A Salles-sur-Verdon, Marianne s’adonne à un nouvel essai culinaire: la réalisation de feuilletés au thon cuits à la poêle. L’opération initialement ne paraissait pas très complexe. Mais en réalité, la pâte feuilletée est “très” garnie de farce au thon (oignon, thon, moutarde, cumin) qui habituellement réduite en pâte au mixeur, n’est en fait que de petits morceaux d’oignons qui rendent la pâte fragile et non homogène. Le feuilleté part dans tous les sens. Et la cuisson est rendue de ce fait aussi difficile car les tranches ne “tiennent” pas et se laissent aller. Mais le résultat est cependant agréable, plus au goût qu’à la vue.
Nous partons au village. Seulement 4 km. Marianne trouve son bonheur dans deux robes.
Le village, autrefois le long du Verdon a été noyé par la montée des eaux de ce lac de retenue. Le maire s’est battu pour que le village soit reconstruit à proximité et que tous les habitants retrouvent un logement. L’église, pour cette raison, à des aspects un peu modernes la rendant plus proche d’une salle des fêtes que d’un lieu de culte.
Nous les partageons ce midi avec Anne et Henri qui les trouvent aussi à leur goût. Accompagnés d’une salade de tomates de Robert.
Après-midi, un peu de lessive et quelques émotions…
Henri et Anne ont emporté une petite lessiveuse d’un modèle proche de la Miniwash bien connue, avec ce supplément de qualité que la leur chauffe. Et Henri, qui s’occupe de la lessive, l’emplit d’eau, y met de linge et la met en marche. Quelques secondes s’écoulent puis une sirène stridente alerte que la batterie ou le convertisseur est en surcharge. En arrêtant le lave-linge, l’alerte cesse aussitôt. C’est donc lui qui en est la cause. Je propose à Henri de la brancher sur notre convertisseur. Ce qu’il accepte. Et là la lessive s’effectue sans soucis. Henri m’informe qu’entretemps, il a basculé l’interrupteur qui enclenchait le chauffage de l’eau! oui, car en effet, chauffer l’eau sur la batterie, c’est une gageure!!! Au final la lessive est essorée à la main et mise à sécher. Mais Henri, sans le dire, angoisse un peu pour la vie de ses batteries. Et le jour même il les teste. L’une, en effet, est morte de chez morte. Il la débranche… et se résout à vivre sur une batterie le temps de trouver une solution.
Et la solution ne tarde pas. En effet, Henri se documente sur une batterie au lithium. Tiens donc !!! J’étais persuadé que le plomb continuerait à le combler. Mais il semble que l’histoire s’écrive autrement.
Un petit tour au lac pour vérifier que l’eau est toujours bonne…
Et le soir, apéro, une fois n’est pas coutume.
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