Espagne 2019 du jeudi 7 au dimanche 10 novembre

Le jeudi 7, nous sommes toujours au camping de Dénia et nous nous la coulons douce toute la matinée.

A midi bien fait nous avalons une caille à la citronnelle, riz et compote pomme marron. C'était plus que délicieux. Il faut prévoir d'en refaire.

L'après-midi, toujours cools, nous allons nous balader le long de la plage pour découvrir quelques caches. Mais la tâche n'est pas facile car à cet endroit le réseau est défaillant et nous n'avons pas le GPS, seulement le téléphone. Nous en trouvons deux sur trois tout de même.

Vendredi 8, nous demandons la note. Nous sommes restés sept jours à 15€ ce qui nous fait un total de 105€. Par contre, nous serions restés un jour de plus, nous aurions profité du tarif à 12.5 et ça n'aurait fait que 100€ pour un jour de plus !!!

Au Mercadona de Dénia nous faisons quelques courses dont essentiellement de l'eau potable car au camping l'eau est tellement chlorée qu'elle nous fait grimacer. Il faut y mettre du sirop pour ne pas percevoir cet arôme repoussant. Au Carrosse, nous transvasons les bidons de 8 litres dans nos bouteilles afin de les caser à l'endroit prévu.

La route en 35 km nous amène à Daimus. Sur cette aire assez récente et bien aménagée, la paëlla est prévue le vendredi. Ca tombe bien. Nous souscrivons et en profitons avec de la sangria. Elle est bonne: c'est une valenciennoise sans poisson. Mais aussi copieuse car non seulement les assiettes sont bien servies, mais il est possible de se resservir.

A table nous faisons la connaissance de nouveaux Zamis: Marie-Christine et Reynald d'Annecy avec qui nous sympathisons directement. Ce sont presque les seuls francophones à cette table.

Le temps d'une petite balade découverte en bord de mer écourtée pour cause de vent frais et nous revenons au Carrosse pour partager un thé avec nos Zamis nouveaux.

Coucou de la plage…

Nous parlons de tout et de rien, mais tout dans la bonne humeur.

Samedi 9, de nouveaux problèmes de batterie EZA se déclarent. C'est désopilant de s'investir dans ce qui est annoncé de mieux sur le marché et de constater que cela ne fonctionne pas bien. En réalité, l'application annonce 85% de charge tandis que le panneau Truma présente la batterie à 60% de charge. En mettant en marche le sèche-cheveux, la tension passe de 12.4V à moins de 11.9V et cela fait déclencher le convertisseur qui s'arrête. Il se met en sécurité. Mais cela ne fait pas nos affaires. Marianne s'accommode de la situation un peu de force.

En tandem, nous filons de Daimus à Gandia visiter El Palacio Ducal de los Borgia. La visite s'effectue avec un audio-guide dit intelligent qui repère l'endroit où il se trouve et diffuse les commentaires appropriés. Sauf qu'il n'arrive pas à démarrer. Nous retournons à l'accueil et on nous le remplace. Le second démarrage semble le bon. Le palais ducal est en partie bien conservé. Les commentaires vont bon train sur la vie d'Alexandre VI dit Borgia, mais ne disent rien de ses frasques à la papauté. Cette truculence nous manquera.

En sortant du Palais, nous traversons la passerelle et arrivons au marché local. Comme bien souvent jusqu'à présent, nous ne nous réjouissons guère de cette activité qui, ici, n'est que peu réjouissante, le marché n'étant pas attractif. Cependant un étal retient notre attention. Il présente des mangues comme nous n'en avions encore jamais vues. Le calibre est tel que pour deux mangues, nous en avons pour 2.900 kg.



Le soleil est présent presque toute la journée et la batterie se recharge bien.

A midi, un canard aux olives de la ferme de Lèdre (France Passion) fait bien notre affaire. Nous suivons avec une panacotta framboise. Bonne mais j'aime mieux celle aux marrons.

Un Consum (supermarché) se situe juste à un kilomètre. Nous y allons avec le tandem équipé des sacoches. Et y faisons la provision de champoing, de gel douche et autres produits de la sorte, car ici les prix sont nettement moindres. Ce qui ne sera pas moindre, c'est la charge du Carrosse...

Voici peu, nous nous sommes rendus compte que nous arrivions à ranger le tandem dans la soute alors que les sacoches y restaient accrochées. Cela nous fait gagner du temps car les sacoches sont un peu longues à attacher et détacher, mais surtout cela nous libère de la place dans l'armoire où elles étaient rangées. Et voilà donc encore un peu de place pour gagner du poids !!!

Il commence à faire nettement plus frais. On sent que la saison avance. Mais rien à voir avec chez nous où les températures sont nettement plus basses et la pluviosité élevée actuellement.

Nos Zamis viennent nous rejoindre et nous dégustons une bouteille de Carelette en guise d'apéro. Nous leur donnons nos coordonnées ainsi que quelques revues déjà lues durant le voyage.

Quelques gouttes de pluie cette nuit de samedi à dimanche, mais rien qui ne soit déjà évaporé. Nous disons au-revoir à nos Zamis nouveaux et vers 10h après services, c'est le départ. 37 km et nous arrivons au monasterio réal de Santa Maria de la Valldigna à Simat de Valldignat. L'entrée est gratuite et trois personnes nous accueillent avec le sourire. Nous entrons dans l'espace avec un document en français qui nous permet de découvrir les vestiges qui sont encore importants. L'église centrale retient notre attention. C'est du baroque, mais toutes les fioritures sont peintes alors qu'habituellement elles sont dorées. Cela change considérablement la donne et nous étonne.

Dans une autre pièce, nous découvrons et dérangeons un peu un couple de jeunes mariés sur place pour les photos souvenirs.

Nous reprenons la route et arrivons sur le coup de midi à Alzira pour découvrir les ruines du monastère de Ste Marie de la Murta. Le parking est vaste mais bondé. Nous sommes dimanche et nous trouvons tant de promeneurs que cela nous sidère. Plus de calme, plus de sérénité. Un kilomètre est nécessaire par un chemin large pour nous y rendre. Et là encore, du monde. C'est bluffant. Mais nous arrivons quand même à prendre quelques photos de ce lieu d'où la magie semble avoir disparu.

Nous restons sur place, au parking, pour réchauffer un wok cajun et avaler une panacotta à la confiture de framboise.

Nous arrivons à El Saler près de Valencia au camping ACSI situé dans le parc naturel de l'Albufera. Nous prenons nos marques et tentons, difficilement de rattraper le retard accumulé pour le blog. Mais la connexion Internet est mauvaises et peu de photos passent le cap ce jour. Il faudra attendre pour la série totale. Si vous les voyez, c'est que cela s'est bien passé, sinon patience.