dimanche 7 octobre 2018

Premier périple 23

Dimanche 7 octobre 2018

La soirée d’hier s’est terminée sous la pluie et nous constatons que l’effet de la pluie sur la carrosserie de notre Carrosse est “sonore”  plus que dans la Chariote et sans doute dû à la présence de quatre lanterneaux.

Les gorges de la Loire étaient tortueuses et le cours d’eau indomptable. Un barrage a été érigé pour enrayer les crues. Le lac qui en découle (sans jeu de mots) s’étire sur trente km avec une largeur moyenne de 250 mètres. Cependant, des crues sévères ont encore été enregistrées dont certaines dépassaient et de loin la hauteur du barrage.

Nous passons au belvédère du barrage de Villerest. Nous regardons le paysage et prenons une photo. Pas plus car le ciel n’est guère clément. En repartant, presqu’arrivés au Carrosse, nous entendons un bruit inhabituel, plus exactement le son d’une cornemuse. Alors que nous descendions la rampe d’un côté, le musicien montait de l’autre. Nous ne nous sommes donc pas croisés. Il jouait au sommet. Nous restons sur place le temps d’un morceau, puis un peu intrigués, remontons au sommet du belvédère pour l’apercevoir de plus près. Nous le filmons (pas de film actuellement sur ce blog) et, nous approchant, taillons une petite bavette sympa. Il est de la région dans un club de musique breton. Il pratique occasionnellement le camping-car et nous explique les recoins intéressants de la région.

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Sur un versant proche mais cependant trop loin pour bien le distinguer, nous apercevons un cadran dont nous ne pouvons lire les détails que grâce au zoom de l’appareil photo. Cela ressemble à un cadran solaire. Et nous nous étonnons de le voir perdu dans la nature.

Un peu plus loin, le long de ce lac au plus bas actuellement en vue des pluies automnales, nous arrivons à Saint-Priest-la-Roche devant le petit Château de La Roche le long de l’eau. Ce château date du XIII°S contrairement à ce qui est dit dans le guide vert Michelin (XIX°S) et a subit les assauts de la Loire à diverses reprises, les deux dernières fois en 2003 et 2008, la plus forte étant en 1790, l’eau étant 35 mètres au-dessus de son cours normal. Nous nous garons et en attendant l’ouverture de 14 h avalons des pâtes au pesto rouge avec comme dessert un riz au lait maison. Oui il en reste. Oui, il est toujours bon, car le frigo fonctionne (actuellement) très bien. Le ciel est couvert et le château est à contre-jour. Nous tentons quelques photos durant les brèves apparitions du soleil.

A l’ouverture, nous nous rendons dans la place qui paraît plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. La visite est animée par une hôtesse qui, de façon particulièrement théâtrale, tente de nous faire revivre le passé des lieux qui ne sont plus meublés en raison des crues, mais garnis de trompes-l’œil.

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Encore 8 km et nous arrivons à Saint-Marcel-de-Félines. Au centre du village un Château de belle facture. Nous nous garons en attendant la prochaine visite qui a lieu dans vingt minutes. L’accueil est fait par une très jeune fille qui sera notre hôte. Les photos intérieures sont interdites d’autant que le château est toujours habité. Nous rigolons un peu du vocabulaire très “ado” de notre guide qui récite un peu sa leçon et n’a guère les capacités pour répondre aux questions diverses. Mais la visite est agréable avec des parquets renaissances splendides, du mobilier d’époque et pas que le mobilier, car ce château qui se transmettait de femme en femme est resté plusieurs siècles dans la même famille même si, par ce jeu de succession matriarcale, le nom changeait à chaque fois.

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Nous traversons la rue avec notre Carrosse et nous garons pour la nuit sur le parking du château non sans y avoir été autorisés.

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