vendredi 25 septembre 2020

Verdon 2020 de mardi 22 septembre à vendredi 25 septembre

16°C à 8h45 pluie.

Nous effectuons les services à la station puis nous dirigeons dès 10h vers Bauduen que nous comptons visiter.

Mais Véro nous appelle. Elle s’occupe de la maison et de Gus en notre absence. Nous lui avions signalé un risque de coupure de courant ou de la box. C’est donc de chez nous qu’elle nous appelle. Les choses ne sont pas roses. Saint-Restitut a essuyé un orage d’une belle ampleur avec 100 mm d’eau. Le seuil de la maison est inondé et l’eau arrive à la porte. Le niveau est marqué sur les murs à 50 cm plus haut que le seuil. Il n’est pas possible d’entrer sans laisser l’eau envahir la maison. Forts de ces informations, nous prenons la route pour rejoindre notre demeure en péril, non sans informer Anne et Henri un peu précipitamment. En route, ils nous proposent de nous suivre pour nous aider sur place. C’est très aimable de leur part, mais comme on se le dit souvent:”A chacun sa merde!”. Mais Henri et Anne ne sont pas contents de la formule dans ces circonstances particulières…

En route, nous ne nous arrêtons pas pour manger mais nous contentons de quelques barres de céréales. Le Carrosse fait un peu de rase-mottes. Nous arrivons vers 15h35 et retrouvons Marie-Anne et Guy qui, informés, nous ont proposé leur aide.

Sur place, nous constatons les dégâts.

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Le  tuyau PVC de 30 cm de diamètre qui permet à l’eau de la source de s’écouler dans le ruisseau s’est bouché par des racines et des graviers. L’eau est montée par d’anciennes canalisations, a débordé et inondé l’entrée de la maison qui est située au bas d’un escalier de pierre. Le drain en place n’a pas suffi a évacuer le fort débit d’eau provenant de la source et de l’orage. Elle s’est accumulée, a monté devant la porte et s’est insinuée sous la porte dans le hall d’entrée, le bureau, la bibliothèque. C’est la deuxième inondation du genre, mais pas pour les mêmes raisons. Nous pensions avoir résolu la première cause alors qu’une deuxième apparaît. En ouvrant de force la porte qui a gonflé au contact de l’eau nous découvrons les dégâts. Ils sont fort heureusement limités. Effectivement l’eau s’est insinuée, mais cette fois moins que la fois précédente et surtout sans trop de boue. Alors que Marianne et Marie-Anne s’attelaient au nettoyage des lieux, Robert avait déjà pris les devants en installant une pompe dans le regard de la source afin que l’eau en excès n’arrive plus à la maison.

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Je me dirige vers le ruisseau et constate en effet que le tuyau est obstrué par des racines. Avec la barre à mines, je démonte le muret en pierres sèches qui retenait les terres du chemin, accède à la dalle en béton qui cache le tuyau de PVC et la lève. A ce moment l’eau jaillit et le tuyau se vide. La pompe peut être arrêtée. A la main, j’enlève les premières racines qui s’avèrent être ancrées dans les alluvions de terre et de galets provenant du fossé près de la source. Les racines cèdent mais sur quelques centimètres seulement. Avec un crochet pointu destiné à tirer les branches du figuier pour cueillir les figues, je réussis à en retirer un peu plus d’un mètre. Voyant que je ne peux aller plus loin dans le tuyau mais qu’il en reste un bon paquet, j’emprunte à Sébastien le déboucheur Karcher. Il est relativement efficace. L’eau coule noire. Ce qui montre que les alluvions se lavent. Mais les racines restent. Finalement, avec une longue vis fichée dans un tuyau de PVC renforcé de 60 de 6 mètres, je fabrique un crochet qui s’avère efficace. Avec l’aide de Robert, nous l’introduisons dans la canalisation de 30 et le faisons pivoter pour tenter d’accrocher les racines. En deux essais, ça marche. Une queue de renard (ou de cheval, selon la région) de plus de six mètres en ressort libérant ainsi totalement le passage de l’eau de la source.

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Une fois l’opération terminée, je file acheter un caniveau grillagé pour le placer devant la porte d’entrée, le raccorder au drain en contrebas espérant que si de l’eau s’écoule à nouveau, elle puisse fuir par là!

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Une fois ces travaux terminés, nous rechargeons le congélateur du Carrosse de victuailles, complétons le plein d’eau, remplissons les bouteilles avec l’eau de la source décidément excellente, passons au village pour les services, et chez Leclerc pour le plein de GPL et de gasoil. Après quoi, nous reprenons la route ce vendredi. Et croisons les doigts pour que l’avenir se passe bien…

Un tout grand MERCI à ceux qui nous proposé leur aide et qui nous ont aidés en ces moments difficiles.

Vers 16h nous arrivons à La Cadière d’Azur. Il s’agit d’un village perché de caractère qui a su garder son authenticité provençale. Il bénéficie d’une vue panoramique sur les vignobles de l’appellation Bandol.

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