dimanche 13 mars 2022

Yeux Bubu: samedi 12 et dimanche 13 mars 2022

11°C à 8h, gris

Nous partons pour une courte rando de 5.5km. En raison de sa faible longueur et durée nous n'emportons pas le sac à dos et partons les bras ballants juste accompagnés du GPS et de l'appareil photo. En montant du village vers le plateau, nous passons devant le château et nous nous doutons que cette balade a déjà été faite en compagnie d'Anne et Henri. 



Mais ce n'est pas bien grave car l'objectif est de profiter de la météo du jour, celle des jours prochains s'annonçant maussade.

Au sommet, à un carrefour, une voiture grise s'arrête et la conductrice baisse sa vitre alors que je consulte le GPS. Elle nous demande:

- "Vous savez où vous allez? Vous connaissez la promenade ?"
- "Oui, nous l'avons déjà faite voici deux ans"
- "Bien! Mais vous verrez qu'une partie est barrée, interdite en fonction du risque de chute d'arbres à la suite de l'incendie qui a eu lieu voici cinq ans. Malgré l'interdiction, certains promeneurs tentent malgré tout de passer, mais le chien est là pour donner une leçon qui est directement efficace..."
Elle nous souhaite une bonne promenade et reprend sa route. Nous continuons en suivant le tracé tel que le GPS nous propose. Mais en effet, à une patte d'oie, la voie prévue est interdite. Nous prenons à droite l'autre chemin pensant ainsi contourner la partie interdite. Mais d'autres chemins que nous aimerions emprunter sont fermés également par des fils électriques. A rencontrer la bonne dame de la voiture grise, je lui dirais qu'il aurait été sympa de mettre en place une déviation... Le détour s'avère plus long que prévu et nous entraîne par deux fois dans des propriétés privées. La balade initialement prévue pour 5.4 km se prolonge à 9.62 km, ce qui n'est évidemment pas la même chose.

Pas vraiment fourbus, nous rentrons quand même les estomacs dans les talons. C'est l'occasion de préparer une raclette dans nos petits réchauds aux bougies. Alors que Marianne épluche les carottes, je mets la table et ouvre la barquette de fromage achetée juste avant le départ au Drive Leclerc. Le film couvercle retiré, l'odeur et l'apparence du fromage à raclette me font plus penser à du Herve (fromage belge pestilentiel) qu'à de la raclette. Je ne dis rien. Nous passons à table, et laissons fondre le fromage dans nos plateaux au-dessus des bougies chauffe-plat tandis que pommes de terre, jambon sec, carottes et épices divers viennent agrémenter nos assiettes. J'ai un peu d'avance pour le premier morceau et une fois le fromage en bouche je dois constater qu'il s'agit d'un mets de caractère n'ayant en effet rien à voir avec le fromage à raclette traditionnel. Je préviens ma douce qu'il risque d'être un peu fort pour ses papilles. Ce qu'elle me confirme l'instant d'après. Nous avons donc un doute et vérifions la date de validité. Elle est effectivement dépassée de deux semaines. Sans doute était-elle en date limite lors de l'achat... Nous jouons avec les nuances du mélange de poivre que nous venons d'acheter et trouvons malheureusement au dernier morceau de fromage que ce poivre gagne grandement à n'être mis dans l'assiette qu'après cuisson et non avant...

Quelques clémentines comme dessert et le tour pourrait être joué. Mais malgré une après midi calme à la lecture et aux mots fléchés, l'estomac de Marianne ne l'entend pas de cette oreille et se révolte durant de nombreuses heures. Pour ma part, un coca fait passer le tout.

En stationnaire peut-être pour plusieurs jours nous surveillons le niveau de la batterie qui recharge malgré l'absence totale de soleil l'après-midi.

Dimanche 13 mars 2022

Séquence: Une histoire à pisser de rire...

Voici quelques jours, j'avais les urines brunes. Comme le phénomène n'a pas duré, je ne me suis pas inquiété. Par contre voici plusieurs jours qu'un besoin d'uriner devient permanent. Consulté par téléphone, le médecin nous conseille une médication. Fort heureusement, nous avons ce qu'il faut avec nous et ne devons pas avoir d'ordonnance. Mais malgré une semaine de traitement, l'apaisement n'arrive pas et l'envie irrépressible d'uriner persiste. Ce n'est que modéré, pas trop intense. Je crains cependant plus pour les nuits au cas où je ne me rendrais pas compte de ce qui se passerait si l'envie dépassait la retenue dans mon sommeil !!! LOL. Par contre la prise d'anti-inflammatoire pour un genou vieillissant a fait effet durant trois jours sur cette envie permanente d'uriner. 

Aujourd'hui, l'effet se décuple et je me demande comment faire pour que cesse cette envie toujours plus intense. J'ai beau aller aux toilettes, l'instant d'après l'envie revient de plus belle. Il faut se faire une raison, un autre traitement s'impose. Je prends rendez-vous via Doctolib pour vendredi. Durant la matinée, le besoin mesuré sur l'échelle de Piss-Goutt s'établit à 12/10. J'en viens à modifier le rendez-vous et à l'avancer au mercredi. Une fois sorti de table, je prends la décision de rentrer pour consulter. Dès le départ vers 14h, je reprends un anti-inflammatoire. L'inclination devient insupportable, mais il faut cependant conduire. Vers 16h, l'anti-inflammatoire commence à faire effet et les choses s'apaisent sans que mon caleçon ait eu à en souffrir. Ouf! 

Une fois à domicile, le lendemain lundi, j'arrive à avoir un rendez-vous en urgence chez notre médecin traitant que me diagnostique un risque évident de choliques néphrétiques. Les jours prochains seront donc remplis par cette préoccupation, sans souffrance au moment de la rédaction.



1 commentaire:

  1. Bonsoir les amis, je viens de lire votre blog, toujours très interressant le résumé de votre voyage.
    J'espère que William va mieux, je viens de voir aussi que guss était parti aux Paradis des chats 😪.

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