Verdon 2020 lundi 14 septembre

Le village de Saint-Martin-les-Eaux dispose d’un grand parking gratuit, récent, en parfait état et bien plan, mais sans service. Les CC sont autorisés. Nous observons rapidement les lieux et les traçages au sol. Nous nous mettons en long sur la partie tracée la plus large. Nous y sommes depuis quelques instants et une dame arrive nous signifiant que ce soir un spectacle aura lieu au théâtre de verdure, rassemblant beaucoup de monde. Le parking risque bien d’être encombré. Et nous prie dans la foulée de nous déplacer sur les emplacement en long plus étroits. Bien aimable, la dame nous informe que le spectacle est théoriquement complet mais que nous pouvons, si nous le souhaitons nous y rendre pour la somme de 12€ afin d’y admirer le spectacle d’une derviche tourneur durant une heure et demie.

Un couple un peu âgé nous informe que si nous montons sur la colline, nous pourrions apercevoir les réservoirs de produits pétroliers et les pipe-lines. Ils nous recommandent le boulanger mais qui n’ouvre pas tous les jours et en tout cas pas aujourd’hui…

Nous montons sur la colline et en fait, nous n’apercevons rien du tout, sinon quelques panneaux explicatifs et des bornes repérant un pipe-line sous-terrain. Nous continuons jusqu’au village où nous rencontrons quelques habitants particulièrement sympa. L’un nous commente l’église, l’autre le château, le troisième une ruelle…

 

 

 

 

 

 

 

 

Le seigneur des lieux avait autorisé que le débordement de la source profite aux villageois. Cette accord tient toujours aujourd’hui et la source déborde dans un réservoir dans lequel l’eau de l’arrosage des jardins est puisée.

 

Un jardin d’enfants a été créé, de façon assez originale.

 

 

En revenant au Carrosse nous sommes surpris de voir qu’un sac plastique est attaché à la poignée de porte. Nous pensons qu’un indélicat y a mis ses poubelles. En réalité, rien de cela. Sans doute le couple avec qui nous parlions du boulanger ayant compris notre regret de ne pouvoir profiter du bon pain nous en a mis un à disposition, gracieusement. Décidément, l’accueil dans ce village aura été remarquable.

Nous filons sur Esparron en marquant un arrêt à la chapelle de ND d’Hubages.

 

 

 

 

 

A Esparron, nous dégustons un poulet basquaise maison avec en dessert l’incontournable riz au lait de Marianne.

Puis lessive et farniente.

 

Un autre camping-car arrive. Nous échangeons quelques mots juste pour nous entendre dire qu’ils viennent de Normandie et qu’ils ont du Calva fermier… Cela ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Henri prend immédiatement rendez-vous et dit à la dame que nous repasserons après la pizza pour un digestif !!!

Courant d’après-midi, nous partons à pied vers le village proche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n’y a pas trop de monde, mais ce n’est pas désert pour autant.

Park4night nous a venté la qualité des pizzas au petit resto du coin, la Buvette du Lac. Nous nous y présentons après avoir réservé pour 19 heures en terrasse. A l’heure dite, nous nous annonçons. La table réservée était prise. Les occupants sont délogés à notre profit. Nous nous installons, commandons deux bières pour les hommes (et de l’eau pour nos dames) puis commandons quatre pizzas chacun avec un supplément, d’anchois pour Henri, de jambon cru pour Anne et de Mozza pour Marianne et moi. Durant la préparation, nous observons que la terrasse a été aménagée avec intelligence. Le garde corps est surmonté d’un plateau qui sert de comptoir. Ainsi avec des chaises hautes, il est possible de manger sur la terrasse, tourné vers l’extérieur. Le hic, c’est que les serveurs n’avaient pas l’air de se préoccuper ni de la distanciation, ni du port du masque. Tant et si bien qu’un client, cependant arrivé en premier et qui s’apprêtait à manger, constatant que les nouveaux arrivants étaient serrés de plus en plus près de lui, s’est levé et a salué la compagnie expliquant qu’il n’avait pas de protection sociale et qu’il ne pouvait donc pas prendre la distanciation à la légère.

Les pizzas sont arrivées et nous nous en sommes régalés. Nous pensons tous les quatre qu’il s’agit de la meilleure pizza jamais avalée. La pâte était divine, la garniture, goûtue, copieuse et de qualité. Anne a été la seule à ne pas la terminer … Nous réglons l’addition et surprise, sur le chemin du retour, analysant la note, nous constatons que les deux bières nous ont été offertes. Grand merci, nous reviendrons.

Nous remontons d’un bon pas jusqu’aux camping-cars, car ce soir, il y a un incontournable: l’amour est dans le pré. Il faut donc y être à l’heure. Mais en arrivant, le cc normand est fermé. Le Calva doit donc être oublié. Quelle déception.