Premier périple 1

Mardi 11 septembre 2018

Depuis plusieurs jours, nous accomplissons des aller-retours vers notre nouveau Carrosse afin d’y caser tout ce que nous trouvons nécessaire à notre prochain voyage. Et seulement une partie de tout notre “brol” qui était contenu dans notre ancienne Chariote y entrera. Non par manque de place mais juste une tentative sans doute vaine de rationalisation. Le tandem entre dans la soute, c’est une très bonne chose. Quelques aménagements ont été nécessaires pour caler tout dans la soute et tenir en place avec des sandows.

Ce mardi, pour Marianne le temps d’aller chez le coiffeur et pour moi de faire les dernières courses et nous prenons la route à onze heure. L’objectif n’est pas d’aller loin. Nous devrions aller fêter l’anniversaire de notre petite fille au Bar-sur-Loup près de Grasse et nous donnons dix-huit jours pour y parvenir !!! Nous partons par le Gard et faisons notre première étape à 25 km de chez nous à la Chartreuse de Valbonne. Le parking est bien ombragé, une partie est au soleil pour qui veut prendre le satellite. Nous mangeons notre traditionnelle pizza du premier jour de chez Marie et prenons le temps d’une petite sieste digestive avant notre sortie pédestre.

Nous visitons la Chartreuse qui nous offre un spectacle assez étonnant de contraste. C’est sans doute le plus grand cloître que nous ayons jamais vu, mais certaines parties des bâtiments sont dans un état de délabrement tristounet. La visite est libre, intéressante et nous relevons quelques erreurs sur le dépliant que nous devons suivre pour la visite.

Ce sont les vendanges. Une forte odeur de macération émane des caves de la Chartreuse. De nombreux journaliers sont occupés à diverses tâches de vinification.

A la sortie, comme nous avons le temps devant nous, nous suivons le tracé de la “forêt créative” qui nous emmène en sous-bois parmi les nombreux moucherons qui s’échinent à tenter d’entrer dans nos oreilles. Il y a de nombreux panneaux apportant une documentation sur la flore et la faune des lieux. Il est chaque fois nécessaire de mouliner avec les bras pour ne pas nous faire manger des arabis.