lundi 28 février 2022

Yeux Bubu: lundi 28 février 2022

0°C à 8h, soleil.

Alors que le chauffage a repris car il n'y a que 14°C à l'intérieur ce matin, nous entendons un bruit suspect comme si l'eau bouillait dans le boiler. Et en effet, le chauffage se met en sécurité, entendez s'arrête avec un message d'erreur sur le panneau de contrôle. Cela signifierait un problème de gaz. En effet, la bouteille est vide et vient de basculer sur la deuxième automatiquement, mais le contrôleur indique que du gaz est présent et en pression. Nous pensons plutôt à un problème d'excès de température de l'eau dans le boiler en fonction du bruit perçu.

Nous attendons que le SAV de Truma (la marque du chauffage) soit ouvert pour les appeler (en Allemagne, mais ils parlent un français impeccable). Mon interlocutrice me confirme qu'il s'agit bien d'un problème de gaz selon le message d'erreur au panneau. Elle me donne les références de deux ou trois dépanneurs à proximité. Malheureusement, nous sommes lundi et ils sont tous fermés. Je rappelle donc pour en connaître un autre qui ouvrirait ce lundi et serait disponible. Deux choix nous sont proposés, l'un près de Saint-Trop, l'autre dans le Gard. J'opte pour celui du Gard, l'appelle et il m'invite à passer pour voir. Nous faisons donc 166 km en arrière dépassant même la longitude de notre domicile. Arrivés à 13h30, nous le trouvons perdu dans le fond d'un petit village, mais bénéficiant d'une toute nouvelle installation. A voir les véhicules entreposés, il ne doit pas chômer. Il nous le confirme. Nous pensions que nous aurions le temps de casser la graine en attendant la réouverture de 14h, mais le patron était déjà dans son atelier. Il nous accueille et paraît sympa. Le diagnostic nécessite d'accéder au groupe Truma, donc de démonter les assises de la dînette. Ce qui est fait en deux temps trois mouvements. Le temps de brancher la "Valise Truma" et le diagnostic tombe sans appel, c'est bien un problème de gaz. 





Il me demande si j'ai des filtres. Et en effet, bien qu'ils aient été nettoyés voici peu, les bols contiennent encore un peu de paraffine. Il démonte l'entrée et la sortie de la canalisation, la souffle au compresseur et en sort un peu d'huile qui semblait perturber le brûleur. En relançant le système, cela semble fonctionner. Mais pour combien de temps. Il me recommande sinon de changer les filtres que Truma a modifié, au moins de mettre dans le fond des bols des cotons à démaquiller absorbant l'huile de paraffine. Ce que je ne manquerai pas de faire prochainement.

Durant ce temps, nous mangeons quelques barres de céréales pour nous caler un peu l'estomac.

Une fois tout remis en ordre nous prenons congé, mais logeons au village près du tennis afin de vérifier que tout soit rentré dans l'ordre.

Le soir, nous pouvons en effet utiliser le chauffage. Attendons demain pour la suite...





dimanche 27 février 2022

Yeux Bubu: dimanche 27 février 2022

0°C à 8h, soleil.

Voici deux nuits nous avions eu trop chaud, car le chauffage avait repris presque toute la nuit. Nous n'avions mis cependant que 12°C au thermostat. Cette nuit, nous l'avions encore un peu baissé, mais il a bien tourné encore une fois. Le gaz diminue d'autant qu'il gèle presque toute la nuit.

La cassette des toilettes étant pleine, je place la seconde en remplacement. J'en profite pour vérifier le niveau du GPL. La première bouteilles approche de la fin. Il faudra penser à faire le plein dans moins de ... quelques jours. Et comme pour le carburant, les tarifs s'envolent, tant par les effets de la reprise post Covid que le la déclaration de guerre en Ukraine.

Comme il fait très beau bien que frais ce matin alors que la météo ne nous annonce rien de beau pour l'après-midi, nous chaussons nos godasses de marche et partons au village voir si la superette est ouverte. En effet, nous pouvons acheter du jus de citron pour les carottes râpées d'un prochain repas, des betteraves cuites et des pois chiches. Nous ne résistons pas devant un bocal de pieds-paquets.

Le retour s'effectue par le bord du lac, toujours parfaitement ensoleillé.

A midi les pieds-paquets sont réchauffés en même temps que cuisent des pâtes. Le Carrosse penche en avant et c'en est de trop pour les casseroles qui glissent sur la plaque de cuisson. Il faut les maintenir tout du long, long, long... C'est un peu contraignant et même à bien réfléchir, je ne trouve pas de solution Mc Giver pour éviter cela, sinon de meuler l'émail sur la croix de support, ce qui n'est pas au gré de ma dulcinée. Ce sera l'objet d'une réflexion lors d'une prochaine nuit blanche ...

En ouvrant le bocal, nous lisons l'étiquette: à consommer idéalement avant le: voir la date sur le couvercle: 04.2021. Bravo Huit à Huit. Bon, nous ne sommes pas effrayés, nous avons avalé bien pire...

Et le repas s'avère vraiment délicieux. Cela faisait belle lurette que nous n'en n'avions pas dégustés.

L'après-midi, nous constatons que la météo avait raison. Le ciel se couvre. 

Nos voisins ne sont pas en reste: ils jouent au ping-pong. Ils disposent d'une mini table et cela a l'air particulièrement récréatif.



Nous changeons nos plans plusieurs fois en quelques minutes pour finalement trouver, avec une certaine difficulté, de quoi effectuer les services, le plein de GPL et balader agréablement. Demain, le temps devrait être radieux, puis beau jusque jeudi au moins. Nous filons jusque Forcalquier, toutes les stations de services étant sans eau à proximité pour cause d'hivernage.

En arrivant à Forcalquier vers 17h, nous entrons dans l'aire afin de trouver une place la plus horizontale possible. Et ce faisant, nous passons au pas devant l'aire de service. Un jeune gars torse-nu se trouve debout dans la partie vidange toilettes et nous regarde venir en rigolant nous faisant signe avec le bras de bien vouloir passer. Ce que nous faisons, comprenant qu'il attend pour baisser le pantalon et se satisfaire dans la fosse de vidange... Une première pour nous. Malheureusement, pas de photo !!!

Il reste à remplir les bouteilles avec l'eau filtrée et demain faire le plein et les vidanges après la balade des bories conseillée par nos Zamis croque-morts.





 

Yeux Bubu: vendredi 25 et samedi 26 février 2022

3.5°C à 8h, soleil.

Hier, un de mes genoux a un peu morflé. Nous restons donc en stationnement aujourd'hui profitant de l'aire gratuite totalement libre de Sainte-Croix-du-Verdon.

Rédaction du blog, ménage, lecture et tentative de réparation du rétroviseur heurté la veille. La coque est fendue en bas. Il faut coller et serrer. Mais pas de serre-joint. Une ficelle tendue par une cuillère en bois fera l'affaire...

A midi, poule massalé, riz, riz au lait.

A 15h, 13.5°C et restons seuls au monde.




Samedi 26 février 2022

2°C à 8h, soleil et nuages

Toujours blog et affaires courantes jusque midi: couscous, semoule complète, riz au lait.

A 14h, nous échangeons quelques mots avec nos Zamis voisins et partons en balade autour du lac: Salle-sur-Verdon et ruisseau de Malvallon. La balade est agréable d'autant que le soleil est de la partie. Les vues sur le lac sont très belles par ce beau temps.


Ici aussi, la tempête des derniers jours a laissé quelques traces...


Chapeau à la collectivité qui dispense des cours de yoga totalement gratuits...


Durant la balade, nous enregistrons quelques ennuis avec le nouveau GPS. Il devrait pointer en avant, vers là où nous allons. Au lieu de cela il fait juste le contraire et pointe en arrière. Ce n'est pas du tout la même approche et c'est un peu désagréable. Durant quelques temps nous arrivons à lui faire entendre raison en ne le démarrant que s'il est en position verticale. Alors il semble bien vouloir pointer du bon côté. Mais cela ne dure pas. Je relance la programmation d'usine. Ca marche un temps, puis à nouveau la panne. Je lui demande de pointer vers le Nord, il le fait. Puis à nouveau de pointer en avant: non, pas moyen... Grrr

Au final, Marianne prend le GPS en main et depuis, tout va bien. Rien de mieux que des mains féminines pour redresser un membre défaillant...





Au retour, nous faisons un petit détour pour passer par le centre du village afin de faire quelques courses. Il nous manque au moins du jus de citron ou un citron. Mais en arrivant, tous les commerces sont fermés. Certains n'ouvrent que quelques heures la semaine. C'est vrai que c'est la morte saison. Nous notons cependant que la superette ouvre demain dimanche matin.

De retour, le GPS a enregistré 10.7 km et 2h53 pour cette balade récréative.

A l'entrée du parking, il y a un genévrier sur lequel j'avais cueilli, lors de notre dernier passage, des baies avec lesquelles nous avions fait de la terrine de sanglier: délicieuse. Comme le buisson est bien garni, j'y retourne avec un mug en métal et muni d'une pince longs becs, car le buisson est très piquant. Mais le rythme ne me convient pas. Je reviens chercher du matériel au Carrosse, à savoir la bassine de la vaisselle et le grand chausse-pied. En frappant, pas trop fort, les branches du buisson, les baies tombent et j'en récolte une bonne partie. Mais avec moultes épines et insectes divers. De retour au Carrosse avec une bonne récolte, le compte sur le vent pour trier tout cela.





A défaut de vent, j'aurais pris le sèche-cheveux... Mais il reste encore quelques insectes irréductibles qui s'accrochent. Aussi les baies sont placées dans un bocal fermé qu'il faudra aérer dès que possible. La récolte est bonne et devrait suffire pour quelques années.
















jeudi 24 février 2022

Yeux Bubu: jeudi 24 février 2022

6°C à 8h, voile nuageux.

Quelques instants pour saluer nos voisins et à 9h45 nous reprenons la route pour Forcalquier afin d'y effectuer les services, la cassette étant sur le point de déborder. Il y a de l'eau.

Nous roulons vers Les Mées et faisons une halte à la cascade du Lauzon sur la route de Sigonce, renseignée par nos Zamis croque-morts. 




La vue ne semble aisément accessible que du dessus. Alors qu'elle me paraîtrait plus belle du bas. Je crapahute un peu pour m'y rendre malgré qu'aucun chemin n'y mène.


La documentation de Peyruis nous apportait quelques belles photos du village. Mais à nous y rendre, l'église était très sombre (bien plus que sur la photo éclaircie!) mais ouverte, le château était plus qu'en ruines et le village ne valait pas la visite.





En chemin, alors que la circulation est un peu dense, nous passons sur une route étroite. Je serre à droite au maximum, mais le voisin d'en face n'en fait pas autant et nous entendons presque comme une détonation: les deux rétroviseurs viennent de se heurter. Pas moyen de s'arrêter. A première vue il est encore assez entier et n'a pas explosé. Nous verrons plus tard. L'autre véhicule semble penser pareil car il n'a pas freiné.

A 12h, nous arrivons aux Mées. Le ciel se couvre mais il reste encore de très beaux rayons sur les pénitents, ces roches verticales de poudingue (galets agglomérés) qui ne devraient se visiter que sous le soleil ardent. Nous trouvons à nous garer sur le parking du stade et y prenons le repas: épaule d'agneau aux lentilles et carottes, riz au lait.

A 13h15, nous partons pour la balade. Mais le GPS n'est pas de bonne. Non seulement il ne suit pas le sentier comme il devrait, mais en plus il progresse en sens contraire. L'écart de progression est dû à la proximité des roches verticales et hautes qui empêchent la réception satellite. Quant à la progression en sens contraire, il faudra en éclaircir la raison. Toujours est-il que le ciel s'est maintenant couvert et que nous sommes bien contrariés de progresser parmi les pénitents ainsi assombris. Trois aller-retour nous retardent dans le début du tracé, mais nous trouvons finalement notre voie qui nous mène à longer ces rochers vers l'est avant d'entamer une montée raide et continue ayant raison du souffle de Marianne.










Nous arrivons ainsi presqu'au sommet. Le chemin diverge. Pour poursuivre comme le GPS le prévoit, il faudrait franchir une barrière qui ferme le chemin avertissant d'un danger d'éboulement. Ce chemin regagne les ruelles du village en contrebas. Une autre voie s'ouvre à nous et qui semble se diriger vers le sommet des Pénitents. Nous l'empruntons bien que le tracé jaune ait disparu. Les vents tempétueux des derniers jours ont eu raison de quelques pins ayant poussé au sommet sans s'enraciner bien profondément dans les galets. Le chemin est ainsi presque barré par la chute d'un gros pin. Mais nous réussissons cependant à l'enjamber sans nous coller de résine.






Le soleil pointe son nez et de suite l'environnement devient plus agréable. Le chemin est étroit par endroit et longe un à pic absolument impressionnant.

Au fur et à mesure que nous avançons, le chemin devient à la fois plus étroit et plus pentu. Le côté vertigineux prend le dessus pour Marianne qui d'un coup perd pied et chute... sur les fesses. Mais dans le bref temps de cette chute, déjà elle s'imaginait dégringoler cet à pic et n'a pu refreiner un cri marqué par l'angoisse.

Au cours de la descente, nous apercevons un "balais de sorcière", excroissance touffue dans cet arbre. Phénomène peu courant.












Arrivés à la chapelle, nous voyons que dans l'autre sens figure un panneau avertissant du danger et du côté vertigineux de ce chemin...


 


Par moment le soleil nous ravit. Et nous en profitons.


L'église est fermée.


De retour au parking, nous retrouvons une vue globale. Dans une heure l'ensoleillement sera merveilleux, mais il nous faut partir pour notre prochaine étape: Sainte-Croix-du-Verdon.