jeudi 20 mai 2021

Aveyron perturbé 2021 du samedi 15 au jeudi 20 mai

 13°C à 8h, ciel gris. Grr!

Samedi 15 mai.

Le temps continue de s'écouler doucement. Nous profitons de chaque jour, de chaque heure sachant que l'essentiel de la France est sous la grisaille quand ce n'est pas la pluie. Ici, s'il fait parfois couvert, nous pouvons généralement passer l'essentiel de la journée à l'extérieur.

Henri est parti à la pêche. Cette fois encore il est bredouille. Au final, je me demande pour quelle raison il achète des vers en appât. Il lancerait l'hameçon sans appât, cela reviendrait au même mais ce serait plus économique ! LOL. J'espère qu'il ne lira pas ce paragraphe, sinon, il risquerait de se vexer ... hihihihi!!!!

Nous filons au marché qui se tient à Saint-Pierre tous les jours. Et nous en revenons un peu chargés de diverses victuailles, essentiellement fruits, légumes, fromage...

A midi, Marianne nous concocte une flamiche à la poêle que nous dégustons accompagnée d'ail des ours, préparation de Gene. C'est très bon, mais l'ail des ours écrasant un peu la délicate saveur des asperges, nous extrayons les asperges de la flamiche et ne mettons l'ail des ours que sur la pâte. Ainsi, c'est très bien. En dessert, orange pour les uns, riz au lait pour les autres.

L'après-midi, les quatre sièges se mettent en place pour encore quelques instants de conciergerie. Jusqu'à l'heure de l'apéro. De nouveaux voisins s'invitent nous faisant déguster une décoction de feuilles de laurier-sauce dans du vin sucré et alcoolisé. C'est spécial, mais vineux.

Dimanche 16 mai

16°C à 8h, averses !!! à 9h, éclaircies  :-)

Profitant de l'éclaircie, nous partons faire une micro-balade en bord de mer. Mais quelques gouttes nous contraignent à faire demi-tour.

Si nous ne pouvons balader pour le plaisir des jambes et des yeux, alors il nous reste le plaisir des papilles et de l'estomac: nous allons chez Anne et Henri pour déguster une raclette à la bougie. Ils ont prévu le coup et ont du fromage à raclette, tandis que nous, n'en n'ayant pas trouvé, nous avons investi dans du Morbier et jambon cru qui ne nous déçoivent pas, le tout accompagné de pomme de terre et carottes cuites. Avec un bon vin en accompagnement: Flaveur Rabonni! Merci Lauribert.


Oranges énormes en dessert.

Très bons moments... prolongés par un Rummikub. Nous ne comptons pas les points, mais les perdants doivent offrir une glace. Anne proteste!  LOL

Lundi 17 mai

12°C à 8h, nuages et vent. 16.5° dans le Carrosse pour la douche. C'est un peu glagla!!!

Courageux comme nous sommes, nous affrontons la météo et partons jusqu'au port de Narbonne plage en passant par le marché de Saint-Pierre qui présente un peu plus d'échoppes et un peu moins de monde que samedi.





C'est pour une poule au cidre purée et riz au lait que nous rentrons à midi.

Nous ne pouvons nous empêcher de réinstaller la conciergerie, activité largement interrompue par les rêves les plus fous concernant un projet de voyage au Maroc. Et ces rêves nous ont déjà tant fait voyager que nous en sommes presque rassasiés. Alors partira-t-on un jour dans ces contrées???

Mardi 18 mai

12.5°C à 8h, nuages et soleil, 17.5°C à l'intérieur.

Petit coucou à Henri qui pêche toujours. Il garde le moral, les poissons aussi, ils rigolent...

Nous retournons au marché acheter d'énormes pommes pink-lady à 1.80€ le kg. Il y a longtemps que nous n'en avions plus vu de ce format ni à ce prix. D'autant qu'elles sont délicieuses.

Il est juste l'heure de manger lorsque nous rentrons et nous dégustons de la joue de porc au cidre avec pdt et compote de pomme-châtaigne. Oranges en dessert.

Puis, prenant notre courage à deux mains, nous retournons à Saint-Pierre-la-Mer (nous commençons doucement à connaître le chemin) pour aller déguster une dernière glace trois boules Chantilly (sauf Marianne qui reste sobre: attention seulement au niveau de la Chantilly, car pour la glace, elle ne passe pas son tour!). Ce sera la dernière du séjour qui touche doucement à sa fin.


De retour, nous scrutons l'aire de notre conciergerie afin de commenter tout ce qui bouge ou reste immobile. Juste quelques commentaires n'ayant rien à voir avec le commérage !

C'est la pluie qui nous déloge.

Mercredi 19 mai.

13.5°c à 8h, soleil et nuages.

C'est un grand jour. Le confinement se desserre un peu. Les terrasses peuvent rouvrir, les commerces non essentiels en extérieur aussi. Ainsi le marché s'agrandi à Saint-Pierre-la-Mer et nous pouvons y trouver différentes échoppes inhabituelles depuis... un certain temps ... restrictif.

Pas grand monde sur les plages qui viennent juste d'être nettoyées.

Nous prenons plaisir à commander un verre en terrasse. La distanciation est au rendez-vous. Nous en profitons. 

S'en suit une discussion très conflictuelle. Nous voudrions tous aller manger une pizza. Ainsi nous demandons conseil au garçon de la brasserie qui nous dit qui livre, mais que ce ne sont pas les meilleures pizzas. Par contre un autre pizzaiolo en fait juste à emporter, sans livrer, sans terrasse. Ce sont les meilleures. Mais nous n'arrivons pas à nous mettre d'accord. Anne estime qu'avec une demi pizza par personne, ce serait suffisant. Mais Henri et moi, ne sommes pas de cet avis. Si c'est pour manger une pizza, ce n'est pas pour une demi. Les femmes et les hommes sont donc d'avis différent. Henri propose alors que nous commandions une pizza pour chaque homme et que les femmes s'en partagent une autre. Ainsi avec trois pizzas chacun y trouverait son compte. Mais ça ne le fait pas dans la tête d'Anne qui ne semble pas accepter l'idée de n'en manger qu'une demi à côté d'autres qui en mangeraient une entière. Et nous restons frustrés le temps de voir qu'un restaurant, bondé, mais cependant avec une bonne distanciation, propose des moules. Et là ça le fait. Anne ne propose pas un demi plat de moules-frites. Nous finissons, après une certaine attente, à arriver à nous asseoir au second service pour déguster, Marianne des moules marinières, et les trois autres au Roquefort. Ce qui nous compense des pizzas que nous n'arrivions pas à partager correctement. Les moules étaient délicieuses, copieuses, bien que pas très chaudes. Et comble du comble, le dessert était inclus dans le menu. Nous terminons donc avec un morceau de tarte au citron meringuée. Une première depuis belle lurette.

Sur le retour, Henri dépanne une voiture ayant une crevaison. Nous étions passé devant alors qu'un homme était assis dans un fauteuil roulant sans rien dire, coffre ouvert. Il était en effet en panne. Quelques minutes auront suffit pour mettre en place la galette de rechange. La roue crevée par contre ne tenait pas la place sous le châssis et à dû être mise dans le coffre: un peu serré!!!

Nous aurions voulu rétablir la conciergerie interrompue la veille, mais le vent était trop violent. Nous rentrons et autour de la table jouons au Rummikub, pensant toujours que le perdant offrirait la prochaine glace ... peu d'espoir...!!!

Nous prenons le dernier apéro du séjour chez Anne et Henri. Et nos rêves de long séjour en Espagne partent en fumée, car la disponibilité d'Anne et Henri vient d'en prendre un coup. Mais laissons le temps de la réflexion faire son oeuvre...

Un peu avant le crépuscule, le soleil joue dans les nuages. Comme c'est derrière nous, nous n'y voyons pas grand-chose de l'intérieur. Ainsi la photo est saisie via le rétroviseur extérieur...




Jeudi 20 mai.

Alors que nous nous préparions pour le départ de l'aire, le voisin, un jardinier suisse, sort de sa remorque un petit véhicule original. Il est si bas qu'il passe sous la barre d'entrée de l'aire et évite ainsi le péage journalier.


Une fois le petit déjeuner terminé, nous vidangeons les eaux grises et repartons quelques instants après Anne et Henri pour retrouver nos pénates. Sur le chemin du retour, nous terminons les wraps entamés. 

En arrivant, nous constatons que Seb a échangé les terres au bas de chez nous avec un arboriculteur développant les plants de vignes. La vue est assez colorée...


Nous retrouvons Gus courant d'après-midi se manifestant plus de notre absence que du retour.

Il reste à tondre, cueillir les cerises, ... et préparer le Carrosse pour le très prochain départ dans le sud.




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