mercredi 16 novembre 2022

Maroc 2022 mercredi 16 novembre

15.5°C à 8h, gris.

L'eau n'est pas très chaude me dit Marianne à la douche alors qu'elle m'y précède. Je me rends encore un peu endormi au panneau de contrôle et ajoute une séquence de chauffe supplémentaire. A l'occasion de la manipulation de ce panneau, je constate l'apparition furtive d'un triangle d'alerte qui disparaît aussitôt. Comme il ne revient pas, je ne m'inquiète pas. Mais lorsque je prends la douche, si l'eau est chaude, elle ne l'est pas comme elle aurait dû l'être. Alors que j'arrête la séquence de chauffe, le triangle réapparaît de façon tout aussi furtive. Bizarre! Vous avez dit bizarre ?

Au moment de chauffer l'eau du thé, Marianne me dit que la flamme est bien faible. Je me rends au local gaz et constate que la bouteille est vide. Mais le passage sur l'autre bouteille aurait dû être automatique. En réalité, alors que j'avais fait un test à une autre occasion pour savoir où en était la bouteille de gaz marocaine, je n'avais pas vérifié que la sécurité s'était déclenchée. Le gaz de la seconde bouteille était donc bloqué. Une pression sur le bouton vert et tout rentre dans l'ordre. Il nous reste à trouver une nouvelle bouteille de gaz. Mais il y en a à tous les coins de rue.

Nous nous rendons ensuite au Dar Jamaï, bâtiment de prestige qui abrite une très belle exposition sur les instruments de musique et l'art du chant et de la danse selon les différentes cultures du Maroc. Nous ne nous intéressons que peu à cette exposition, notre attention étant pointée sur les beautés du bâtiment, réel palais, décoré dans le plus pur style arabe, joyaux chaudement recommandé par notre fille Jordane que nous remercions au passage. Rien n'en transparaît à l'extérieur sinon un morceau de façade décoré.



















C'est la troisième fois que nous tentions la visite. Ca aura été la bonne. 

A remarquer que Meknès était pour nous incontournable tant les petits gâteaux marocains au miel restaient parmi les points forts du voyage. Mais les jours passant et les kilos de gâteaux s'accumulant, est arrivé le point de saturation m'apportant quelques écœurements. C'est donc sans aucune tristesse que nous quittons Meknès sans être passés au marché couvert.

Nous quittons le stationnement et partons sur la route de Fès.


A la sortie de la ville nous repassons près des arbres dont nous avions sérieusement accroché les branches de belle taille. Et nous nous garons immédiatement après pour revenir sur nos pas, à pieds, tentant de retrouver le cache plastique de l'éclairage extérieur, sans doute perdu dans ces branchages proéminents.



Mais peine perdue, nous ne retrouvons rien. Juste, comme profit ultime, nous marchons à hauteur d'un individu local qui économise le mouchoir qu'il n'a sans doute pas et se mouche dans ses mains. Non en pressant une narine et se mouchant au sol, mais bien dans la paume de ses mains qu'il se frotte alors comme profitant du baume qu'il a produit. Et non content termine en s'essuyant le surplus en tant qui brillantine sur son crâne chauve.

Arrivés à Fès, nous nous installons au camping "Le Diamant vert" et réchauffons l'autre demi msenem toujours garni de la même façon. Quelques clémentines viennent alléger la collation.

Un peu de linge, du ménage, de l'entretien, le blog




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