samedi 24 février 2018

Maroc samedi 24 février 2018

Hier, après avoir posté le blog, nous avons été invités à participer à une animation musicale. En réalité, les trois frères, patrons du camping, étaient à la percussion. En plus de chanter pour nous ils ont animé la soirée où nous étions une petite trentaine, par des danses très peu folkloriques demandant aux convives de participer. L’un d’eux, une espagnole y a donné de la voix et nous avons bien eu l’impression qu’un des frères avait une touche. Nous ne savons pas comment la nuit s’est passée.

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Ce matin, je n’ai pu m’empêcher de photographier le chauffe-eau, boiler au feu de bois dont j’ignorais totalement l’existence d’un tel modèle. Faut-il dire que l’eau avait tout de même 82°C!

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Le thé nous est encore une fois offert avant notre départ et nous prenons la route pour Goulmima en traversant un long reg bordé au loin par les montagnes bleuies par la légère brume. Michel nous concocte des pâtes en accommodant les restes des tajines non terminées des jours précédents. Et c’était très bon.

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L’après-midi, Youssef nous emmène visiter la palmeraie et un ksar au cœur du village. Lors de la visite de la palmeraie, je commets l’erreur de lui demander son avis sur l’obligation prochaine de passer un examen de guide d’état. Et là, pataquès, nous ne parlons plus de la palmeraie mais des bac chiches et de toute son aversion pour cet examen dont il a été éliminé. Je tente et parvient à recentrer les commentaires sur la visite en cours. Nous apprenons que la palmeraie fait 1800 hectares, qu’elle est privée et que les terres sont toujours exploitées pour diverses plantations dont des céréales. Quant aux palmiers ils sont nettement moins entretenus depuis une trentaine d’années. Auparavant, toutes les branches étaient récoltées pour brûler dans les fours à pain, cuisiner, se chauffer…. Mais l’avènement du gaz a tout bouleversé. Les palmiers ne sont plus élagués, les dattes ne sont guère cueillies et si la végétation reste luxuriante grâce à deux sources généreuses ne se tarissant pas au cours des saisons, il faut remarquer que les troncs coupés et les branches jonchent le sol créant un certain chaos peu esthétique.

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Youssef nous guide dans le ksar, partie autrefois fortifiée de la ville qui est constitué d’un dédalle de rues et ruelles avec de très nombreux culs-de-sac et dans lesquelles il ne serait pas bon de s’aventurer, non par insécurité mais par risque de se perdre. Il nous montre les portes, les verrous anciens en bois et nous explique que ce ksar a été partiellement restauré par les habitants à qui on avait promis l’arrivée de l’eau potable mais en vain. La vie y est réellement moyenâgeuse. Les pièces sont en terre battue comme les rues et ruelles d’ailleurs. Si la rue principale est à ciel ouvert, les culs de sac sont couverts et très sombres; ils aboutissent généralement à un ou plusieurs puits de lumière autour desquelles les habitations sont constituées en torchis sur plusieurs étages et parfois avec une cave qui sert de grenier. Nous avons la chance de pouvoir visiter une maison qui bénéficie de l’électricité et du gaz en bouteille dans la cuisine. La jeune fille nous a demandé de l’aide pour placer sur sa tête une très grosse bassine de linge lavé dans le canal de la source et essoré à la main. Elle l’emporte ainsi sur sa tête pour l’étendre sur la terrasse trois étages plus haut.

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Puis nous terminons la visite chez Youssef qui nous invite à boire le thé. En plus il nous offre à déguster du pain fraîchement cuit et badigeonné d’huile d’olive. Un vrai régal. Nous revenons au camping avec lui en tentant de trouver une pâtisserie pour faire le plein de petits gâteaux marocains, mais nous n’en trouvons malheureusement pas. Nous devons être prudents, vigilants, car il n’en reste à la Chariote que pour un seul jour pourvu que Marianne n’en mange pas trop.

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