19°C à 8h, voilé.
C'est le grand départ, la séparation. Anne et Henri restent à Imsouane avec leur fils Thomas tandis que nous roulons vers Taroudannt. Les premiers km nous font franchir une forte côte en travaux redoutée par Anne. C'est vrai qu'elle est raide et que la poussière est de mise. Mais tout se passe bien.
La route en bord de mer est réellement jolie, l'une des plus belles en bord de mer de ce voyage. Et nous en profitons jusqu'aux abords d'Agadir. Par contre jusque Taroudannt, il n'y a rien de bien intéressant. La route est monotone.
A Taroudannt, le camping "Les Jardins" se situe à +/- 3km des remparts. Nous y accédons constatant comme le font remarquer quelques camping-caristes sur Park4night, que quelques palmiers se trouvent au milieu de la route. Et bien il suffit juste de les contourner et tout se passe bien.
Une fois sur place nous mettons la table et profitons de notre menu emporté: Curry de sanglier en julienne, riz, bananes et dattes.
Alors que nous sommes allongés dans nos transats, je vois que le patron démarre sa voiture. Je l'intercepte et lui demande s'il n'irait pas en ville. Et en effet, c'est sa direction. Il accepte de nous emmener et nous dépose non loin du centre où nous ne reconnaissons rien, non que tout ait changé, juste notre mémoire qui flanche un peu. Nous trouvons des fruits, des légumes. Un passant nous aborde pour nous dire un mot de bienvenue. Son petit-fils Ryan habite à Saint-Etienne. Il n'a pas pu aller le voir car la France freine les demandes de visas, le Maroc refusant de rapatrier les marocains condamnés en France. Il nous explique qu'il est bijoutier et nous recommande une visite (ben tiens!) de sa boutique dans le souk. Comme il parle bien français, nous lui demandons s'il connaît un endroit où l'on vendrait des petits gâteaux marocains au miel (je n'en ai plus, j'ai totalement déjaugé et je commence à angoisser!!). Et il nous y conduit aussi sec. Il sont absolument délicieux, mais hors prix. Nous en prenons quand même, évidemment, puis allons lui rendre visite, mais sans donner suite. Un peu plus loin, Marianne reconnaît la boutique d'un autre vendeur de petits gâteaux que nous avions croisée lors de notre premier passage en 2018. A cette date, nous étions passés devant en nous disant: "Chouette, ils ne sont vraiment pas chers! Nous en prendrons au retour". Mais au retour, tout était vendu. Nous ne voulons pas refaire la même erreur et lui demandons de nous fournir une boîte (une de plus !) afin qu'ils ne s'écrasent pas dans un sachet. Le plein est fait, vite fait d'ailleurs, et pour pas cher. Je devrais en avoir au moins pour deux jours !!!
Taroudannt est une ville avec une enceinte fortifiée de 7.5 km de long. Il nous semble que nous en avons bien parcouru la moitié. Au passage, nous reconnaissons le terrain vague maintenant devenu un parfait dépotoir où nous avions dormi en 2018.
Un taxi nous ramène avec 7 km dans les guiboles. Le soir, nous dégustons une harira (soupe marocaine) mais ce n'est pas, et de loin, la meilleure du voyage.
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