Mardi 18 septembre 2018
Ce matin, nous voguons vers notre point de chute à Saint-Pons-de-Tommières. La route n’était pas longue, moins de 70 km. Nous prenons place sur un grand parking gratuit sans service. Nous sommes le long de la voie verte, une ancienne voie de chemin de fer recyclée en piste cyclable!
A midi nous cassons la graine avec des boulettes à la liégeoise. Certes les frites manquaient, mais nous nous sommes quand même régalés.
Une foi la digestion bien entamée, nous avons sorti le tandem de sa cachette et enfilé nos beaux habits de cyclistes pour profiter d’un rembourrage à l’entre-jambes. La piste nous paraissait assez plane quoi qu’un peu en pente. Nous nous disions, instruits comme nous sommes, que tout ce que nous descendions, il faudra le remonter. A un moment, la voie est barrée, un pont est en travaux. Nous devons faire un détour par un chemin escarpé qui nous contraint à mettre pieds à terre. Mais le détour n’est pas bien long. Nous reprenons notre voie… Arrivés à Olargues, village où nous sommes cependant venus déjà à deux reprises, nous ne reconnaissons pas les lieux sinon quelques détails. Nous allons voir la vieille tour, le pont du diable et les ruelles médiévales. Tout est ravissant sous le soleil. Nous reprenons le chemin en sens inverse et nous constatons que nos fessiers n’apprécient pas la selle bien que siliconée. De plus une avarie fait que les vitesses ne tiennent pas en place: elles changent à tout moment rendant le coup de pédale plus délicat. Nous changeons de plateau, mais rien n’y fait. Seules les vitesses extrêmes tiennent le coup. Les passants nous voient donc soit mouliner comme des idiots soit activer le pédalier comme au ralenti. Mais l’effort n’est pas le même. Finalement, nous arrivons quand même à bon port après 32 km, un exploit pour ce début de saison pour nous! Marianne rentre avec des pieds dont l’état poussiéreux rebuterait le meilleur tenancier des bains.
Remettre le tandem dans la soute est un peu un exercice digne d’Intervilles. Il passe au millimètre en longueur et en largeur. C’est juste de chez juste.
Le soir nous constatons que nous sommes stationnés juste sous un rocher de belle taille qui ne demande guère qu’à se détacher. Nous déplaçons notre Carrosse de quelques mètres pour la profondeur du sommeil de notre nuit.
Le parking est connu des camionneurs qui viennent avec des semis s’y garer pour la nuit. Aie aie aie demain aux petites heures.
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