samedi 2 novembre 2019

Espagne 2019 vendredi 1 et samedi 2 novembre

12 km. Ce sera notre étape du jour. Nous arrivons ainsi au camping de Dénia, le seul d'ailleurs pour la ville. Il a été fondé par une dame qui dans ses vieux jours fit promettre à ses cinq filles de ne pas en abandonner la gestion. La dame est décédée depuis longtemps et ses cinq filles se relaient de mois en mois à tour de rôle pour la gestion journalière. Il s'agit d'un camping un peu vieillot, mais tout est propre et il y a tout ce qu'il faut, sinon la vidange des eaux grises. Mais avec un container on peut les débarquer dans la loge aux WC chimiques. L'ambiance est agréable, les palmiers sont nombreux et ce camping borde la plage ce qui est un atout. Chacun a un emplacement bordé de haies et d'une surface d'environ 80 m².

Comme l'étape fut bien longue, nous restons à quai aujourd'hui. Juste une brève reconnaissance des environs immédiats. Le reste sera pour les prochains jours.

A midi, nous avalons de la thonine à la sauce tomate et aux oignons avec des pâtes. En dessert, une délicieuse panacotta aux châtaignes. Et il faut en profiter, car avec la sécheresse persistante depuis plusieurs années, les châtaigniers d'Ardèche meurent en masse.

Le soir, nous préparons le GPS afin qu'il nous guide dans la balade de demain.

Ce samedi, comme dit, nous partons aux aurores (10h30) le long de l'eau pour rejoindre un sentier à flanc de falaise qui nous mènera à une grotte dont l'accès n'est pas aisé. Mais avant d'y arriver, il faut emprunter ce sentier. Certains tronçons, même brefs, sont vertigineux pour Marianne qui suit cependant d'un bon pas.




Si vous arrivez à agrandir cette photo ci-dessus, vous apercevrez la piste en escaliers...



Arrivés au bout de ce chemin, nous apercevons les badauds qui descendent vers la grotte. A les voir jouer les équilibristes sur les rochers et se suspendre juste au-dessus de l'eau, Marianne me dit:"Ce n'est pas pour moi". Je regarde un moment et me dit que je peux le faire. Je pose le sac à dos dans lequel il n'y a qu'une bouteille d'eau et descend à la presque verticale. Ce n'est pas très difficile. Il faut juste bien poser les pieds pour le pas glisser. Et puis, un rocher saillant fait obstacle et il faut le contourner au-dessus de l'eau. La mer est assez calme. D'autres y sont passés. Cela devrait le faire. Je m'accroche donc à ce rocher dont les prises sont bonnes et pose le pied sur la roche juste au moment ou une vague un peu plus forte arrive. Elle me noie la chaussure. Mais rien de grave. Je continue et arrive dans la grotte.







La grotte n'est pas noyée. On peut y voyager au sec. Elle n'est pas très grande mais de plusieurs dizaines de mètres tout de même. Une belle ouverture donne sur la mer.














Le temps de prendre quelques photos et je repars à l'assaut en sens inverse. Mais cette fois je me fais rincer jusqu'au genoux par une vague que je n'avais pas vue venir. Toujours rien de grave, je continuerai avec les pieds trempés.






Quelques efforts et je suis sorti de cette impasse.

Nous prenons le chemin inverse et nous continuons l'ascension jusqu'à la tour qui domine la côte.




En continuant la descente, nous arrivons au bord de plage et en quelques minutes au camping. Les pieds sont toujours trempés. Je noie les godasses pour les déssaler. Il faudra en recoudre une qui se laisse aller depuis quelques jours.

A midi, un wok de dinde "Napoléon" s'occupe de notre estomac, toujours suivi d'une panacotta aux châtaignes.

Dolce vita l'après-midi. Faut bien profiter.

Nous rencontrons d'autres camping-caristes à bord d'un camping-car de la même marque que le nôtre. Ils en viennent à la même conclusion: depuis la reprise par Trigano, la marque n'est plus ce qu'elle était. Les accessoires sont fragiles, les pannes nombreuses et le SAV déplorable.










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