16.5° à 7h30, soleil.
La télévision ne fonctionne
toujours pas. Nous avons tenté tout ce que nous pouvions, mais sans succès. Le
directeur du camping nous propose l’intervention d’un spécialiste en télé de camping-car.
J’accepte. Mais il vient plusieurs fois nous trouver, une fois pour nous dire
qu’il n’arrive pas à le joindre, une autre fois que c’est sans doute la prière,
puis finalement qu’il s’est rendu à sa boutique. Seul son petit gamin était là.
Quand il lui a demandé où était son père il a répondu qu’il dormait !!! En
définitive il viendra quand il pourra et si nous sommes partis faire des
courses, il reviendra après.
En attendant, un complément de
lessive nous rassemble aux sanitaires. Même Mouss y passe un savon.
A midi, nous mangeons des
brochettes de dinde aux épices mexicaines (si si, il en restait au congélateur,
mais cette fois pas celles en excès, mais celles préparées pour le voyage !)
avec un couscous Cassegrain et de la semoule maison… Henri débouche la
bouteille de Flaconneur N°3 personnalisée à l’effigie de leur Palace
nouvellement acquis que nous lui avions offerte.
Alors que nous étions toujours à table,
le technicien TV arrive avec le directeur du camping. Je me lève, l’accueille
et lui explique la situation, ce que j’ai déjà tenté sans succès. Il me dit que
c’est l’arbre et me prie de reculer le Carrosse. Je m’exécute. Nous mettons la TV
en marche et une nouvelle fois l’antenne s’oriente annonçant un signal parfait
mais, lors de la mise à jour un message de défaut. Il entre dans les paramètres
techniques, modifie la fréquence du décodeur et en un tour de main, l’affaire
est faite. Nous nous entendons sur le prix, dérisoire et nous voilà avec une TV
réparée.
Dans le début de l’après-midi après avoir fait la vaisselle, les tables sont occupées par les cartes, les atlas et GPS pour envisager quel programme tenir les jours suivants.
Cela fait, nous enfilons nos godasses et partons au Marjane (supérette locale) pour y faire quelques emplettes surtout en produits frais qui commencent à manquer. Une fois tout cela posé nous repartons vers les échoppes de la ville. Nous y trouvons une vendeuse de friandises mi-crêpe mi-gâteau faite sur la plancha avec de la semoule de blé. Il est possible de la garnir de fromage style Vache-qui-rit, de miel ou de Nutella marocain. Nous prenons chacun un morceau et continuons notre déambulation parmi les échoppes. Le gâteau n’est ni bon ni mauvais, juste il n’est garni que chichement et aurait été meilleur avec une main plus généreuse.
Nous rentrons finalement avec melons, pommes, pastèques, … et une fois la nuit tombante regagnons chacun nos pénates. Demain sera un autre jour avec une étape un peu longue.
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