Mercredi 19 septembre 2018
Finalement les routiers ont été sympas et n’ont pas fait trop de bruit à pontron minet. Nous avons passé une bonne nuit.
Le matin, nous allons au marché qui est situé à l’autre extrémité de la ville. Une fois arrivés sur place, nous sommes étonnés de ne voir que des fripes, de la viandes, des légumes, mais quasi pas de fruits. Au final ce sera la dernière échoppe qui retiendra notre attention et nous y trouverons de magnifiques nectarines parfaitement mûres et d’un bon calibre, des prunes, des bananes, des carottes. Bref, juste ce qu’il nous fallait. Nous voici comblés. Il en faut peu.
Une soixantaine de kilomètres sont nécessaires pour rejoindre Vailhan, village où nous sommes déjà venus voici deux ans. L’aire est libre, un seul Ami nous précède. Nous trouvons deux cailloux pour réduire la pente un peu raide, mais ce n’est pas suffisant. Nous ferons avec. Les cales ne feraient pas mieux. Nous devrions rester ici trois nuits sans électricité. Ce sera l’occasion de voir ce que vaut la pile Eza.
Nous arrivons juste pour le repas de mdi et nous rassasions avec des boulettes (encore) de sanglier à la sauce tomates et carottes accompagnées de pâtes.
Peu d’attente sinon une petite lessive avant d’entamer notre balade déjà accomplie précédemment mais que nous avions appréciée. Nous passons par la capitelle et là nous ne sommes plus d’accord sur le tracé. Marianne dit tout droit, moi je dis droite. Mais comme je prends des pilules de “Dicomel”, nous allons tout droit et nous nous fourvoyons quelque peu. Le temps de faire la boucle et nous repassons devant la capitelle dont le chemin nous mène jusqu’à la vierge qui domine les ruines du vieux castel. Nous devrions y revenir sous peu. Voici sept kilomètres accomplis sans trop d’histoire sinon une chute de ma part dans les derniers mètres fort heureusement sans conséquences.
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