jeudi 29 septembre 2022

Maroc 2022 jeudi 29 septembre

21°C à 8h, soleil.

En prévision du départ, chacun replie son matériel. Et alors que depuis quelques jours nous suspections Jean-Paul de vider ses eaux au bord de sa descente de camping-car sur laquelle se remarquait une large auréole humide, nous constatons qu'elle vient en réalité d'un pipeline crevé par ses soins. Fort heureusement le pipeline n'est que de petite taille et ne sert qu'à l'arrosage du palmier proche. Il n'empêche qu'une fois la sardine retirée, un mini geyser s'en échappe créant la rigolade aux alentours. Un morceau de ruban adhésif camouflera l'incident...




Nous quittons notre aire et arrivons à Merzouga pour quelques courses et manger un plat recommandé. A Merzouga, trois marchands d’épices retiennent notre attention, ainsi que quelques vendeurs de fripes pour nos dames qui marchandent, négocient et achètent chacune. 

Durant ce temps, Jean-Paul, jaloux de ma coupe de cheveux effectuée par Marianne dans notre Carrosse, passe chez le coiffeur pour trois euros (30 Dh).


Nous trouvons nos épices, négocions âprement. Mais le rayon ne contient pas le volume nécessaire à nos souhaits. Il nous faut attendre un peu pour que le nouveau mélange passe au moulin. Au final nous obtenons nos quelques kilos de ras-el-hanout, de la cannelle et du cumin. Avec un beau melon jaune et des haricots à  15 Dh le kilo (1.5 €), c’est le frigo qui se regarnit.

Henri achète quelques pacs d’eau, Jean-Paul, en vain, cherche de la bière qui, aux dires des locaux, ne se trouve que dans deux hôtels.

Notre guide Mohamed qui nous avait fait visiter les mines nous avait chaudement recommandé une bonne adresse pour déguster une matfouna marocaine, compromis entre la pizza calzone et le pain chaudement garni. Nous trouvons via Park4Night une adresse à Khemliya, au sud de Merzouga, le Dar Gnaoua Bambara, nous y rendons et constatons qu’elle est fortement fréquentée. Dans le fond, nous trouvons le patron à qui nous disons ce que nous aimerions manger. Il est d’accord mais nous informe d’une heure et demie d’attente. Nous nous installons sous ce qui ressemble à un préau. Quelques artistes jouent de la musique et dansent au grand plaisir des convives qui entrent pour les trois morceaux indéfiniment répétés.


Jean-Paul désolé de ne pas trouver de la bière nous offre un coca. Marianne se trouve brouillée dans ses entrailles digestives et ne souhaite pas manger ce midi, bien qu’il soit déjà 14h. Nous passons à table. Une entrée de légumes divers nous est apportée avec des olives et une réduction de courgettes, aubergines, poivrons aux épices diverses qui ravit tout le monde. Avec cela, le patron nous apporte une grande carafe de jus d’orange fraîchement pressée ce qui plaît grandement à Marianne. Le plat de résistance arrive alors que nous sommes toujours très occupés par l’entrée. Il se présente comme un grand pain plat que le serveur coupe en huit bien que nous soyons six ayant commandé pour cinq. Mais un huitième de cette matfouna est déjà bien copieux. Nous nous régalons trouvant le plat entre bon et très bon sans le catégorier d’excellent. Sans doute parce que nous avions été comblés par une des entrées assez typique et particulièrement savoureuse. Le dessert est constitué d’un plateau de pommes, de bananes et de raisins. Le patron nous explique qu’il n’a pas vraiment d’enseigne de restaurant, qu’il ne fait des repas que pour des groupes ou des amis. Nous passons à bon compte pour un repas qui nous aura bien tendu la peau du ventre et dont les restes, copieux ont été emportés constituant sans doute le repas de demain.





Le site est sympa de l’intérieur mais pas très bien situé par rapport aux dunes. Nous décidons donc de reprendre la route en sens inverse et nous réinstallons sur le campement quitté ce matin à 12 km si ce n’était un petit détour pour le plaisir de Tomtom. Au bord de la piscine Anne nous invite au thé vert à la menthe.

La soirée tombe rapidement et une fois les étoiles présentes chacun regagne ses pénates pour un repas simple, y compris Marianne qui a retrouvé l’appétit. 

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