mardi 23 février 2021

Séjour rando et tandem dans le Vaucluse: lundi 22 et mardi 23 février 2021

Ce lundi, la météo étant à la pluie toute la journée, nous avons fait les autruches, confinés sans obligation dans notre beau Carrosse: blog, lecture, farniente, services durant les (rares) éclaircies. Et rien d'autre à raconter. Lol ! Sinon, que nous avons mangé des boulettes à la liégeoise avec pommes de terre nature et riz au lait en dessert.

Mardi, nous prévoyons une belle balade l'après-midi. Donc, le matin, nous la préparons en chargeant la trace GPX sur le GPS et passons le temps à relaver les vitre salies par la pluie de sable d'hier. Et de refaire le plein d'eau puisqu'elle est à proximité et gratuite pour l'instant.

A midi, spaghetti al pesto rosso. Très bon. En dessert, du riz au lait.

Vers 14h, nous prenons le large pour une balade dans les Dentelles de Montmirail. Et comme vous allez le voir, le mot "dans" prendra tout son sens.

Le ciel est bleu, mais bleu pâle. Le soleil est légèrement voilé. On peut dire qu'il fait beau mais pas grand beau au début de la balade. Cela se voit bien sur la photo ci-dessous dont l'horizon est voilé.


Le GPS de rando nous guide. Nous le suivons à la lettre. Mais les chemins sont un peu creusés, un peu ravinés...



Dans une trouée au loin, nous apercevons ce qui doit être la tour sarazine. Nous l'avions déjà vue alors que nous venions en vacances à l'hôtel Montmirail à Vacqueyras. Ainsi depuis 1981 j'avais déjà envie de balader dans les Dentelles sans jamais avoir concrétisé. Allez savoir pourquoi?


Au fur et à mesure que nous avançons, le ciel semble s'éclaircir. Les dentelles nous apparaissent, grandioses. Quelques alpinistes s'adonnent à leur passion.



Zoom sur les alpinistes




Panoramique sur une portion des dentelles


Les dentelles sont en plusieurs parties: l'une à gauche et au centre de la photo, l'autre à l'extrême droite.







Une partie est percée de plusieurs trous laissant apparaître le détail et la finesse de la dentelle.





Le GPS reste notre référence et nous le suivons aveuglément. Mais sur la carte ne figurent pas les courbes de niveau. Il faut, pour avoir une idée de la déclivité, consulter une autre tableau, ce que nous ne faisons pas souvent. Erreur sans doute. Nous rejoignons un grand chemin, presque une route et le GPS nous indique qu'il faut le quitter. Le chemin passe derrière un banc occupé par une dame qui nous voit l'emprunter. Elle nous dit: "C'est raide! Bon courage". Sans penser quoi que ce soit, nous lui répondons que nous sommes en forme. Mais effectivement, la montée est plus raide qu'imaginé. Nous ne croisons guère de monde. Et au bout d'un moment cependant, nous entendons des voix. Il s'agit d'autres grimpeurs... Zoom...







Les vues sont exceptionnellement belles, toutes comme des cartes postales ou des photos de calendriers d'autrefois. Je pense beaucoup à mon père photographe paysagiste.




Et en matière de raideur, le chemin se corse. 






Et la vue reste à couper le souffle. Maintenant, nous sommes "DANS" les dentelles.








Voici notre "chemin". Et pas d'erreur, car non seulement le GPS nous guide, mais les points bleus qui ponctuent le tracé confirment.




Ca grimpe !








Dimanche, lors du pique-nique, nous observions les "trous" dans les dentelles devant nous. Nous y voici arrivés. C'est époustouflant.





Comme il a plu hier toute la journée, la partie de la balade au nord des dentelles est restée à l'ombre. Les roches humides sont glissantes. La descente, raide, est scabreuse. Nous marchons particulièrement prudemment, car une chute pourrait être catastrophique. Il nous arrive de descendre sur les fesses... De ce fait, nous ralentissons sensiblement. Et l'heure avance. Non qu'il risque de faire nuit bientôt, mais nous sommes en couvre-feu et il faut être rentré avant 18h. La route est encore longue et rien ne nous permet d'accélérer. Nous faisons encore de nombreuses pauses, sans doute trop brèves, pour admirer le paysage absolument hors de l'ordinaire.






La descente raide et glissante qui nous ralentit n'en finit pas. Mais au final, le GPS nous donne la durée avant l'arrivée et cela nous permet même, d'un très bon pas, de faire un petit détour à la fontaine de Gigondas de faire le plein de notre bouteille.

Ca y est, nous rentrons à temps!


Les jambes, genoux, pieds sont un peu en compote. Il s'agissait sans doute de la plus belle balade jamais accomplie en France.







































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