Nous avons toujours 5°C le matin mais avec soleil, ne nous plaignons pas !
La balade se dirige vers le pont roman que nous atteignons aisément grâce à Marianne qui nous guide sur son téléphone. Il est très joli. Certains disent par erreur qu’il s’agit d’un pont romain, mais il n’est que roman.
Les sentiers nous conduisent dans les campagnes et nous découvrons quelques jolies maisons dont certaines abandonnées gagneraient grandement à être restaurées, …
A midi, nous avons 12° et toujours le soleil. Nous mangeons des trippes basquaises au piment d’Espelette avec des pâtes, Marianne un riz au lait et moi une pomme Story.
L’après-midi, nous allons jusqu’au château Sauvan. Il s’agit, dit-on, d’une merveille de la Provence verte. Le parc ouvre à 15 h et la visite guidée commence à 15h30. Il y a une vingtaine de personnes en attente. A l’heure dite, la cloche sonne et notre guide nous accueille avec une verve incroyable et le verbe fort. Ses propos peuvent parfois croire qu’il a parfois été charretier. La première partie de la présentation s’effectue en extérieur. Le guide n’a pas de masque. Tous les visiteurs en portent un. Il nous explique que la situation de ce château est exceptionnelle avec sa vue sur le village, les terres qui permettent un jardin à la française de l’ordre de quatre hectares détruit à la révolution. Puis il nous convie à entrer, nous invitant à ne rien toucher car c’est une habitation et non un musée. L’entrée s’effectue en passant sur un tapis imbibé d’une solution désinfectante afin que nos semelles ne polluent pas les sols intérieurs. Ses propos sont vifs, précis (s’ils sont exacts) et nous sommes scié des très nombreuses informations qu’il nous délivre. Dont la principale: ce château était en ruine lorsque deux frères en sont tombés amoureux en 1981 et l’ont acheté. Les travaux de restauration sont long et coûteux et souvent notre guide nous le rappelle nous invitant qui à financer la plantation d’un arbre, qui à faire un don. La dame qui détenait auparavant le château était dans le besoin et a vendu nombre de meubles et de bibelots prenant à chaque fois la précaution de noter l’identité de l’acheteur et le prix de l’article. Ce qui a permis à ce jour de retrouver et récupérer près de la moitié de ce qui a été vendu par cette dame.
A la question que je lui posais:”Mais qui êtes-vous par rapport au château?” notre homme nous répond:”Je suis le guide officiel du château”. Mais après près de deux heures trente de visite, nous pianotons sur le web et découvrons que c’est le châtelain lui-même qui prétend n’être que le guide. Et nous trouvons ainsi fort de café qu’il ait tant insisté pour récompenser le guide de ses propos intéressants…
Malheureusement, aucune photo n’étant autorisée à l’intérieur, nous n’avons que quelques photos de l’extérieur.
A Forcalquier, nous passons faire quelques courses à Intermarché puis nous réunissons pour un apéro exceptionnel, car c’est vrai, une fois n’est pas coutume.
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