Le matin, nous effectuons les services sauf l’eau, rangeons nos effets et achetons encore quelques dates Medjoul à un prix de l’ordre de 50% de ce qu’on peut trouver en France, avec le loisir de les choisir une par une dans des cagettes. Au moment du départ, Hassan nous offre à chaque couple un petit porte bougie en sélénite. Nous le saluons lui promettant d’être rabatteur pour lui envoyer du monde.
En route nous passons devant le
geyser des Sources El Aati. Mais Hassan nous ayant informé qu’il n’y a pas d’eau,
nous ne nous y arrêtons pas.
D’autres voyageurs arrivent peu
après nous et l’un d’eux s’ensable sur l’aire. Nous sortons les pelles…
Au dire de nos hôtes, il faut
vidanger sur place. Nous faisons donc chacun un trou pour l’écoulement des
eaux…
Le temps de nous mettre en place,
il est l’heure de manger. Salade de tomates Mozzarella olives.
L’après-midi, nous nous
installons au bord de la piscine espérant pouvoir en profiter. Mais Marianne
qui s’approchait du bord pour tâter l’eau se fait volontairement et
copieusement éclabousser par Henri. Ce n’est évidemment pas du goût de ma
tendre et chère qui déteste ce genre de situation, et se reclut à l’ombre.
Henri comprend à mes dires qu’il a outrepassé le ton de la plaisanterie
ignorant que Marianne était à ce point sensible à l’eau. Mais nous lui avions
déjà expliqué alors que nous nagions ensemble dans le lac au Verdon. Et malgré
ses excuses, Marianne préfère ne plus s’en approcher.
Alors que nous étions dans l’eau
(pas tous si vous suivez bien) l’un des membres du staff vient nous proposer à
manger pour demain. Nous commandons un tagine kefta avec des légumes non en
salade comme proposé, mais cuits dans le tajine. Il accepte. Jean-Paul commande en plus des frites : il y en a. Et finalement, nous demandons l’heure et
convenons de 13 h demain. A ces dire il me répond : « Ok, trois
heures ». Je précise qu’il s’agit bien d’une heure de l’après-midi. Aurons-nous
nos plats comme demandé ? Mais ce n’est qu’à ce moment que Marie-France
demande : « Et pour quel prix ? ». Et là, tout tombe à
l’eau car j’ignorais que ces préparatifs de menus s’étaient effectués sans
information préalable sur les conditions…
De retour au stationnement, Henri constate qu'il ne capte pas. Nous tentons de trouver une solution, tant par l'orientation de l'antenne qu'en modifiant la fréquence du décodeur. En vain. Il faudra revenir aux vieux plaisirs.
En soirée, après avoir mangé chacun
dans son coin, nous nous installons pour regarder les étoiles. La voie lactée
est magnifique. Marianne observe le ciel et à chaque fois que je lui
demande : « Ça y est, tu l’as vue cette étoile filante ? »
« Non, j’avais les yeux fermés !!! » Mais au final elle en verra
quand même deux dont une assez spéciale avec une aura.
Vers dix heures chacun rentre
pour la nuit. Le vent se lève et vers minuit chacun ressort pour rentrer l’un
ses meubles, l’autre son linge. La pluie est de la partie. Le Carrosse est un
peu secoué. Nous entendons le sable venant des dunes…
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