lundi 31 mai 2021

Opération Bubu lundi 31 mai 2021

 15.5°C à 8h, soleil et nuages

Hier, les prévisions météo de la Une nous annonçait de la pluie. Les appli sur le portable aussi. Nous nous apprêtions donc à affronter une ou plusieurs ondées. Néanmoins, nous osons sortir et partons pas bien loin, nous balader sur les bords du Lac de Sainte-Croix dans la direction de Bauduen. Nous profitons du soleil et des 22°C qui nous sont très agréables.





Quelques panneaux annoncent que certaines rives du lac ne peuvent plus être fréquentées en fonction des risques accrus d'effondrements.


Ces effondrements ne sont pas une légende. Si vous remarquez bien la photo ci-dessous, vous verrez que sur la rive en face, des collines entières se sont effondrées laissant apparaître des cicatrices importantes. Il s'agit de glissements de terrain sans doute dus à la montée des eaux. Certes cela ne date pas d'hier, mais à l'échelle géologique, 1970, ce n'est pas loin.





Et puis, surprise! Le crocodile que nous pensions trouver dans la mangrove s'affiche juste devant nous sur une plage. Il n'a pas l'air de bonne humeur!!!


Non loin de là, un bouquet de peupliers noirs est garni de gros pompons cotonneux. Il s'agit des graines qui seront emportées par le vent. Mais de mémoire, nous n'en avions jamais vu d'aussi gros, aussi nombreux...






Ma biche...



Toute petite balade de 5.5 km et nous voici déjà de retour à l'aire pour nous sustenter avec un wok de dinde cajun accompagné d'Ebbly, riz au lait. Et il fait si beau que nous mangeons en terrasse. Bravo la météo!

A midi, nous remarquons une fourmi dans le Carrosse. Rare...

Après-midi, nous osons mettre nos maillots et retournons au lac avec le matériel de bronzage: serviettes, mini matelas de plage, ... 

En marchant le long du lac, nous passons devant nos voisins camping-caristes installés le long de l'eau dans leur plus simple appareil. Ils ne nous voient pas passer... et trouvons un endroit où nous installer.

L'eau est presque bonne...


Au retour, je ne peux m'empêcher de faire un tour en formule 1 !!!

Il manque un co-pilote...

Au Carrosse, nous sortons les fauteuils et nous installons en attente des nouvelles de Bubu. Elles sont bonnes. Tout suit son cours.

Nos voisins rentrent aussi. Le monsieur se dirige vers nous et nous aborde, nous demandant d'où nous venons dans la Drôme. Et lorsque nous lui donnons le nom de notre village, il nous dit qu'il connaît bien en nous citant la ferme du Truinas. En effet, cette auberge n'est pas bien loin de notre maison. Dans le dialogue d'échange (!) il nous dit qu'il travaille au Cap d'Agde. 
 
Peu de temps après, il revient accompagné de son épouse, nous disant :"Voilà, je viens vous présenter ma femme. C'est Simone et moi Hervé. Mais la distanciation se réduit subitement. Et Marianne et moi sommes tout d'un coup envahis d'un sentiment identique nous demandant l'un et l'autre quel est le sens de ce rapprochement subit, ces présentations, cette approche...??? Nous continuons à papoter de tout et de rien. Une fois qu'ils sont partis, nous nous regardons et spontanément, nos regards en disant long, :"Tu sais à quoi j'ai pensé?"... et nous nous esclaffons de voir que nos pensées étaient identiques: Cap d'Agde, naturistes, présentations, rapprochement... tout cela ressemblait à une invitation au partage... Mais non, mais non, nous fabulons. LOL.



dimanche 30 mai 2021

Opération Bubu dimanche 30 mai 2021

 13.5°C à 8h. Nuages et soleil.

Un marché d'artisans est prévu tout au long de la journée dans deux rues du villages. Nous nous y rendons en matinée vers 9h45. Mais peu sont déjà installés quand bien même leurs places sont préparées. Parmi eux quatre apiculteurs. Les abeilles semblent donc nombreuses dans la région.

Au retour sur l'aire, nous constatons que la police locale vient d'intervenir sur la panne du poste de péage. Nous contrôlons et constatons une fois de plus qu'il reste du crédit. Une petite pression sur le bouton Adhoc nous délivre un jeton Euro-relay de plus. La journée reste bonne.

Nous filons à Salles-sur-Verdon où nous ne trouvons pas grand monde et avons l'embarras du choix pour la place.

Une fois garés, nous partons au village. Marianne y trouve une boutique pour quelques emplettes complémentaires... Ca fait longtemps...

De retour, nous passons par le bord du lac où nous profitons de quelques belles vues.





Une approche du bonheur simple...

Une initiation au Land-Art ...


La mangrove... il ne manque que les crocodiles...

A midi, nous mangeons en terrasse: caille à la citronnelle, riz, riz au lait.

Le temps se couvre, le vent se lève, l'orage se prépare, la météo nous annonce même de la grêle. Mais la réalité nous amènera trois minutes de pluie...


samedi 29 mai 2021

Opération Bubu

 Bubu devant subir une opération laser assez handicapante le lundi 31 mai, nous nous rapprochons d'elle afin que, si elle a besoin de nous, nous soyons à proximité pour un arrivage rapide. Et si elle n'a pas besoin de nous, juste pour un petit coucou. C'est donc dans cet esprit que nous préparons le Carrosse. Et nous y plaçons les quelques cartons de vins commandés...

Samedi 29 mai 2021.

21°C à 9h, ciel voilé.

Le Carrosse était tourné en direction du départ sur la parking facilitant le nettoyage de la carrosserie la veille et le remplissage du réservoir d'eau penché dans le bon sens, car, ultra-plat, il nécessite une inclinaison dans le bon sens ou une mise parfaitement à plat.

Nous mettons donc en marche vers 9h30, mais Oups! pour cinquante centimètres seulement. Et heureusement. Car en dernière seconde, je me suis rendu compte que j'oubliais qu'il était raccordé à l'électricité! Je sors donc pour le débrancher et ranger les allonges... Incident évité de justesse.

Nous roulons doucement en direction des gorges du Verdon. Et vers midi nous arrêtons à St-Michel-l'Observatoire pour casser la graine: croque-monsieur Ketchup, abricots.

A 13h50, 26°C mais ciel voilé. Nous roulons les deux fenêtres ouvertes.

Vers 15h, nous arrivons à Moustiers-Ste-Marie. Pas grand monde sur l'aire. Nous prenons place et nous dirigeons vers la borne de péage. Nous savons qu'elle est un peu compliquée. Mais il s'avère qu'elle est aussi capricieuse. En arrivant, le panneau indique: "Crédit 17.60€". Je me dis que quelqu'un a tenté de payer d'une façon ou d'une autre et qu'il n'a pas terminé l'opération, que ce montant reste disponible. Le bouton pour le ticket ne fonctionne pas. Je suis donc contraint de placer ma carte de crédit malgré le crédit annoncé. Le paiement s'effectue, je reçois le ticket de péage. Le panneau indique qu'il reste encore du crédit. Je pousse alors sur le bouton "jeton" et en effet, ô surprise, je reçois un jeton. Il reste encore du crédit!!! Je repousse une deuxième fois sur le bouton et reçois un autre jeton. C'est un jour de chance!!!

Mais il reste du crédit. Il manque 30 ct pour un autre jeton. Je mets une pièce de 20 ct, le crédit augmente d'autant. Puis une pièce de 10 ct qui est rejetée. L'appareil indique alors: "Hors de service". Zut alors, pas de troisième jeton et 20 ct de perdus. Catastrophe!!!

Nous montons au village une fois de plus. Il nous plaît toujours autant. Pas trop de monde, mais la plupart des boutiques sont ouvertes. Nous en profitons pour quelques emplettes... et une bonne glace. Suivie d'un excellent jus de fruit fraîchement pressé. Pour Marianne kiwi-fraise et pour moi fraise banane. Excellents.

Quelques idées pour nos prochaines recettes de tartinables...




La vue de l'aire.


De retour à l'aire, nous sortons nos sièges pour un instant de conciergerie. Mais il nous manque nos acolytes pour cette opération pro ! Et l'arrivée de nombreux nouveaux camping-caristes sur le marché fait que nos langues sont un peu sèches à force de dire bonjour. Mais nos oreilles restent vierges car il n'y a jamais plus de réponse de leur part. Les temps changent.



jeudi 20 mai 2021

Aveyron perturbé 2021 du samedi 15 au jeudi 20 mai

 13°C à 8h, ciel gris. Grr!

Samedi 15 mai.

Le temps continue de s'écouler doucement. Nous profitons de chaque jour, de chaque heure sachant que l'essentiel de la France est sous la grisaille quand ce n'est pas la pluie. Ici, s'il fait parfois couvert, nous pouvons généralement passer l'essentiel de la journée à l'extérieur.

Henri est parti à la pêche. Cette fois encore il est bredouille. Au final, je me demande pour quelle raison il achète des vers en appât. Il lancerait l'hameçon sans appât, cela reviendrait au même mais ce serait plus économique ! LOL. J'espère qu'il ne lira pas ce paragraphe, sinon, il risquerait de se vexer ... hihihihi!!!!

Nous filons au marché qui se tient à Saint-Pierre tous les jours. Et nous en revenons un peu chargés de diverses victuailles, essentiellement fruits, légumes, fromage...

A midi, Marianne nous concocte une flamiche à la poêle que nous dégustons accompagnée d'ail des ours, préparation de Gene. C'est très bon, mais l'ail des ours écrasant un peu la délicate saveur des asperges, nous extrayons les asperges de la flamiche et ne mettons l'ail des ours que sur la pâte. Ainsi, c'est très bien. En dessert, orange pour les uns, riz au lait pour les autres.

L'après-midi, les quatre sièges se mettent en place pour encore quelques instants de conciergerie. Jusqu'à l'heure de l'apéro. De nouveaux voisins s'invitent nous faisant déguster une décoction de feuilles de laurier-sauce dans du vin sucré et alcoolisé. C'est spécial, mais vineux.

Dimanche 16 mai

16°C à 8h, averses !!! à 9h, éclaircies  :-)

Profitant de l'éclaircie, nous partons faire une micro-balade en bord de mer. Mais quelques gouttes nous contraignent à faire demi-tour.

Si nous ne pouvons balader pour le plaisir des jambes et des yeux, alors il nous reste le plaisir des papilles et de l'estomac: nous allons chez Anne et Henri pour déguster une raclette à la bougie. Ils ont prévu le coup et ont du fromage à raclette, tandis que nous, n'en n'ayant pas trouvé, nous avons investi dans du Morbier et jambon cru qui ne nous déçoivent pas, le tout accompagné de pomme de terre et carottes cuites. Avec un bon vin en accompagnement: Flaveur Rabonni! Merci Lauribert.


Oranges énormes en dessert.

Très bons moments... prolongés par un Rummikub. Nous ne comptons pas les points, mais les perdants doivent offrir une glace. Anne proteste!  LOL

Lundi 17 mai

12°C à 8h, nuages et vent. 16.5° dans le Carrosse pour la douche. C'est un peu glagla!!!

Courageux comme nous sommes, nous affrontons la météo et partons jusqu'au port de Narbonne plage en passant par le marché de Saint-Pierre qui présente un peu plus d'échoppes et un peu moins de monde que samedi.





C'est pour une poule au cidre purée et riz au lait que nous rentrons à midi.

Nous ne pouvons nous empêcher de réinstaller la conciergerie, activité largement interrompue par les rêves les plus fous concernant un projet de voyage au Maroc. Et ces rêves nous ont déjà tant fait voyager que nous en sommes presque rassasiés. Alors partira-t-on un jour dans ces contrées???

Mardi 18 mai

12.5°C à 8h, nuages et soleil, 17.5°C à l'intérieur.

Petit coucou à Henri qui pêche toujours. Il garde le moral, les poissons aussi, ils rigolent...

Nous retournons au marché acheter d'énormes pommes pink-lady à 1.80€ le kg. Il y a longtemps que nous n'en avions plus vu de ce format ni à ce prix. D'autant qu'elles sont délicieuses.

Il est juste l'heure de manger lorsque nous rentrons et nous dégustons de la joue de porc au cidre avec pdt et compote de pomme-châtaigne. Oranges en dessert.

Puis, prenant notre courage à deux mains, nous retournons à Saint-Pierre-la-Mer (nous commençons doucement à connaître le chemin) pour aller déguster une dernière glace trois boules Chantilly (sauf Marianne qui reste sobre: attention seulement au niveau de la Chantilly, car pour la glace, elle ne passe pas son tour!). Ce sera la dernière du séjour qui touche doucement à sa fin.


De retour, nous scrutons l'aire de notre conciergerie afin de commenter tout ce qui bouge ou reste immobile. Juste quelques commentaires n'ayant rien à voir avec le commérage !

C'est la pluie qui nous déloge.

Mercredi 19 mai.

13.5°c à 8h, soleil et nuages.

C'est un grand jour. Le confinement se desserre un peu. Les terrasses peuvent rouvrir, les commerces non essentiels en extérieur aussi. Ainsi le marché s'agrandi à Saint-Pierre-la-Mer et nous pouvons y trouver différentes échoppes inhabituelles depuis... un certain temps ... restrictif.

Pas grand monde sur les plages qui viennent juste d'être nettoyées.

Nous prenons plaisir à commander un verre en terrasse. La distanciation est au rendez-vous. Nous en profitons. 

S'en suit une discussion très conflictuelle. Nous voudrions tous aller manger une pizza. Ainsi nous demandons conseil au garçon de la brasserie qui nous dit qui livre, mais que ce ne sont pas les meilleures pizzas. Par contre un autre pizzaiolo en fait juste à emporter, sans livrer, sans terrasse. Ce sont les meilleures. Mais nous n'arrivons pas à nous mettre d'accord. Anne estime qu'avec une demi pizza par personne, ce serait suffisant. Mais Henri et moi, ne sommes pas de cet avis. Si c'est pour manger une pizza, ce n'est pas pour une demi. Les femmes et les hommes sont donc d'avis différent. Henri propose alors que nous commandions une pizza pour chaque homme et que les femmes s'en partagent une autre. Ainsi avec trois pizzas chacun y trouverait son compte. Mais ça ne le fait pas dans la tête d'Anne qui ne semble pas accepter l'idée de n'en manger qu'une demi à côté d'autres qui en mangeraient une entière. Et nous restons frustrés le temps de voir qu'un restaurant, bondé, mais cependant avec une bonne distanciation, propose des moules. Et là ça le fait. Anne ne propose pas un demi plat de moules-frites. Nous finissons, après une certaine attente, à arriver à nous asseoir au second service pour déguster, Marianne des moules marinières, et les trois autres au Roquefort. Ce qui nous compense des pizzas que nous n'arrivions pas à partager correctement. Les moules étaient délicieuses, copieuses, bien que pas très chaudes. Et comble du comble, le dessert était inclus dans le menu. Nous terminons donc avec un morceau de tarte au citron meringuée. Une première depuis belle lurette.

Sur le retour, Henri dépanne une voiture ayant une crevaison. Nous étions passé devant alors qu'un homme était assis dans un fauteuil roulant sans rien dire, coffre ouvert. Il était en effet en panne. Quelques minutes auront suffit pour mettre en place la galette de rechange. La roue crevée par contre ne tenait pas la place sous le châssis et à dû être mise dans le coffre: un peu serré!!!

Nous aurions voulu rétablir la conciergerie interrompue la veille, mais le vent était trop violent. Nous rentrons et autour de la table jouons au Rummikub, pensant toujours que le perdant offrirait la prochaine glace ... peu d'espoir...!!!

Nous prenons le dernier apéro du séjour chez Anne et Henri. Et nos rêves de long séjour en Espagne partent en fumée, car la disponibilité d'Anne et Henri vient d'en prendre un coup. Mais laissons le temps de la réflexion faire son oeuvre...

Un peu avant le crépuscule, le soleil joue dans les nuages. Comme c'est derrière nous, nous n'y voyons pas grand-chose de l'intérieur. Ainsi la photo est saisie via le rétroviseur extérieur...




Jeudi 20 mai.

Alors que nous nous préparions pour le départ de l'aire, le voisin, un jardinier suisse, sort de sa remorque un petit véhicule original. Il est si bas qu'il passe sous la barre d'entrée de l'aire et évite ainsi le péage journalier.


Une fois le petit déjeuner terminé, nous vidangeons les eaux grises et repartons quelques instants après Anne et Henri pour retrouver nos pénates. Sur le chemin du retour, nous terminons les wraps entamés. 

En arrivant, nous constatons que Seb a échangé les terres au bas de chez nous avec un arboriculteur développant les plants de vignes. La vue est assez colorée...


Nous retrouvons Gus courant d'après-midi se manifestant plus de notre absence que du retour.

Il reste à tondre, cueillir les cerises, ... et préparer le Carrosse pour le très prochain départ dans le sud.




vendredi 14 mai 2021

Aveyron perturbé 2021. Vendredi 14 mai.

 12°C à 8h, soleil, nuages, vent.

Ce matin, trop de vent pour Henri qui n'est donc pas allé à la pêche. Du coup, nous partons tous en balade avec pique-nique. Le temps de tout préparer et de télécharger et installer sur le GPS de rando la balade qui fait le tour du grand étang, nous partons vers 10h. Au départ, Anne me dit: "William, nous te suivons, nous te faisons confiance". Fort bien, mais comme je le précise, cette balade n'est pas la mienne, elle vient d'un site spécialisé et tout reste donc à découvrir. Nous partons par la plage et longeons la mer. La saison touristique n'ayant pas encore vraiment démarré, les plages ne sont pas nettoyées et il y reste de nombreux apports ces dernières tempêtes, dont de nombreux bois flottés.




De nombreux kite-surfs sur le plan d'eau profitant du vent généreux.

Le vent fort nous sable les mollets mieux que la vielle. Le GPS de rando nous indique qu'il faut quitter la plage et s'enfoncer vers l'étang. Nous trouvons un passage, puis un chemin. Mais ce dernier ne dure pas très longtemps et se réduit en peau de chagrin nous contraignant de marcher sur le bord même de l'étant, espace de moins d'un mètre de large, en sable mélangé à de la glaise. Ce qui peut parfois s'avérer glissant. Nous y voyons quelques traces de sanglier dont un digne d'Obélix.

Nous arrivons au blocaus que nous avions déjà visité lors d'une autre balade et qui nous avait valu le surnom de "grand-père". Une rampe très inclinée permet d'y grimper. J'invite Marianne à me suivre, ce qu'elle fait presque sans hésiter, mais avec quelques petites cris qui me laissent comprendre que le vertige est toujours présent. Une fois au-dessus, elle s'assied immédiatement. Le temps de regarder le paysage et de prendre une photo, il est temps de redescendre. Mais c'est une autre paire de manches. Le vent est trop fort et s'approcher du bord dans ce conditions est trop pour elle. Je lui propose de passer le premier et qu'elle me tienne par les épaules, rien n'y fait. C'est finalement sur les fesses qu'elle redescendra, se demandant à cor et à cris pour quelles raisons elle y est montée...

Cliquez sur cette image pour l'agrandir, car elle est très très large. C'est une vue à 360°.




Un peu plus loin, la trace  du GPS nous invite à quitter le bord mou de l'étang et de passer sur un étroit chemin qui se perd dans la végétation. Mes co-promeneurs ne sont pas trop d'accord. Je leur explique que le but est de relier un bâtiment qui se situe à un peu plus d'un km, que l'on aperçoit. Mais cela ne les enchante guère semble-t-il et ils me le font savoir. J'insiste pour l'orientation, mais y renoncent. Je croyais avoir la confiance prodiguée en début de balade, mais il semble bien qu'elle se soit évaporée en cours de balade. LOL.  Je leur propose de s'orienter selon leurs souhaits et continue avançant le premier sur la voie tracée par le GPS. Ils trouvent une barque qui doit, par moment être peut-être plus adaptée que la marche à pieds. 



Le chemin est particulièrement boueux. Et si l'on ne s'y enfonce pas, les semelles se chargent généreusement. Le terrain est glissant. Mais la voie s'avère finalement être la bonne et aboutir au bâtiment repéré de loin. 




Une fois la route rejointe, nous trouvons un petit pont de bois sur lequel nous nous asseyons à l'abri du vent pour pique-niquer, les pieds pendant au-dessus de l'eau. 



Nous profitons une fois de plus de délicieux wraps et d'une orange en dessert. Un photographe muni d'une appareil gigantesque perturbe un peu notre pique-nique car il doit emprunter le pont que nous occupons en totalité. Nous nous mettons bien au bord afin qu'il puisse passer et avons un bref échange avec lui puis continuons à manger. Mais trente secondes plus tard, ne voilà-t-il pas qu'il revient pour passer dans l'autre sens?!? Une prochaine fois, nous délivrerons un ticket payant !!!

De retour à l'aire, nous ouvrons une fois de plus la conciergerie: commentaires sur tout ce qui bouge.

Super journée!!