Premier périple 16

Vendredi 28, samedi 29, dimanche 30 septembre

Nous avons rendez-vous dès 14 heures ce vendredi  chez Bubu pour l’anniversaire de notre petite fille. C’est ainsi que nous prenons la route en direction du Bar-sur-Loup toujours par les départementales. Pas de tourisme, pas de balade. Juste de la route.

Un curry massaman maison nous fait le plus grand bien. C’est fichtrement bon au point que nous décidons d’en refaire une fois rentrés.

Chez Bubu, nous chipotons un peu pour garer notre nouveau Carrosse plus large et plus long que la Chariote. Il encombre un peu, mais finalement nous y arrivons. Jordane, Alex et Lily nous rejoignent en fin de journée.

Samedi, Coline est à la fête. Cadeaux et gâteaux sont de la partie. Papy et Mamy viennent en renfort.

Dimanche matin, je constate que le témoin de la première bouteille de gaz est passé au rouge et que la bascule sur la deuxième bouteille s’est faite automatiquement. Nous attendions cet événement depuis maintenant 20 jours durant lesquels nous avons vécus sur la première bouteille de GPL. Nous partons au vide grenier situé dans une clairière un peu plus bas dans le quartier. Certains font leurs affaires. Le choix est au rendez-vous avec des livres, des jouets, des vêtements en plus de toutes les vieilleries possibles et imaginables. Au retour, un tic tic caractéristique nous apprend que le piezzo automatique tente de démarrer le frigo au gaz. Il s’est mis en alerte. Je vérifie et constate que la deuxième bouteille de GPL est vide. Or, nous sommes certains de l’avoir remplie en même temps que la première. Nous sommes certains également d’avoir consommé le gaz de la première bouteille uniquement ces derniers jours. Il faut donc peu d’imagination pour comprendre qu’une fuite a dû consommer le gaz. A voir donc.

Après avoir partagé des bruschettas nous prenons congé et reprenons la route pour la première fois via l’autoroute. Le moteur nous pousse bien et nous calons la vitesse à 100 km/h. En route, nous faisons le plein de GPL et immédiatement une forte odeur de gaz de fait ressentir. En effet, il y a une fuite. Je ferme les deux bouteilles: nous verrons cela à la maison.

De retour sur le parking de notre logis, comme il fait encore clair, j’ouvre le tiroir du gaz et ouvre la seconde bouteille. Un bruit se fait entendre. Une grosse fuite. Au point que l’eau savonneuse ne fasse même pas de bulle, mais souffle toute l’eau bruyamment. Une clé et l’affaire est faite. Le technicien qui a réalisé l’installation a effectivement oublié de serrer un écrou. La fuite est colmatée et ceci est dès à présent de l’histoire ancienne qui nous aura coûté un plein de GPL (d’une bouteille).

Premier périple 15

Jeudi 27 septembre 2018

Le parking-ghetto où nous avons passé la nuit n’a pas été trop bruyant. Les départs se cumulent ce matin et nous choisissons de ne pas faire file aux services, car nous avons assez d’eau. Il nous faut parcourir 141 km pour rejoindre Collobrières que nous atteignons peu après midi. Nous y cassons la graine avec un ragout de mouton qui nous ravive les papilles. L’aire de stationnement a été modifiée: nous sommes maintenant dans un pré arboré et les emplacements sont libres. Les services sont à un kilomètre. Ce sera pour demain matin très certainement.

Nous profitons du beau temps pour aller au centre de Collobrières. Nous en avons un excellent souvenir gustatif: une glace aux marrons avec de gros morceaux de marrons glacés quand ce ne sont pas des marrons entiers, c’est dire. Il y a encore du monde parmi les touristes et nous sommes heureux de constater que le glacier est ouvert. Nous ne pouvons résister et prenons chacun un carnet à trois boules. Moins ce serait chiche. C’est sur un banc à l’ombre que nous le dégustons et nous pouvons dire que le souvenir n’était pas surfait. Nous maintenons le projet d’y revenir.

L’après-midi, nous procrastinons allongés dans nos fauteuils, mais nous rédigeons cependant nos devoirs que voici.

Premier Périple 14

Mercredi 26 septembre 2018

119 km sont nécessaires pour rejoindre Carro près de Port de Bouc. Longue route. Il est bientôt midi, mais le marché est toujours présent. Nous nous y rendons et faisons quelques emplettes.Nous arrivons pour dévorer des boulettes (encore) à la sauce tomate et pâtes avec un riz au lait maison en dessert. Nous sommes stationnés dans un ghetto, le parfait alignement de camping-cars de tous poils sur des emplacements tellement étroits qu’il est risqué d’ouvrir sa fenêtre quand le voisin ouvre sa porte. Juste en front de mer sinon que nous sommes au deuxième rang car nous étions trop tard pour les places très disputées du front.

Une petite balade nous guide jusqu’au port. Le vent est soutenu sans être violent et le soleil toujours de la partie équilibre entre fraicheur et chaleur. De nombreux panneaux en céramiques sont placés sur le parcours pour expliquer flore et faune locale. Au retour, nous nous asseyons un long moment pour observer les surfeurs de tous poils, de tous âges qui réussissent rarement à prendre la houle. Mais nous ne nous moquons pas. Ou alors très peu.

Premier périple 13

Mardi 25 septembre 2018

Le soleil est toujours de la partie et le vent se calme.

Sur le coup de midi, Alice et Fernando qui habitent au Grau viennent nous chercher en voiture direction le Poisson d’Argent, une gargote sur une aire de camping-car. Nous y étions venus plusieurs fois nous garer. Le restaurant est réputé pour la fraîcheur de ses poissons. En arrivant, nos narines sont secouées par des odeurs mi-vase marine mi-algues en putréfaction. C’est le fond de mer qui remue et qui génère ces effluves. Ce n’est pas le top pour un restaurant, mais nous devrons faire avec. Nous constatons que les propriétaires ont changé, mais il semble que la carte soit restée sinon identique au moins similaire. Nous choisissons un menu de la mer (Moules à la graulienne et rouille sétoise avec fromage et  glace rhum-raisin tarte aux pommes café) et passons un très bon moment, nos papilles aussi.

L’estomac garni, nous partons vers Port Camargue où Fernando bénéficie de l’usage du bateau d’un ami. Il nous convie à bord et nous emmène faire un tour en mer, profitant qu’elle soit d’huile. Nous espérions avoir la chance d’apercevoir un dauphin actuellement signalé dans le coin, mais malheureusement la rencontre n’eut pas lieu. Le bateau continue sa course dans la marina, vrai dédale pour lequel un GPS serait sans doute nécessaire. Mais Fernando est rodé aux lieux et nous mène dans les coins et les recoins sans encombre.

Premier périple 12

Lundi 24 septembre 2018

Quittons Mireval et roulons vers le Grau du Roi. Nous arrivons au camping du Bon Séjour où nous avions logé voici quelques jours pour les fêtes taurines.

Un duo de seiche nous rassasie à midi.

Viennent ensuite Alice et Fernando qui nous rejoignent pour une balade à l’Espiguette. Le vent est assez fort et je préfère ne pas emporter l’appareil photo qui s’ensablerait rapidement. Pour cette raison pas d’image du jour. Nous marchons le long de l’eau là où le sable nous supporte mieux et arrivons au port. Un nouveau banc de sable s’est formé voici quelques semaines créant une nouvelle plage pour la joie des estivants et le malheur des plaisanciers à voile qui, ne connaissant pas ce nouveau banc qui se dissimule sous l’eau sur une belle longueur piège les petits bateaux qui s’y ensablent. Et comme il n’y a pas de marée pour relever la coque, c’est tout un exercice pour s’en sortir à chaque fois. Il faut jouer avec les vents pour faire virer la coque.

Sur le chemin du retour, nous prenons rendez-vous pour le lendemain afin d’aller casser la graine dans un restaurant que nous connaissons.

Premier périple 11

Dimanche 23 septembre 2018

Il fait toujours merveilleusement beau. Le ciel est parfaitement dégagé et le soleil nous darde de ses rayons.

Serge nous propose de passer à Sète et nous nous y rendons dans sa voiture. Au belvédère en libre accès, nous pouvons admirer une vue panoramique sur le port et les environs.

Une chapelle nous étonne par l’originalité de sa décoration.

Il est étonnant que le cimetière marin bénéficie d’une si belle vue sur mer. Cela doit faire rager quelques promoteurs immobiliers.

Nous rentrons partager le repas de midi chez Serge puis nous reprenons un brin de route jusque Montpellier, ville que nous ne connaissons pas. Serge bien. Et il nous emmène vers les quartiers essentiels, les principaux monuments qui font la beauté de la ville.

Premier périple 10

Samedi 22 septembre 2018

Il fait toujours très beau et la météo nous annonce encore ciel bleu pour les prochains jours. Nous comptons donc en profiter.

Calmement, nous nous préparons à nous déplacer jusqu’au Prieuré Royal de Cassan. En route, nous nous arrêtons pour faire le premier plein de gasoil depuis notre départ voici onze jours et quelques courses, au moins de la mozzarella, car avant-hier le gardien des lieux nous a offert quelques tomates de son jardin. Arrivés à Cassan sur le parking du prieuré, nous préparons une généreuse assiette de tomates Mozzarella basilic à l’huile d’argan ramenée du Maroc début d’année. Une petite merveille de simplicité alliée à la parfaite gastronomie naturelle telle que nous l’aimons.

A 14 heures, le guide arrive et avec lui nous attendons l’ouverture qui ne tarde guère. Nous ne sommes pas très nombreux pour cette visite guidée, ce qui est très bien. Un long historique dans le jardin, puis nous entrons dans ces lieux chargés d’histoire du XII°S à nos jours avec une période de gloire au XII°S. Nous sommes particulièrement étonnés d’apprendre par exemple que le petit bâtiment au fond des jardin était une salle de billard… Nous faisons autant de photos que possible pour garder le souvenirs de ces intérieurs dont la façade austère ne laisse guère imaginer.

Vers 16 heures, nous quittons les lieux et nous dirigeons vers Mireval chez notre ami Serge à qui nous passons dire un petit bonjour promis depuis des lustres. Il nous remet la clef de son portail et nous nous installons en attendant qu’il termine sa journée de labeur et vienne nous retrouver.