A 6h30, démarrage et départ particulièrement sonore du camion avec la pompe a béton, suivi par l’un des deux cars.
A 9h, 10.5°C gris.
Départ à 9h50 16°C soleil…
A Vins-sur-Caramy, nous arrivons à l’aire et trouvons qu’il existe des endroits pires que celui-là pour loger. Certes il n’y a aucun service, mais la vue est celle de quelques cartes-postales. Au point que je mitraille un peu les lieux.
Il y a aussi l’un des plus beau château de la Provence verte et du Verdon… L’idéale comme photo de puzzle.
De l’autre côté du pont se trouve une stèle en mémoire de quatre résistants ayant été massacrés par les nazis en 1944 pour avoir récupéré des armes parachutées et les avoir cachées dans une grotte proche.
Henri, qui a détecté que le chargeur de la batterie chauffe de façon anormale appelle le technicien qui a effectué l’installation la veille. Fort heureusement il est dans le coin et se propose de nous rejoindre. En l’attendant, nous mangeons un wok de dinde sauce soja, riz et riz au lait.
Le technicien arrive, vérifie l’installation, confirme que tout est cohérent, mais pour plus de sécurité, démonte le chargeur de son camion et le permute avec celui d’Henri et Anne. Il montre aussi qu’il est équipé d’un fameux radiateur à l’arrière démontrant ainsi qu’il est prévu pour chauffer sans timidité. A voir donc à l’avenir.
Nous partons vers la grotte des résistants. Le chemin est large et aisé bien qu’il monte pas mal sur la seconde moitié. Dans le bois, nous découvrons une petite grotte qui s’enfonce presqu’à pic dans le sol. Avec nos petites lampes de poche nous entamons la descente avec Henri. Une vingtaine de mètres et nous arrivons à un cul-de-sac bien que quelques failles permettent sans doute d’aller plus loin. Ce ne sera pas pour nous cette fois.
Et pour la journée le téléphone de Marianne nous annonce 5.42 km de marche.