Espagne au p'tit bonheur 2021: dimanche 31 octobre

20.5° à 8h, soleil, tempête permanente.

La température est douce, mais le vent reste fort et en rafales. Le Carrosse est secoué. Nous qui comptions dormir une heure de plus grâce au changement d'heure, nous en sommes pour nos frais car c'est plutôt une heure de moins, tant dû au bruit du vent et des vagues que d'avoir été secoué abondamment.

Notre voisin (attention, nous ne nous moquons pas, nous exprimons juste ce que nous avons observé et les sentiments qui en ressortent) est un adapte du piercing. Il en a aux oreilles (c'est courant), sur la poitrine, peut-être ailleurs, et y ajoute moulte bracelets et colliers clinquants y compris plusieurs aux chevilles. Cela est complété d'une décoration intérieure "léopard" sur diverses pièces de textile (lit, fauteuils, ...). Nous trouvons qu'il a bon goût. J'ai poussé Marianne à l'aborder sur ces deux sujets, mais cela n'a donné aucun résultat, sans doute dû à la timidité légendaire de Marianne...

Nous prenons (surtout Marianne) notre courage à deux mains et réussissons à ouvrir la porte sans qu'elle ne soit arrachée par le vent. Nous partons par la longue promenade du bord de mer en direction d'Aquadulce.

Les plages sont désertes. Seule la promenade est fréquentée le matin et le soir par les marcheurs et joggeurs.

Sur ce spot le stationnement des CC est autorisé de jour, mais les lieux ne semblent pas sûrs. Tous se rabattent sur l'aire où nous sommes.

Quelques nuages lenticulaires qui, malgré le vent, ne se déplacent pas.

Encore quelques années, puis la mer entrera peut-être dans les maisons...

Le rêve d'Henri. Une manne de poissons de 50 cm appâtés avec du pain !!!

ça décoiffe

Au retour, nous ouvrons un bocal de caillettes maison avec salade, pain aux noix, fromage et ananas frais.

Nous nous déplaçons vers l'aire de Roquetas Salinas. Mais plus une seule place. Dommage! La situation était belle. Nous nous garons pour visiter le centre. Une fois encore aucun Helageria (glacier) en vue qui soit ouvert. Nous trouvons une boutique Ale Hop que nous visitons pour quelques achats sympas. Puis retour au point de départ. 

Durant la route, le ciel se colore. Mais les photos prises en roulant sont moins parlantes que la veille.

Nous reprenons notre place du jour.

 

Espagne au p'tit bonheur 2021: samedi 30 octobre

20° à 8h, gris et vent tempétueux à décorner les bœufs.

Cette journée et cette nuit sont à mettre entre parenthèses. En effet, le vent est tel que nous ne souhaitons pas mettre le nez dehors. Et nous nous faisons secouer tant et plus. Un exemple: dans la cassette des toilettes, les moulages en bronze s'accumulent généralement au point parfois de rejoindre le clapet. Ici, rien de cela. Tout est parfaitement mélangé et le niveau constitué uniquement des éléments liquides. J'espère que l'exemple est parlant!!!

Nous en profitons pour mettre à jour ce qui est en retard. Pour moi, essentiellement le blog. Pour Marianne un pudding d'automne comme celui fait juste avant le départ. Ce pudding est composé de vieux pains séché, pruneaux, œufs, raisins de Corinthe, zestes de citron, cannelle, rhum, sucre, lait, ... C'est juste délicieux et ça cale parfaitement l'estomac au petit déjeuner. 

A midi, nous sortons un plat du congélateur: boulettes à la liégeoise, pommes de terre (pas frites ...), compote, panacotta à la crème de marron.

Après-midi, lecture, mots croisés et Gameboy (pas de record battu à Tetris). Le vent reste violent. Les luminaires s'agitent, les palmiers plient mais ne rompent pas (encore)...

Au soir, nous réglons les horloges pour le changement d'heure. La nuit est plus longue d'une heure. Pour ceux qui ne savent jamais quand on avance ou on recule l'heure: 

- en AVril on AVance ( à 2 h on passe à 3 h)

- en octobRE on REcule (a 3h on passe à 2h)

Le soir, le ciel s'embrase.

 

Espagne au p'tit bonheur 2021: vendredi 29 octobre

15° à 8h, couvert

Nous retournons à Alméria en vue d'acheter un joint pour la cassette. Nous trouvons le concessionnaire. Un CC patiente devant la grille. Au moment où je sors pour aller voir, il s'en va. Sur la grille:"Cerrado" (fermé)!. Pas d'autre point de  vente à l'horizon.

Mais la nuit porte conseil. J'ai peut-être trouvé une autre solution de dépannage. A voir plus tard.

Nous faisons quelques courses à nouveau profitant d'un stationnement aisé devant un Mercadona.

En attendant, nous allons chez Repsol près de l'autovia où les vidanges sont libres. Nous y cassons d'abord la graine (Chipirons, mâche, tomates et croûtons, panacotta à la crème de marron.

A Aquadulce, le parking que Marianne avait repéré n'est pas très adapté, l'environnement ne nous convient pas, nous filons. Et arrivons à Roquetas de Mar où une grande aire est disponible directement de long d'une très vaste plage avec une voie piétonne et une voie cycliste parfaitement aménagée. Nous nous y installons sans avoir besoin de caler. Nous sommes loin d'être seuls.

Le soleil est encore bien présent, mais le ciel se voile doucement. Le vent fait partie des lieux ce jour et en partant cette fois, nous emportons les polaires. Bien nous a pris, car nous les enfilons aux premiers pas.

A Roquetas, nous apercevons le château, le phare et en ville la place des taureaux.

En ville pas un seul glacier ouvert !!! Les boutiques, elles, n'ouvrent qu'à partir de 17h. Nous patientons sur un banc. Mais malgré quelques portes poussées, nous rentrons bredouilles.

Nous revenons par la plage pour un gommage/peeling de la plante des pieds.

De retour, je tente de mettre en œuvre ma nouvelle idée pour réparer le joint de la cassette des toilettes.

Séquence panne numéo 7, suite:

Comme le tuyau écartait bien les lèvres du joint mais était trop épais, je pense qu'en tortillant un fil électrique en zig-zag triangulaires, une pointe en haut, une pointe en bas, pourvu que je trouve le bon angle et la bonne longueur du triangle ainsi formé, cela devrait le faire. Je sors donc le fil électrique et deux pinces et je m'attèle à ce travail de patience.

Et au final, après quelques ajustements, ça marche. Les lèvres sont en place, les clapets fonctionnent. Alors, certes, le fil reste visible et il ne sera sans doute pas question d'utiliser la cassette avec cet accessoire de fortune. Mais cela permettra de l'utiliser sur celle stockée pleine et éviter la diffusion des odeurs nauséabondes que nous pouvons produire...

 

Espagne au p'tit bonheur 2021: jeudi 28 octobre

14.5° à 9h, soleil.

Une fois le pique-nique préparé il est 11h. Nous partons en balade autour des salins. Le fond de l'air est frais mais nous espérons une avancée de la température. Pour cette raison, nous laissons les polaires dans le Carrosse. Et c'est une bonne idée, car ils nous auraient encombrés. Des bottes auraient mieux fait l'affaire, car la pluie d'hier a marqué les chemins qui s'en souviennent. Quelques cabanes d'observation sont placées le long du parcours et nous sommes étonnés qu'il n'y ait pas de cache géocaching...

Nous nous installons en bord de plage pour le pique-nique: riz au thon à l'huile, lentilles, tomates, olives, melon.

La ligne droite est de l'ordre de quatre km pour rentrer. Le soleil aura été présent toute la balade et nous en sommes vraiment heureux. 13 km dans les guiboles, ça fait du bien de bouger un peu.

Récidive de cette photo avec meilleure netteté en avant et arrière-plan.

De  retour, grande réunion syndicale avec Jean, dessinateur des Pyrénées et Jean-Marc (qui vit à l'année ici dans son CC depuis deux ans) espagnol francophone.

 

Espagne au p'tit bonheur 2021: mercredi 27 octobre

17° à 8h, orage.

La pluie a démarré vers 4h du mat et s'est poursuivie par un orage. Fort heureusement, le soleil était de retour vers 10 h.

Nous filons faire quelques courses à Mercadona. Il est en travaux et il n'y a pas de parking sauf via une barre de hauteur. Nous trouvons place mais pas trop près. Bonjour pour ramener les courses...

Nous retournons à Cabo de Gata pour manger: chipirones, croûtons et salade, panacotta à la crème de marron. Toujours délicieux et copieux. Vives les vacances.

Une bonne partie de l'après-midi se passe en lecture sur notre banc ainsi qu'en grande discussion avec des voisins de Pujaire, cyclistes qui découvrent les joies du camping-car et à qui nous communiquons les trucs et astuces qui font gagner beaucoup de temps.

Le soir, joli coucher de soleil, rendez-vous quasi quotidien en ce lieu.

Espagne au p'tit bonheur 2021: mardi 26 octobre

17° à 8h, gris.

Normalement, la journée devait être consacrée à une balade autour des salins. Mais au vu de la météo, nous reportons à demain et optons pour la lessive. Nous nous déplaçons de quelques kilomètres et arrivons sur une aire qui nous a été annoncée à 10€ et offrant une buanderie payante. En réalité le tarif est de 12€ et les douches et l'électricité sont en suppléments comme la buanderie. Mais tout est propre et nickel, l'aire étant neuve à première vue. Nous y arrivons au matin. Nous ne sommes que six camping-cars à tout casser.

Marianne s'active à collecter le linge pour faire tourner les machines. Il n'y en a que deux. L'une est occupée, l'autre est libre. Nous l'utilisons.

Dans l'habitacle règne une odeur de fosse qui nous dérange. Sans doute le vent doit-il en être la cause. Ce n'est pas la première fois dans ces conditions.

A midi, nous ouvrons un bocal de poule au cidre, purée et en dessert, panacotta à la purée de marrons.

A 14h, le linge est terminée, séché, rangé, le lit refait. Et l'odeur est toujours là. Marianne verse un peu d'eau dans les toilettes veillant à ce que le clapet de la cuvette soit fermé. Mais l'eau s'échappe et elle l'entend s'écouler dans la cassette. Je viens voir et en effet le joint est tordu.

Séquence panne N°7: tentative de réparation du joint des toilettes.

Pour tenter de réparer, le mieux est sans doute de voir le joint de plus près. Je sors donc la cassette, ouvre le couvercle rotatif et accède au joint. En effet, il est bien tordu. Il semble qu'il se soit dilaté. Et en réfléchissant je me dis que si j'arrive à mettre un anneau qui étire suffisamment le joint, peut-être reprendra-t-il sa forme. Un fil électrique en 4 ou 6 mm² ferait peut-être l'affaire. Mais je n'en ai pas. Deux entreprises travaillent sur l'aire. Je vais voir l'un des travailleurs et arrive à me faire comprendre. Mais c'est un menuisier. Il n'a pas de fil électrique ni similaire. L'autre non plus. La petite dame de l'accueil me propose bien aimablement de me conduire à la quincaillerie proche. J'accepte. Mais là, pas de fil électrique autre que du souple. Par contre il y a du fil de fer de diverses sections. J'en prends un rouleau. Une fois rentré, je tente, mais en vain. Même à y faire plusieurs tours, cela ne fonctionne pas. Je tente alors avec un tuyau plastique souple de 12 mm. Ca marche, le joint reprend sa forme, mais l'épaisseur du tuyau gêne les clapets qui ne fonctionnent plus.

Oui, j'en ai plein les doigts, mais c'est un passage obligé...

Voyant que je ne peux réparer ou dépanner, je replie tout et envisage d'acheter un nouveau joint lorsque nous passerons devant un concessionnaire. 

Sur le Net, il en figure un pas bien loin, juste à l'entrée d'Alméria.. Juste que nous en revenons. Nous verrons sous peu pour y retourner.

Dans l'attente, nous n'avons plus qu'une cassette au lieu de deux, car la deuxième, si elle fonctionne, n'est plus étanche. Les odeurs passent. Et en la stockant pleine, il est probable qu'elle fuie.

A suivre ...

 

Espagne au p'tit bonheur 2021: samedi 23 au lundi 25 octobre

 Samedi 23 octobre

17° à 8h, soleil et nuages. Tout doucement, de jour en jour, la température matinale descend.

A notre réveil, le parking est inondé.

La matinée commence par notre rendez-vous chez le coiffeur. Nous avons, comme à chaque fois pour un long périple, emporté le parfait matériel du petit coiffeur. Marianne me saute dessus d'abord... la tondeuse en main...

Puis, c'est la réciproque, mais un peu plus compliquée, car la tondeuse n'est pas le seul outil.

Et au final, nous sommes beaux comme des camions !

Un petit marché local se tient à quelques ruelles de nous; nous nous y rendons et nous apercevons que si les fruits et légumes sont très beaux, il s'agit des prix les plus élevés à ce jour rencontrés en Espagne. Mais toujours inférieurs à ceux de chez nous. Nous y achetons des tomates, du melon vert, des raisins noirs, des prunes rondes, un demi chou rouge, ... et regrettons qu'il n'y ait pas les mêmes mangues qu'au marché précédent...

Le temps de rentrer, il est l'heure (française) de manger: tomates, olives, betteraves et... caillette maison en bocal. Crumble express aux prunes. Tout est très bon, nous reviendrons à ce restaurant sympa... et vraiment pas cher ! LOL

A 13h30 le soleil est de la partie avec 23°. Nous partons pour une petite balade, la première du séjour au GPS. Pas bien longue, mais elle nous conduit à un étang où se reposent de nombreux oiseaux et des flamants roses.

Un petit air de Camargue...

Le retour s'effectue par la plage quasi déserte.

Nous avons la chance inouïe de découvrir un site mégalithique dédié aux astres. Il est ouvert et semble abandonné. Le guide est absent en tous cas.

Une photo d'avion nous donne une meilleure vue d'ensemble. LOL.

Vive le land-art !!!

Il est 17h lorsque nous rentrons et, après un petit Snickers glacé allons nous poser sur notre banc réservé pour y faire un peu de lecture et des mots fléchés.

Dimanche 24 octobre

15° à 8h, malgré le soleil. Ca chute...

Pour la première fois ce matin le chauffage a repris juste quelques minutes car il n'y avait que 19° dans la cellule. Et ce sont les chats qui se bagarrent sous le Carrosse qui nous réveillent.

Le temps de passer à la boulangerie pour, exceptionnellement acheter un pain, et nous retournons sur notre banc toujours disponible pour une autre séance de lecture et de mots fléchés.

A midi au menu du jour: dinde au curry à l'indienne, riz, crumble express aux prunes.

Pour digérer nous retournons sur la plage qui, bien que nous soyons dimanche, n'est guère fréquentée. La bronzette reste de saison.

Fin de journée, un apéro dinatoire en ligne bien sympa avec nos amis Pascal et Gene.

Lundi 25 octobre

15° à 8h, soleil.

Pour la deuxième fois du séjour, le chauffage reprend ce matin. Très bonne nuit d'une traite. Ouf ! bien reposés...

Le temps de préparer le pique-nique cool cool, nous prenons le départ vers la plage un peu plus loin que d'habitude. Il nous semble être dans notre Eden. Personne en vue.

Ni à droite...

Ni à gauche.

Nous y restons une bonne partie de la journée, jusqu'à ce que les nuages nous privent du soleil.

En rentrant, un Snickers glacé puis devoirs pour rattraper le petit retard dans le blog...

La batterie tient le coup en stationnaire: après une semaine elle est toujours à plus de 80% grâce au panneau solaire. L'autonomie électrique est effectivement au rendez-vous. Mais le soleil est tous les jours un peu plus bas et il faudra peut-être étudier une solution pour l'avenir si nous souhaitons partir longuement en basse saison. Pour l'eau, un robinet est à disposition des camping-caristes en limite de parking. L'eau est parfois et irrégulièrement très chlorée et ou salée. Grâce au filtre Berkefeld, nous arrivons à éliminer le chlore et purifier l'eau quelle qu'en soit l'origine sauf la mer. Il reste qu'il n'y a rien pour vidanger. Le réservoir des eaux usées nous permet de tenir près d'une semaine. Par contre les toilettes se remplissent plus rapidement. Fort heureusement, nous avons une deuxième cassette qui nous permet ainsi de tenir jusqu'à six jours maxi. Une aire pas très éloignée recevra donc notre visite sous peu.