samedi 13 juin 2020

Aveyron 2020 samedi 13 juin

Séverac le Château se situe à quelques centaines de mètres de distance et au moins cinquante mètres plus bas. C'est une aubaine qui nous assure que malgré la pluie abondante de cette nuit, nous ne risquons pas d'être noyés. La nuit, en effet, fut d'enfer, parmi les différents orages, rafales, ... et grêles. Avec la nécessité de se relever pour vérifier les entrées d'eau. Et il y en avait encore une... Tandis qu'Anne et Henri dormaient sur leurs deux oreilles... Par contre Mouss est dans tous ses états, la trouille de l'orage la gagne...

A 9h, nous avons 14°C mais surtout "SOLEIL".

Nous partons vers 9h30 vidanges faites. Il n'y a pas d'eau. La station, cependant récente, était en panne.

Une quarantaine de km sont nécessaires pour arriver au Trou de Bozouls. Il s'agit d'un village dont une partie est installée au cœur d'un méandre de la rivière qui a érodé sont lit tant et plus au point que ce méandre est presqu'isolé et le lit profond avec de belles falaises d'un centaine de mètres de profondeur.

Après installation sur l'aire gratuite avec services nous visitons le village qui s'avère très beau et plein de charme.













A midi, nous prenons le repas en terrasse: tripoux et farfalles, riz au lait.

Puis, très courageux, nous partons en balade découvrir le trou de Bouzoul par le circuit que la municipalité propose. Nous marchons au pas d'Anne et Henri, c'est à dire à un train de sénateur, ce qui nous change de nos habitudes. En route, nous arrivons cependant à dépasser quelques escargots, de belles pièces néanmoins.


Nous arrivons à une résurgence protégée par un petit bâtiment.



L'eau alimente un lavoir. Compte tenu des crues des derniers jours, il n'est pas dit que beaucoup de linge y soit passé ces dernières heures ...!!!













Voici le calibre des escargots locaux. Une demi-douzaine par personne semble suffisante.





Quelques passerelles nous aident à franchir le Rubicon.



Et Marianne prend son courage à deux mains ignorant l'espace d'un instant le vertige qui l'assaillit d'habitude. Sa plus grande crainte étant qu'Henri secoue le pont suspendu durant son passage... Mais ce n'eut pas lieu, Henri, retenu par Anne, n'a pas désobéi.




















Un bel hôtel à insectes.



De retour le GPS nous apprend que nous avons parcouru 8.91 km. Du coup Henri râlait car on lui avait vendu la balade pour 6 km maxi. LOL.

Nous nous arrêtons chez le boucher et achetons deux tranches de basse-côte de bœuf espérant pouvoir, demain, inaugurer le barbecue que nos filles nous ont offert voici dix ans et que nous véhiculons tout propre depuis sans jamais l'avoir étrenné... 







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