Jeudi 20 septembre 2018
Nous attendons le boulanger qui n’arrive qu’à 10h30. Nous lui prenons une baguette de campagne et un peu de jambon (il fait épicerie aussi) et rentrons pour nous confectionner un sandwich mixte. Hier nous avons placé deux bouteilles à moitié remplies pour faire des glaçons dans le congélateur. Nous en emportons une troisième pour remplir les deux premières, quelques prunes et nous voici partis sur la trace des ruines de Tiberet, vestiges d’un ensemble comprenant une église, un moulin, des remises et une habitation. Nous montons la piste et constatons qu’il fait nettement plus chaud qu’hier. Arrivés aux ruines Tiberet, nous nous enfilons notre sandwich assis sur une pierre bien à l’ombre. Nous y étions déjà venus précédemment. L’endroit est magique, le silence est roi, nous n’entendons que le bruit du vent et les abeilles qui butinent un gros lierre en fleurs. Nous resterions bien ici, mais il reste encore quelques kilomètres à parcourir. Nous levons le camp et reprenons notre marche bien agréablement. Le trajet reprend une partie de la promenade d’hier. Ce qui fait que nous repassons à la capitelle. Là, sur la colline en face, nous apercevons une fumée suspecte qui semble s’étaler. Nous profitons d’avoir du réseau et appeler les pompiers. Avec le plus de précision possible, nous décrivons l’endroit situé à deux kilomètres de nous. Le pompier nous remercie de l’info mais nous signale que ses collègues sont déjà sur place. Et en effet, la fumée s’atténue, se dissipe. Ils sont arrivés à temps.
Un moment, nous dévions du chemin pour pouvoir repasser au pied des ruines du château de Vailhan. Nous y arrivons. Les vestiges sont un peu maigres mais bien situés sur un petit piton rocheux. Nous y montons, la montée est raide et juste avant le sommet, le côté vertigineux retient Marianne. Il manque juste quelques mètres. Mais l’essentiel est vu. Nous terminons nos bouteilles sachant que demain, il ne nous faudra pas prendre moins d’eau.
En rentrant, notre voisin nous aborde. Nous entamons la discussion sur le thème de camping-car, puis dévions sur la politique, les voitures électriques… et tout d’un coup, je me rends compte qu’il faut faire mes devoirs. Je sors donc l’ordinateur et laisse Marianne régler le débat. Le gardien arrive un peu après six heures pour encaisser et nous apporte quelques tomates à partager avec notre Ami.
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