lundi 7 novembre 2022

Maroc 2022 du vendredi 4 au lundi 7 novembre

16°C à 8h, soleil.

A Imsouane, la vie sera calme... Le camping n'a pas d'étoiles car il n'en mérite pas. Son seul mérite est sa présence. Sur les six douches, une n'a pas de porte, quatre ne ferment pas, la dernière n'a pas de patère. Et Anne et Henri qui ont une fuite actuellement irréparable à leur centrale de chauffe ne peuvent se servir que de ces douches et jugent chaque jour de la situation.

Mais quoi qu'il en soit, le patron nous rassure lorsqu'il nous dit que pour une question de sécurité, le portail est refermé tous les soirs...

Un peu de ménage s'avère parfois nécessaire.

Anne et Henri attendent l'arrivée de leur fils Thomas, surfeur averti qui apprécie ce site sur lequel il est déjà venu à plusieurs reprises. A distance, il nous a conseillé un resto au village dont nous voulons profiter ce midi. Nous nous régalons avec un jus d'orange frais en apéro, des tajines de calamar, viande et en dessert des Msemens (crêpes) à l'amlou ou au chocolat selon... Nous sortons de là bien rassasiés et nous avançons sur une autre terrasse face à la mer pour prendre un thé en regardant la mer et les surfeurs.



Nous revenons au camping pour digérer au calme des transats ou ce qu'il en reste. En chemin, la vue sur la camping montre que certains logements sont en forme de petits bateaux.



Marianne attire décidément bien les chats...


Samedi 5 novembre 2022.

17°C à 8h, soleil.

Relax Max, toute la matinée avec un petit tour pour acheter du pain au village.

A midi, salade de fenouil, pomme, noix, Comté, huile d'argan, toujours très bon. Crumble express en dessert.

28°C et soleil. Que rêver de mieux en novembre.

Anne et Henri accueillent Thomas qui arrive en retard contraint par une étape à Marrakech au lieu d'un direct à Agadir en raison de la météo poisseuse en bord de mer.

Nous partons nous balader au-dessus des rochers pour regarder les surfeurs qui nous offrent parfois de très beaux spectacles.

Il faut très souvent ruser pour éviter les immondices sur les photos. Il y en a partout...

Courant d'après-midi, nous apercevons un nuage qui se dessine à l'horizon. Il ressemble à s'y méprendre à un vent de sable. Qu'allons-nous ramasser sur le cabus ?

Parfois un burkini. Ici, c'est de mise...

Thomas et son body-surf.



Le soir, apéro à cinq.

Dimanche 6 novembre 2022

15°C à 8h, soleil.

Le matin, Marianne fait un peu de linge tandis que je bricole un peu mais pas trop.

Une fois n'est pas coutume, nous mangeons "maison" avec des brochettes de dinde emportées et accompagnées de poivrons cuits au piment d'Espelette Cassegrain, semoule et crumble express.

Pour suivre, nous admirons encore les surfeurs et faisons un tour au village.



Les chats et les chiens pullulent au Maroc. Personne ne les nourrit. Alors ils se débrouillent.


Les vagues peuvent atteindre plus de deux mètres aujourd'hui, mais la météo annonce une forte houle pour demain. A voir donc.



Thomas. Mais il faut le savoir...


Lundi 7 novembre 2022

15.5°C à 8h, voilé. Pas de vent.

Et en effet, malgré qu'il n'y ait pas de vent, la houle est forte.

Thomas annonce à ses parents qu'ils viendra manger accompagné de six amis. Ils amèneront la salade. Henri et Thomas partent donc au village pour aller chercher des sardines, mais compte tenu de la houle, les pêcheurs ne sont pas sortis cette nuit. C'est râpé. Dommage car la charbon de bois avait déjà été acheté. Ce sera pour une autre fois et pour les amis aussi. Il nous reste donc à aller au resto. Ce n'est pas bien loin, pas bien cher: parfait.

Et Thomas qui s'en revenait par la plage après une glissade en body-surf s'est fait entraîner par une vague qui l'a surpris, le poussant dans les rochers. Il en ressort avec le pied en sang, éraflé sur le coup de pied, une partie de la peau du gros orteil arrachée. Rien de grave, mais gênant pour la suite dans l'eau.

Chez Hassan au port, accompagnés de deux amis de Thomas, nous mangeons calamar et dorade grillés, frites.

Des scooters tractent des surfeurs et un caméraman pour analyser la situation et voir le moment propice de démarrer. Mais chou-blanc! un scooter tombe en panne.





Des poubelles en bord de mer! Pour les y vider lorsqu'elles sont pleines ???

Au loin, une belle écume. Il faut y aller.


La houle ne cesse guère. Nous en profitons pour nous approcher de la cathédrale et des rochers proches afin de voir les vagues s'y écraser. A cette occasion, nous devons  nous méfier des embruns importants pour l'appareil photo et sommes étonnés de percevoir des infra-sons importants lorsque la houle s'écrase avec puissance sur les rochers.

Le rocher devant nous fait une dizaine de mètres de haut. Et nous apercevons derrière lui les vagues qui approchent. Elles sont donc supérieures en hauteur. Le drapeau est noir: il n'y a aucun surfeur à cet endroit. C'est l'occasion de prendre quelques photos en rafales. Nous nous régalons.















Je ne suis pas le seul paparazzi !







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