mardi 20 février 2018

Maroc mardi 20 février 2018

Aujourd’hui est un grand jour: c’est celui du parcours dans les dunes. Finalement Elisabeth a été convaincue par Michel d’y participer. Nous partons donc à quatre après avoir reçu une crêpe par personne et un pain pour le petit déjeuner. Le 4X4 est un Toyota 5 places.



Mohamed, le patron dit Momo sera notre guide, mais pas notre conducteur. En effet, il n’aime pas conduire et cède le volant. C’est Michel qui démarre. Nous parcourons des pistes caillouteuses puis une fois dans le sable il est nécessaire de passer le crabo (réducteur de vitesse). Du coup on démarre en quatrième. Le sable est meuble mais pas épais, sauf dans les dunes.




 Nous faisons un premier arrêt à un campement nomade. Aïcha nous reçoit. Momo a apporté un gros sachet de petites friandises pour les enfants qui, dès notre arrivée, surviennent comme des mouches. Nous entrons sous la tente où nous sommes conviés à boire le thé.












 Nous continuons notre route et le passe au volant. Nous arrivons à une ancienne mine de Barite où nous nous arrêtons pour ramasser quelques cristaux de barite ou de baritine.








Un peu plus loin nouvel arrêt pour voir des tortues fossilisées. Nous ramassons quelques fossiles dont des ammonites. Nous restons entourés par le rallye des 4L. Il y en a plus de cents. 2700 personnes sont rassemblées dans le staff chaque soir.












Puis nouvel arrêt dans un village berbère, arrêt très Syndicat d’Initiative ou nous sommes reçu dans une pièce. Pas le temps de s’assoir qu’on nous offre le thé et qu’une petite troupe de quatre danseurs et deux batteurs nous interprètent deux danses chantées et deux secondes après la fin de la deuxième nous sommes dehors pour repartir sur les pistes.





Nous rentrons par les pistes de sable pour midi et nous sommes invité à manger par le patron puisque le repas était offert dans le forfait découverte. Michel prend un potage et couscous poulet et les trois autres prenons salade et tajine kefta (avec frites!!!). Mais tout est copieux et très bon. Il en reste et nous les emportons pour le souper.




Après une siste digestive et un peu de lecture au soleil, nous partons à l’assaut des dunes environnantes. Elles n’ont pas l’air très lointaines ni très hautes. Mais il nous faut sans doute plus d’une demie-heure pour être à leur pied. Et c’est là que le sport commence. Bien entendu marcher dans le sable, tout le monde sait que l’on patine un peu. Mais dans les dunes; le patinage est amplifié par la montée. La dune qui est face à nous offre un sommet élevé et nous commençons l’ascension. Au tiers du parcours Marianne prise de vertiges préfère s’abstenir. Elle redescend alors que nous continuons la montée. Mais il faut trois pas pour n’en faire qu’un. La montée devient d’autant plus pénible que la pente s’accroît avec la hauteur. Plus c’est haut plus c’est raide. Je m’arrête tous les cinquante pas pour reprendre mon souffle et calmer un peu le palpitant. Il y a des années que je n’ai fait un effort aussi intense et prolongé. Le sommet n’est plus loin, il faut tenir. Elisabeth et Miche suivent un peu plus bas. J’arrive finalement au-dessus pour constater que ce n’est pas le sommet. Il y a encore un faux plat puis, le pic suivant est plus haut. Courage nous allons y parvenir. Après un effort supplémentaire nous y voilà. Mais à bien comparer, la dune d’à côté est plus haute. Nous descendons un flanc pas trop haut pour reprendre l’ascension de la voisine. Et là la vue est admirable sur les environs. Nous y restons un bon moment en attendant que les nuages s’écartent et laissent passer les rayons de soleil qui animent et éclairent l’erg. Finalement nous redescendons et prenons du sable plein les chaussures au point que je les enlève pour terminer à pieds nus et retrouver Marianne qui nous attendait peu rassurée d’une part pour nous avoir perdus de vue durant un bon moment, d’autre part pour avoir vu passer cinq barbus à la mine pas tibulaire mais presque. Nous rentrons sains et saufs et passablement déshydratés.





















1 commentaire:

  1. Papilou, ça te rappelle des souvenirs les dunes? Ou c'est totalement différent ?

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