Vendredi 6 octobre 2018
Le soleil reste au rendez-vous pour nous mais la météo nous incite à en profiter car cela devrait dégénérer dans les prochains jours d’autant que des perturbations sont annoncées dans l’extrême sud-est et nous devrions y rentrer prochainement.
Ce matin, comme convenu, nous nous rendons au prieuré de pommiers. Nous arrivons quelques minutes avant l’heure et les portes sont encore closes. A dix heures sonnantes, l’hôtesse nous accueille, nous encaisse le billets et nous explique sur une maquette la visite libre, fléchée et parsemée de panneaux explicatifs. Ce prieuré issu de Cluny a été abandonné, vendu, restauré puis habité par des laïcs au XX°S. Ce qui fait qu’au cours de notre visite, nous trouverons des styles étrangement différents dont des appartements contemporains qui dénotent un peu dans ce style encore médiéval. Nous regrettons de ne pas pouvoir visiter les charpentes qui ne sont accessibles en saison qu’en visites guidées.
Un lustre un peu curieux datant sans doute du début de l’électricité présente un mélange d’ampoules et de bougies.
Nous quittons notre beau parking calme et arboré pour faire quelques kilomètres et arriver à Ambierle jumelé avec Faimes en Belgique. L’essentiel de la visite réside dans le prieuré monumental à la toiture faite de tuiles vernissée de style bourguignon. C’est majestueux, monumental et encore une fois bâti pour une douzaine de moines.
Encore quelques kilomètres et nous arrivons à Saint-Haon-le-Châtel, petit village de mille ans d’histoire semblant, en partie du moins n’avoir pas évolué durant ce temps. Les ruelles sont étroites, la chapelle au sommet du village proche des ruines imperceptibles de l’ancien château, les vieilles pierres taillées, les treize des dix-huit tours restant dans la muraille d’enceinte, tout nous ramène à cette époque ancienne et agitée.
Nous profitons de l’aire mise à notre disposition pour faire un peu de lessive qui par cette journée bien ensoleillée devrait sécher rapidement.
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