de la découverte de quelques caches. Agréable.
 
 
Nous avions prévu de rester sur ce parking pour passer la nuit, mais à la vue des traces de rodéo en voitures, nous préférons déménager… à Méjannes-le-Clap. Le parking est vaste mais il reste peu de places loin de la route. Nous en trouvons cependant une le long d'un gros camion de chantier et d'un tracteur. Le Mistral souffle fort et est annoncé encore plus violent pour demain.