mercredi 28 septembre 2022

Maroc 2022 mercredi 28 septembre

Enfin, il faut avouer que la vue de notre Carrosse n'est pas si mal...




Le matin, chacun vaque à ses occupations. L’heure étant là, nous nous approchons de la sainte table et constatons que nous avons bien été compris la veille pour l’heure du repas. Le serveur nous rassemble, avec notre aide, deux tables en mosaïque du Maroc à l’ombre d’un palmier. Le premier plat arrive : hors d’œuvre, légumes divers. Sans que nous n’ayons encore guère pu y toucher, les tajines arrivent. En les ouvrant, nous n’y voyons que les keftas avec les œufs, sans les légumes cuits demandés avec insistance la veille. Les keftas sont excellents. C’est un réel régal. Une bouteille de vin les accompagne. Un peu trop chambrée. Mais Jean-Paul revient avec un seau à glace pour en idéaliser la température. Parfait : bravo J-P. En dessert, raisins et pastèque bien frais.


Au moment de l’addition, le serveur nous tend le billet sur lequel il est écrit :

600 + 25 + 15 = 1000 Dh. Et le gars me dit : « Ca fait mille ». Du tac au tac je lui réponds qu’il y a une erreur et que le total est de 640 Dh. Et il me dit : « Mais ça ira aussi » !!!

La digestion s’effectue dans les transats bien à l’ombre du Notin' Palace d’Anne et Henri.

A 17h20, Jean-Paul, Marie-France, Marianne et moi partons en rando à l’assaut du sommet de la plus haute dune aux fins d’y admirer le coucher du soleil et les lueurs du soleil bas sur les dunes. Les dunes sont franchies les unes après les autres, nous efforçant, une fois au sommet de trouver la moindre pente pour arriver à la suivante et la gravir également, nous approchant ainsi doucement de l’objectif. Il nous faut une bonne heure et demie pour arriver au sommet après quelques pauses photos. Les derniers mètres sont trop pénibles pour le vertige de Marianne qui s’arrête au col des paresseux avec Marie-France qui l’accompagne pour ne pas la laisser seule. Les derniers mètres sont franchis à pieds nus, et à quatre pattes car le sable se dérobe sous nos pieds. Un grand pas ne nous fait plus progresser que de 10 cm. L’exercice est un peu cardio, mais nous prenons notre temps pour n’affoler personne.


















 Les paysages sont exceptionnels. La magie est un peu rompue par le bruit des quads et des motos dont certaines nous rejoignent au sommet dans un nuage de sable. 


Nous restons quelques instants à admirer les couleurs sur les dunes. Mais les ombres s’estompent rapidement et comme il nous a fallu une heure et demie pour arriver au sommet, nous savons qu’il ne nous faut pas tarder pour rentrer. 















Nous descendons de quelques mètres pour retrouver nos compagnes rassurées de nous voir réapparaître. Avec la lampe de poche, nous faisons quelques signes à Anne et Henri restés au campement. La nuit tombe rapidement et malgré que nous tentions de rester sur les traces de l’aller marquées dans le sable, il nous arrive de les perdre, risquant de descendre les pentes les plus raides un peu trop bas et nous égarer sans vraiment nous perdre. Mais fort heureusement, j’ai emporté le GPS de randonnée qui a marqué le chemin de l’aller et nous suivons le chemin du retour sur base de cette trace mémorisée, évitant ainsi à plusieurs reprises quelques détours inopportuns. Il nous faut une bonne heure pour le retour qui s’effectue sur la nuit noire. Anne et Henri nous confirment qu’ils ont pu nous suivre du regard jusqu’au sommet et qu’ils ont bien vu notre signal lumineux. Très belle journée sur cette base de dunes ensoleillées.


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