dimanche 18 février 2018

Maroc dimanche 18 février 2018

La nuit a été un peu chahutée par un groupe de jeunes qui jouaient du tambourin et qui, visiblement, étaient éméchés. La maman du jeune (18 ans) patron du camping s’éloigne un peu et va ramasser des branches sèches de palmier pour cuire le pain au four. Juste avant notre départ, nous recevons un très beau pain tout chaud que nous réservons pour ce soir. 


  Nous nous enfonçons dans les gorges du Dadès dont nous savons que nous ne pourrons nous en échapper qu’en faisant demi-tour, car elles se prolongent par une piste non fréquentable par les camping-car: il faut au moins un SUV sinon un 4X4. Si la température est basse (5°C) le soleil darde de ses rayons et nous offre de belles lueurs sur les roches des gorges. Une fois de plus les photos parlerons d’elles-mêmes. 













































  A Tinghir, nous faisons étape au camping Ourti situé à 2.5 km de la ville. Le temps de nous installer puis nous nous dirigeons vers le centre pour casser la graine. Une fois le restaurant ne plaît pas à Michel, une autre fois à Elisabeth. Finalement un autochtone nous conseille et nous amène devant un restaurant qui, à la vue du menu et des ses prix fait l’unanimité. Alléluia! Nous nous installons en terrasse et buvons tout d’abord un excellent jus d’orange pressée, puis Michel et moi prenons le menu (omelette, couscous poulet et thé vert menthe) tandis que Marianne prend juste un couscous poulet et Elisabeth un couscous légume. Pour la première fois, nous voyons des pommes de terre dans le couscous.Nous nous baladons en rue et notre autochtone nous accompagne puisqu’il sait que nous cherchons un marchand d’épices. Il en connaît un très vieux et nous garantit qu’il a un moulin pour les moudre fraîchement. Nous déambulons dans les petites ruelles finalement peu touristiques comme le reste de la ville d’ailleurs. Nous arrivons près de ce chibani qui nous montre ses épices. Malheureusement il n’a pas de moulin. Notre ami nous entraîne chez son fils qui vend lui aussi des épices, mais il n’a pas plus de moulin. Finalement, dans une autre ruelle, nous trouverons ce qu’il nous faut et nous expliquant avec peine, nous arriverons à obtenir 500 g de cannelle fraîchement moulue. Et nous sommes sciés que durant notre présence devant la devanture du magasin d’épices, un de ses confrères nous invite à venir chez lui pour acheter ses épices. Comme nous ne trouvons pas de raz el han out brut, nous le suivons. Durant le trajet, il nous vante la qualité de son produit constitué de 42 variétés d’épices différentes. Je lui demande s’il en a du brut non moulu et il m’assure que oui. Une fois rendus, il ouvre un pot et m’en fait sentir les odeurs qui exhalent. C’est bien ce que nous recherchons mais non moulu. Là il m’assure qu’il peut me le composer sur place. Malheureusement, il n’a pas, et de loin, les 42 variétés qui font la qualité de ce produit. Nous déclinons et nous replions sur les oranges, clémentines et Michbeth des bananes en plus. Mais nous ne pourrions terminer ce parcours sans nous arrêter à la pâtisserie que nous avions repérée à l’aller. Et nous y allons chaque équipe d’un kilo supplémentaire soit pour nous le quatrième du séjour. Et cette fois à moindre prix



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