Du vendredi 9 au mardi 20 septembre 2022
Préalable
Depuis 2018, nous lorgnons sur un
éventuel retour au Maroc afin de découvrir ce pays et ses régions autrement
qu’en 2018, année où nous avions tenté de le visiter, mais avec des
co-voyageurs avec qui nous n’avions pas le même rythme de vie ni les mêmes
approches. D’où une déception assez relative lors de notre retour.
Marianne avait depuis longtemps
peaufiné un nouvel itinéraire pour ce voyage qui devait être partagé avec Anne
et Henri dès 2020. La crise sanitaire en a voulu autrement et a retardé notre
projet.
Autre approche : celle de la
santé. Un calcul ayant quitté le rein gauche se trouvait immobilisé dans
l’uretère à l’entrée de la vessie sans vouloir dégager malgré divers
traitements. L’urologue contacté à ce sujet nous a déconseillé de partir sans
avoir réglé le problème, le risque étant peu probable mais pouvant devenir
sérieux dans certains cas. Je suis donc passé sur le billard pour extraire ce
calcul qui, au final, n’était pas plus gros qu’un grain de riz, mais coincé
dans le mauvais sens et qui, sans intervention, serait resté bien à sa place
longtemps assurément.
Le Carrosse n’a donc été chargé
qu’en presque dernière minute, les derniers instants étant consacrés au
nettoyage des eaux entrées une nouvelle fois par-dessous la porte du hall la
nuit et sans autorisation. L’orage assez fabuleux nous apportant une permanence
d’éclairs durant la nuit ainsi que 145 mm d’eau en quelques heures. La mairie
demande le classement en zone sinistrée. Quelques aménagements ont été nécessaires
afin que si un nouvel orage aussi violent devait arriver en notre absence l’eau
ne cause plus de dégâts à l’intérieur de la maison.
Vendredi 9 au dimanche 11
septembre 2022.
Le programme étant assuré, nous prenons la route pour le Maroc. Le premier arrêt se situe près d’Arles pour une réunion de famille préparée par notre cadette et rassemblant ainsi 14 personnes. Chacun y allant se ses préparations culinaires à partager, parfois froides, parfois chaudes, parfois arrosées : brochettes de dinde aux épices mexicaines et miel, taboulé et semoule, riste d’aubergines le vendredi, goulash aux épices divers, boulgour le samedi midi, quessalidas aux garnitures variées le samedi soir pour terminer dimanche par un incontournable poulet rôti chips mais… suivi de fromage. Mais tout cela dans une ambiance de camping bien sympathique. Il manquait peut-être un peu les jeux de boules, ou l’une ou l’autre balade au départ du camping un peu isolé en campagne, mais chacun ayant son maillot et l’eau des piscines étant bonne, les échanges aquatiques ont fait le bonheur des petits et des grands jusque sur le toboggan , tout cela sous un soleil radieux, deux jours après des orages sévères. Et cela du vendredi soir jusqu’au dimanche dans l’après-midi.
Heure à laquelle nous avons pris congé pour nous diriger vers la frontière espagnole avec un arrêt à l’aire du Boulou. Le Carrosse n’en revenait pas d’atteindre les 100 km/h sur l’autoroute, du jamais vu. Certes la consommation s’emballait un peu à 11 l/100 et même 13l/100 pour l'un des pleins. Au prix du gasoil, tout cela tenait des records divers.
Lundi 12 septembre 2022.
Le lundi, nous profitions de la
gratuité des autoroutes espagnoles pour faire une belle étape de 640 km durant
laquelle seul un arrêt à midi nous a permis de déguster une fois de plus et
sans doute pas la dernière, un certain excédant de brochettes de dindes aux
épices mexicaines accompagnées d’un tajine pas maison et du reste de taboulé.
Le soir nous nous posons à La Font de la Figuera.
Mardi 13 septembre 2022
Mardi, même effort pour se rapprocher
d’Algésiras. En chemin, Anne et Henri nous informent qu’ils ont une fuite d’eau
au vase d’expansion sur leur nouveau camping-car. Nous convenons de nous
dévoyer pour leur en trouver un neuf. Ce n’est pas très cher fort heureusement.
Il nous suffit de deux appels pour trouver une concession proche de notre route
qui l’ait en stock. Le détour ne sera pas bien long. Nous prenons le temps de
nous rassasier avec, tenez-vous bien, des brochettes de dinde, du taboulé et du
couscous (pour nous entraîner) lui non-plus pas maison… Et il reste des
brochettes… Une fois le repas terminé nous nous dirigeons vers la concession
qui est toujours fermée. Durant ce temps, je vérifie que la batterie du porteur
n’ait pas soif. Et non, les niveaux sont bons. Je n’avais pas pu effectuer le
contrôle avant de partir. La concession ouvre finalement plus tôt que prévu et
nous trouvons la pièce attendue avec un prix légèrement différent entre le
modèle exposé et celui vendu. Je le fais remarquer et la dame de bonne grâce
nous applique le prix moindre. C’est Anne et Henri qui en profiteront.
Nous reprenons la route jusque
Beldamadena. Parking gratuit mais en ville proche de la mer donc très encombré.
Normalement il est limité à 72 h, mais à voir les camping-cars et la
population, assurément il y a des ventouses. Le soir, nous bénéficions dans un
premier temps d’une répétition de tambours de majorettes, ensuite d’une réunion
au sommet parmi les habitués des lieux se dévouant pour déboucher la station de
vidange dont le tuyau d’écoulement des WC semble fermement obstrué. Chacun y va
de son matériel : bouteilles de Destop, bâton, tuyau d’eau, et pour
terminer l’avant-bras… Victoire finale pour l’avant-bras qui profite de l’eau
courante pour se rincer.
Mercredi 14 septembre 2022
Il nous reste juste une bonne
centaine de km pour arriver au port d’embarquement. Nous nous rendons à
l’agence Gutierez réputée pour ses prix moindres. Mais la traversée qui coûtait
200€ en 2018 est passée à 350€ cette année, crise générale et inflation
obligent. Mr Gutierez en personne nous recommande vivement de choisir la
traversée vers TangerMed, plus rapide et avec un passage en frontière
simplifié, mais plus cher de 80€. Par Ceutas, c’est seulement 270€ mais les
tracasseries à la frontière sont excessives avec vérification des produits
alimentaires dans le frigo, la soute, … et le tout à la poubelle si non
conforme à leurs exigences pouvant varier d’un jour à l’autre. Nous n’hésitons
pas et envisageons la différence.
Un peu d’attente et Anne et Henri nous rejoignent à bord de leur nouveau Palace Notin Florida acheté juste un mois plus tôt. Ils avaient un voyage un peu stressant compte tenu du fait qu’ils devaient effectuer un contrôle vétérinaire pour Mouss via deux cabinets vétérinaires agréés et devaient embarquer maximum trois jours après. Ils sont du même avis que nous au sujet du choix des billets. Il est 13h. Nous prenons les billets pour embarquement à 15h. Juste le temps d’avaler un frugal repas : des brochettes …
Le bateau est à l’heure au départ, mais en retard
de débarquement à l’arrivée, bien que la mer soit d’huile. Le débarquement et
le passage de la frontière s’effectuent sans aucun souci assez rapidement avec
des formalités fichtrement simplifiées par rapport à 2018. C’est un bien. Même
si les documents vétérinaires n’ont finalement pas été réclamés.
Une fois débarqués, nous nous
donnons quelques priorités :
-
Trouver un emplacement au calme pour réparer la
fuite au vase d’expansion
-
Acheter une carte SIM Maroc Télécom
Nous empruntons la N16 et
arrivons à proximité de Cabo Negro à M’Diq. Les lieux sont étonnamment propres,
verts et soignés. L’arrêt choisi est « La Ferma », aire privée et
payante de camping-car qui fait aussi hôtel et restaurant. Le patron est très
heureux de pouvoir nous parler français et il semble d’ailleurs ne pas vouloir
s’arrêter. La carte est assez traditionnelle, mais nous réservons pour le soir.
L’heure venue, nous nous asseyons et commandons quatre tajines agneau légumes.
Les vins sont hors prix. Nous prenons deux bières et une bouteille d’eau.
Lorsque les tajines arrivent, ils sont toujours en ébullition. Et nous
n’arrivons pas immédiatement à découvrir ce qu’est l’un des composants :
pomme de terre, poire, … ? Finalement, ce sera des coings qui parmi les
épices, composent un ensemble particulièrement savoureux. S’en suit une erreur
d’addition, car s’il était convenu que le prix de l’emplacement des
camping-cars serait réduit selon la facture, au lieu de soustraire notre
quote-part, la note l’additionnait, le serveur ignorant que nous avions déjà
payé les emplacements. Mais tout cela dans la bonne humeur.
Jeudi 15 septembre 2022
La nuit fut calme même si Henri a
entendu des loups et moi l’appel à la prière très tôt. Au matin, fort aise,
nous prenons une douche et le petit déj. Après quoi, les outils sont sortis
pour partir à l’assaut du vase d’expansion. Il est rapidement extrait et fort
heureusement sans devoir vider l’eau de la cuve. La mise en place du nouveau
fut un rien plus compliquée, car le concepteur du véhicule n’avait pas utilisé
les trous de fixation d’origine. Ce qui nous a contraint à en forer deux
nouveaux mais sans foret, sans perceuse, juste avec des pointes de couteau.
Mais Mc Giver en a vu d’autres… Il aura cependant fallu partager les deux caisses
à outils pour en venir à bout.
Pendant ce temps, les dames restent très occupées également |
Henri m’offre une bonne bière pour me remercier de la participation.
Nous en profitons pour ajuster
nos horloges, car le Maroc est à 8h quand nous sommes à 9h en France.
Le maître des lieux nous embarque
en ville non sans nous expliquer les différentes raisons de la qualité, beauté
et propreté des lieux. La ville abrite une résidence royale. Les drapeaux sont
sortis. Il ne serait pas étonnant que le roi en personne soit prévu de ces
jours-ci. Sinon l’un ou l’autre de ses ministres.
En ville, nous trouvons les
cartes SIM et profitons de divers étals pour acheter un pain et un melon. Un
seul, mais une belle pièce mon général.
Au menu, il reste encore des
brochettes, accompagnées de la dernière ration de taboulé (pour lui ce sera
bien terminé) et de la riste d’aubergine dont il reste quelques parts
également, mais en bocaux fermés, donc pouvant encore patienter.
L’après-midi est à la détente. Ce
qui permet de préparer les prochaines étapes. Et de peaufiner tant que faire se
peut le GPS d’Henri qui n’a pas la carte du Maroc. La solution est l’échange de
données entre son téléphone et le GPS. Notre GPS est à jour et bénéficie de la
carte du Maroc. Nous devrions donc ouvrir la route les prochains jours, pensant
bien qu’Henri à un gros engin. (Il s’en vante souvent …)
Vendredi 16 septembre 2022
22°C à 7h30, soleil.
Départ vers 9h30 services faits.
A Tétouan, nous sommes accostés alors que nous roulons toujours. Un motard casqué nous aborde dans un très bon français nous demandant quel parking nous avons choisi. Je lui réponds que je l’ignore car c’est le GPS qui me guide. L’instant d’après, alors que nous sommes garés, le revoici nous proposant ses services de guide, nous assurant qu’il est issu du quartier, très connu, comme Coca Cola, dans le coin et qu’il nous fera découvrir tout ce qu’il y a à visiter. Si nous lui donnons quelque chose ensuite il sera content et si nous ne donnons rien, nous resterons quand même amis. Après consultation du clan des quatre, nous engageons Jalhil qui nous guide en effet, nous racontant qu’il s’agit du seul cimetière regroupant juifs, musulmans et chrétiens, par quartiers. Nous accomplissons avec lui une belle visite intéressante de la médina et du Dar El Oddi espace culturel payant situé dans une ancienne maison juive magnifiquement restaurée par son propriétaire.
De retour au parking Henri et moi lui donnons chacun un billet. Mais à son regard il ne semble effectivement pas satisfait. Il nous serre la main et part sans un mot. Mais revient l’instant d’après pour nous informer qu’il faut aussi payer le parking…
Nous nous rassasions avec un
repas au Carrosse : harengs fumés et pain marocain acheté à la médina.
Yaourt nectarines.
La route nous amène à Chefchaouen
29°C soleil où nous nous posons relax, prêts à visiter demain.
Apéro incontournable dans la
détente et la bonne humeur.
Samedi 17 septembre 2022
19°C à 8h, soleil.
Quelques gouttes au sol signalent
une nouvelle fuite d’eau chez Anne et Henri. Mais le ballon réparé la veille ne
fuit pas. C’est donc ailleurs. En suivant les traces d’eau nous découvrons que
le couvercle du filtre de la pompe n’est pas bien serré. Il faut lui rendre un
quart de tour.
Dimanche 18 septembre 2022.
19°C à 8h, soleil.
Jean-Paul et Marie-France sont OK pour nous accompagner lors de la visite à Fès et partager les frais de taxi et de guide.
237 Km pour y arriver.
A midi, brochettes de dinde… cette fois avec des pois chiches et de la riste d’aubergine. Yaourt nectarines.
La route est chaotique, défoncée,
imprévisible. Les limitations de vitesse changent constamment et ne suivent
presqu’aucune logique. Nous passons en excès devant un radar. Peut-être une
prune à domicile… ???
Le camping est atteint vers 16 h
et nous y rencontrons le patron des guides qui nous accueille et nous donne les
conditions de la visite de la ville, du repas de midi et du taxi. Nous
acceptons sans trop savoir où nous mangerons mais réclamons de pouvoir acheter des
petits gâteaux marocains au miel, manger une pastilla au pigeon, voir la
vieille horloge, trouver un adaptateur « prise allume cigare USB »
pour Jean-Paul, … Tout cela demain dès 9h.
Le soir, 30.5°C, ciel voilé.
Lundi 19 septembre 2022
21.5°C à 8h, couvert.
Départ 9h avec Idriss notre guide
qui sourit beaucoup et postillonne encore plus. Son français est impeccable,
tri tri bon !
Le taxi nous mène voir les extérieurs de Fès,
nous emmène voir une école de poterie et de céramique. Nous y découvrons que la terre de Fès est la seule à être à la fois aussi légère, solide et résistante à la chaleur. Henri s’essaie au tour à potier… Et nous observons les artistes découper la céramique en vue de divers assemblages au mortier ou à la colle. Marie-France achète un ou deux dés à coudre pour un ami collectionneur et c’est tout ce que nous emportons : pas de tajine, de fontaine ou autre cruche ou plats divers.
La terre volcanique de Fès |
Henri tourneur sur glaise |
La céramique est enlevée au burin |
La céramique est coupée en morceau à l'aide de marteau tranchants de deux kg |
L'assemblage s'effectue à l'envers. Ne pas se tromper car pas de contrôle avant la pose du mortier... |
Ensuite, le taxi nous dépose à la porte haute de la médina et notre guide nous la fait visiter d’un bon pas commençant par le restaurant où il nous emmène manger. C’est un Riad. L’intérieur est magnifique. Et à voir le décor, nous redoutons un peu de voir le tarif de la carte. Elle nous arrive et ce n’est effectivement pas pareil que dans les bouibouis à 20 Dirhams. Nous commandons quatre pastillas et deux grillades. Pas de boisson alcoolisée à la carte. Nous nous limitons à deux bouteilles d’eau, l’une plate, l’autre, un peu plus forte : gazeuse. Le serveur arrive avec un grand plateau contenant cinq assiettes de légumes divers :
-
Des aubergines cuites à l’huile
-
Des carottes à la coriandre
-
Du potiron au miel
-
Des haricots verts
- Des betteraves cuites.
Il s’agit de l’équivalent des
amuses gueules ou d’une entrée. Viennent ensuite les pastillas que nous aurions
voulu au pigeon, mais qui sont au poulet, ainsi que les grillades avec pour l’un
des frites, pour l’autre des légumes. En dessert, nous prenons un thé menthe
qui arrive accompagné de Montécaos à la cannelle.
Au final, compte tenu du cadre et
des entrées, le repas était agréable d’autant que la note n’était pas salée.
Notre guide a mangé en tant qu’invité à une autre table.
L’après-midi, nous par- -courons la
médina au pas de course y trouvant les produits attendus, sauf la vieille
horloge.
Ci-dessous une ancienne maison permettant aux femmes de voir dehors sans être vues.
La charnière représente la main de Fatima |
Et tous les paparazzi s'y mettent |
Les chambres se partageaient à deux ou à quatre |
Un heurtoir de la porte d'entrée |
Non, Marie-France ne fait pas la prière mais scrute la qualité des tapis et leur confort |
Retour à 16h45 pour une bonne douche aux sanitaires. Bonne est peut-être un langage excessif étant donné que Marianne n’a eu qu’un filet d’eau et moi le rinçage à l’eau froide. Mais ce fut souverain.
Apéro.....jusqu'à 22h30
Mardi 20 septembre 2022
21.5°C à 9h, soleil.
Papote avec nos voisins. Départ à
10h et peut-être à ce soir, car les itinéraires et visites sont différentes.
Jean-Paul et Marie-France passant à Volubilis que nous évitons volontairement.
La route vers Meknès est très
accidentée, très mal entretenue et met la suspension et le rangement dans les
armoires à rude épreuve. Le point GPS n’est pas le bon, mais Marianne qui a l’œil
vif repère l’endroit où nous avions stationné.
Un placier nous déplace quelques
grilles et nous case en file nos deux camping-cars. Un voisin français part en
famille vers l’Afrique du Sud à bord d’un très gros 4x4 Renault de 1995 de
seulement 65000 km sans aucune électronique à bord et nommé Madilou. Il a été
aménagé sur base d’un camion de pompier. Il est très technique avec 1000 km d’autonomie
malgré une forte consommation, 600 litres d’eau, WC broyeur de 200 l sans nécessité
de produit additionnel, 1000 Ah de batterie gel pour la facilité de dépannage
et de remplacement, Webasto, mais… 4.02 m de haut. Fort heureusement avec une
caméra sur le toit et pare branches à toutes les arêtes.
Nous commençons la visite de la
ville par le mausolée de Moulay Ismail quelques minutes avant la fermeture. Admirable
d’art arabe. C’est typiquement ce que l’on recherche au Maroc en ce qui nous
concerne.
Nous mangeons dans notre Carrosse : fromage de tête, pois chiches au cumin, petits gâteaux marocains.
A regrets, le Dar Jamaï est fermé
le mardi ainsi que tous les bâtiments publiques (musées, …)
Avec insistance en vue de trouver
le marché couvert où se vendent un vaste choix de petits gâteaux marocains,
nous nous égarons d’abord dans un marché qui n’en fini pas avant de trouver à l’aide
des passant la bonne entrée qui nous mène, enfin au paradis. Bien que Marianne
ait été réticente à un investissement dans la pâtisserie au miel, elle cède n’y
voyant que mon bonheur… et aussi un peu le sien sans doute. Nous goûtons à tout
avant de nous charger de deux boîtes qui viendront se joindre aux précédentes.
Car Meknès est le centre assuré de cette pâtisserie. Nous tentons de trouver de
l’huile d’argan alimentaire mais sans trop de succès sinon en y mettant
quelques trop gros billets.
Une terrasse panoramique nous semble l’idéale pour prendre un thé à la menthe. Effectivement la vue est panoramique, mais sur les multiples chantiers de la ville en travaux.
Jean-Paul et Marie-France arrivent
juste après et nous décidons de la suite à tenir pour les jours suivants,
sachant que demain sera occupé essentiellement par les km à parcourir.
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