vendredi 22 novembre 2019

Espagne 2019:bilan et épilogue

Ce voyage nous a permis de découvrir une région dont le climat est plus doux que le nôtre en hiver. Nous l'avons parcourue de façon plus détendue que d'habitude, c'est à dire en nous posant souvent plusieurs jours d'affilée au même endroit profitant des balades à pieds et en tandem. Pour cette raison, nous avons parcouru moins de distance.

Nous conservons un excellent souvenir de ce séjour itinérant même si quelques pannes qui deviennent maintenant traditionnelles sont venues émailler notre parcours. Il nous reste à les régler une fois rendus. Ce dont nous nous occuperons les jours prochains.

Nos projets vont dans le sens du retour prochain dans cette région, et très certainement durant la saison froide.

En chiffres, ce séjour donne les résultats suivants:

Durée: 55 jours
Distance parcourue: 3300 km
Gasoil: 432.24€  avec 9.87 litres au 100
GPL: 25€
Bivouacs, nombreux et sécurisés: 592.95€
Visites diverses: 119.40€
Courses victuailles: 446.70€ dont +/- 30 litres de jus d'orange fraichement pressées… et quelques bouteilles de sangria … et de vins espagnols pour remplacer les bouteilles emportées et bues sur place.
Péages: 34.55€
Transports (tram, bus): 17.80€
Lessives: 61.90€
Autres (resto, cadeaux, souvenirs, …) 600€

Soit 31.46€ par jour hors achats perso.



mardi 19 novembre 2019

Espagne 2019 vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 novembre, retour et arrivée

Nous quittons Empola où nos sanitaires n'étaient pas chauffés. Fort malheureusement, car la température chute de jour en jour. Départ à 9h30.

A midi, nous terminons le pain de seigle (pain noir allemand qui se conserve des années) garni de jambon cru et de fromage au cumin. En dessert, panacotta à la crème de marron.

Nous arrivons au camping de l'Estartit vers 15h avec un emplacement juste à côté des sanitaires. Pas de balade prévue. Nous nous posons juste relax. Sanitaires légèrement chauffés.

D'habitude, nous nous douchons dans notre Carrosse. mais ici, la pompe faisant des siennes et la batterie faiblissant, défaillant, nous sommes contraints de jouer les campeurs avertis.

Ce samedi 16, nous partons pour Sigean. La route est libre, pas d'indépendantistes malgré les nombreux signes sur le sol et accrochés un peu partout. Pas de gilets jaunes nous barrant le chemin non plus.

A midi, nous avalons un des derniers plats surgelés emporté: poulet des îles, riz, panacotta à la crème de marron.
Les Pyrénées nous apparaissent déjà bien enneigées.

Après-midi toujours cool à écouter le bruit de l'autoroute... Ce sont les dernières heures de vacances. Ca commence à sentir l'écurie.

Dimanche 17. Douches glagla. pas de chauffage, pas de réglage de l'eau chaude. Elle est tiède et nous la voudrions plus chaude, mais seul un bouton poussoir nous alimente sans réglage et pour quelques secondes seulement. On n'y reste guère. C'est sans doute l'objectif du gérant.

Départ à9h42 pour une dernière étape: notre domicile.

A midi, porc aux épices; riz, panacotta.

Arrivée vers 16 heures à 8°. Nous sommes heureux de constater que le chauffage a repris en notre absence tel qu'il était programmé. La maison est tempérée et heureusement. Gus nous fait la fête à moins que nous ne comprenions pas qu'il nous reproche notre si longue absence...


jeudi 14 novembre 2019

Espagne 2019 jeudi 14 novembre

Hier, j'ai oublié de vous dire qu'en passant dans la galerie marchande de Carrefour, nous avions cédé à la tentation en achetant des baklavas, ces petits gâteaux au miel d'origine turque, perse ou arabe. Et en réalité, nous en avons pris un peu plus d'un kilo. En sortant, nous sommes allés en déguster quelques-uns assis sur un banc dans le parc des arts et des sciences. S'ils sont bons, ils ne sont pas "extra" comme ceux dont nous avons le souvenir, achetés au Maroc. Mais nous arrivons à faire avec. Bien entendu, nous en laissons et mettons le tout dans l'emballage puis dans un sac plastique et enfin dans le sac à dos.

De retour au Carrosse, Marianne remarque avec grand plaisir que ça a coulé un peu partout dont dans le sac à dos. Un moment de bonheur.

Au petit déjeuner, j'en mange un gros, qui me rassasie pour la matinée.

Nous quittons le camping avec une mauvaise impression. La pompe à eau qui se manifeste de plus en plus bruyamment commence à donner moins de débit, moins de pression. J'appelle la firme qui les produit et l'interlocuteur m'informe que ce modèle ne se fait plus. Il a été remplacé par un autre car le précédent manquait de fiabilité et leur causait trop de demandes d'interventions. Il me conseille, puisque cette pompe est toujours sous garantie, d'en demander l'intervention au SAV Notin. Ce qui fut fait.

Mais rouler en camping-car sans pompe est peu confortable. En effet ni de douche, ni vaisselle, ni de chasse aux toilettes… Autonomie réduite, obligation d'aller en camping ou aires avec services complets. J'en commande donc une deuxième en réserve comme je l'avais fait avec la Chariote.

Nous traçons un peu puisque nous remontons par cette étape de 200 km. En chemin, nous choisissons d'éviter l'aire gratuite mais sans douche du Delta de l'Ebre et Marianne nous trouve un camping où nous devrions pouvoir prendre une douche demain matin.

Arrivés sur place, nous mangeons un couscous maison puis, outre une sieste écourtée, sortons découvrir les environs en bord de mer.


Nous prenons le temps de découvrir une cache à cet observatoire.







Si vous agrandissez cette photo, vous apercevrez pas mal d'éoliennes à l'horizon au sommet des montagnes. J'en ai compté 86. Mais certaines sont cachées par la ligne d'horizon.

Un gars pêche à pieds.



Nous rentrons au Carrosse alors que le soleil se couche. La nuit survient en quelques minutes. Il est l'heure de faire nos devoirs.

mercredi 13 novembre 2019

Espagne 2019 mercredi 13 novembre

Cette nuit, la pluie s'est faite entendre. Au petit déjeuner, le soleil était de retour. Nous décidons de rester un jour de plus et de retourner à la cité des arts et des sciences à Valencia. Cette partie de la ville, très contemporaine, nous avait plu, même si c'était de loin.

Je passe payer le camping annonçant notre départ pour demain, puis allons attendre le bus. Des français (des Zamis) nous y précédaient. Ils allaient eux aussi à la cité. Mais une fois arrivés sur place, nous déchantons. le ciel est couvert et la pluie se remet à tomber. Nous faisons un tour rapide et gratuit de la cité, prenant néanmoins quelques photos, sans trop nous en réjouir, car le soleil n'est vraiment pas de la partie.











Mais la météo nous annonçait la disparition de la nébulosité vers midi. Et en effet, tout doucement le ciel semble vouloir s'éclaircir.































Nous décidons de quitter le site, de traverser la route et de nous enfoncer dans la galerie commerciale de Carrefour afin d'y trouver de quoi manger. L'affaire est vite faite. Le restaurant ouvrait à 13 heures et à 13h35 nous étions de retour sur le site après avoir avalé vite fait un wok de volaille pour Marianne, de porc pour moi aux légumes divers et variés.



Le soleil est plein pot et nous en profitons alors pleinement.




































Un moment, nous sommes surpris par un cri d'oiseau un peu étrange. ce sont des perroquets.



Nous nous dirigeons encore une fois vers le centre commercial, car une boutique de parfums solde quelques produits qui nous intéressent. Nous en profitons pour boire un cocktail. Et là, nous retrouvons les Zamis de ce matin. Nous nous asseyons un peu ensemble et taillons une belle bavette.


Nous rentrons pour la tombée du jour et nous préparons à lever le camp demain matin pour retourner au delta de l'Ebre, juste comme étape, car le retour lent est annoncé.