mardi 15 novembre 2022

Maroc 2022 mardi 15 novembre

15.5°C à 8h, soleil voilé.

La météo des prochains jours nous annonce que nous avons mangé notre pain blanc. Il est très probable que nous trouvions tant le ciel couvert qu'une chute des températures là où nous comptons aller cette semaine.

En démarrant le matin, le voyant (triangle jaune) réapparaît au tableau de bord, mais disparaît après les services. Néanmoins, et c'est le principal, les feux fonctionnent bien.


Nous empruntons une route qui s'attribue plus à une piste tant elle est défoncée de Sidi Bettache à Rommani. L'ânon vit toujours et nous le fait savoir à hauts cris. Les paysages sont jolis tandis qu'après Rommani jusque Khemiset, c'est banal version moche, avec étonnamment, beaucoup de cultures et des paysages très différents de ceux vus jusqu'à présent.

Les champs sont labourés partout. Impossible d'en connaître les futures cultures.

Traversée d'un village typique situé le long d'une grand-route. Il manque les fumées des tajines qui cuisent sur le charbon de bois.


Un four banal ... ?

Des chênes liège démasclés. 


L'érosion.

Des ânes et ânons en liberté. Ceux-là ne crient pas.



L'entrée d'une propriété agricole


Une petite école de campagne. C'est la récré: les trois enfants sont dehors !!!




La terre est très colorée.


Cette voiture nous précédait à un contrôle de police. Elle est passée sans problème !

Durant ce trajet, nous ne trouvons aucun arrêt valable ou sympa. Nous effectuons un repli stratégique dans une station service où nous mettons la table: salade de haricots verts (en boîte marocaine pour tester) thon, tomates, olives, compote de pomme-châtaignes.

Par la même route et les mêmes paysages de cultures, nous arrivons à Meknès par la grand-route verte assez jolie.

A Meknès nous récupérons le même parking gardé en plein centre ville. Il est complet, mais le gardien, qui possède les clefs de beaucoup de ces voitures nous prie d'attendre un instant nous assurant qu'il va nous trouver une place, mais qu'il faudra manœuvrer lentement, prudemment. Et en effet, après quelques instants d'attente durant lesquels quelques voitures se déplacent, il nous invite à manœuvrer. C'est un peu juste. Je m'y reprends à deux fois, mais à cinq cm près, ça passe. Nous voilà garés pour la nuit. Un voisin italien s'inquiète de la sécurité. Nous le rassurons en l'informant que nous sommes déjà venus et que nous n'avions pas rencontré le moindre problème. Il semble plus occupé à son apéritif et continue à trinquer en nous parlant...

La voiture verte a déménagé et nous avons dû passer par sa place pour trouver la nôtre.

Nous allons faire un tour en ville, visitons le souk puis entrons dans la médina. Nous perdons le sens de l'orientation et tentons de retrouver notre chemin en empruntant une sortie qui s'avère ne pas être la bonne. Nous recommençons un peu plus loin avec le même résultat au point qu'un autochtone nous déconseille d'aller dans cette direction qui ne mène à rien. Il nous remet sur la bonne voie, mais nous entrons à nouveau dans les galeries marchandes. Au final nous suivons deux bonnes femmes qui marchent d'un pas décidé jusqu'à ce qu'elles s'arrêtent à une bijouterie. Mais en effet, la sortie n'est pas loin et nous retrouvons le souk et la lumière du ciel. Nous achetons quatre avocats et une boîte de fromages "La Vache qui rit" car un peu plus loin nous savons qu'il y a quelques vendeurs de msemens (crêpes). Et nous en achetons un entier de grand format. 

De retour, nous trouvons un intrus dans notre Carrosse !


Nous plaçons le Msenem sur la balance et constatons que nous l'avons acheté à près d'un kilo pour 1.60 €. Il n'y a rien à redire sur la taille.

Le soir, nous en réchauffons la moitié et la dégustons, Marianne au sucre, et moi à la Vache qui rit. Et tous les deux irons au lit la peau du ventre bien tendue.







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