mercredi 6 octobre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: dimanche 3 au mercredi 6 octobre - vacances dans les vacances

Dimanche 3 octobre.

21.5 à 8h, soleil

La matinée est mise à profit pour faire du linge. C'est bien d'avoir un lave linge. C'est, en réalité, ce qui manque le plus dans le Carrosse pour les long voyages.

Durant ce temps, je tends un fil à linge le long du Carrosse sous l'auvent. Et voilà que le linge sèche rapidement avec le soleil et un petit vent coulis.

Long palabres avec notre voisin qui a acquis un CC d'occasion à 3000 km et s'y investit tant et plus qu'il en a quitté sa maison semble-t-il définitivement! C'est bricole sur bricole et pataquès à l'intérieur.

A midi, Henri sort la plancha électrique et nous y cuisons le deuxième steak de basse côte de bœuf (1kg) qu'Anne et Henri nous avaient ramené du Trou de Bozoul. Certes, ça ne vaut pas le barbecue ou le Cadac, mais c'est tout confort que de profiter de l'électricité de l'aire. Et de la plancha d'Anne et Henri... Toujours est-il que nous nous régalons une fois de plus avec cette belle pièce de viande d'une belle épaisseur et cuite à souhait, chacun à sa sauce. Anne a préparé pour accompagner un chili qui est parfaitement adapté. De plus, Henri ouvre une bouteille de Pesque Lune, un rouge du Haut Var bien agréable. En dessert, compote pomme châtaigne.

Une fois le thé et le café bus, nous partons calmement vers la plage à l'est du rocher. C'est une balade qui nous tient un moment. Nous recherchons un "chinois" c'est à dire un bazar tenu par des asiatiques. On y trouve tout et n'importe quoi. Henri cherche un tube de graisse pour lubrifier la fermeture de la porte conducteur et moi des rondelles pour tenter de faire cesser le bruit tonitruant du skyroof lorsqu'on roule. Nous trouvons le chinois, les rondelles, mais pas le tube de graisse...

Nous continuons le long de la plage et lisons sans fatigue tous les menus des restaurants à la recherche d'une parfaite et bonne occasion. Nous restons tentés par une paëlla, une fideua ou tout autre menu qui pourrait activer nos papilles.

En attendant, nous succombons à une glace italienne, non en spirale crémeuse, mais en boule dont la dimension fait varier le prix. Elle est bonne mais n'atteint pas le niveau de celle de Saint-Pierre-la-Mer... Difficile à l'égaler!

De retour, nous gagnons nos pénates pour une soirée TV et allons au lit juste avant la pluie. Henri a le bonheur de promener Mouss juste à ce moment ce qui leur vaudra une excellente rincée.

Lundi 4 octobre

16.5° à 8h, soleil. Les températures chutent. Pourvu que cela ne dure pas...

Marianne profite de l'aire bien équipée en lave-linge pour une sacrée lessive. Durant ce temps je bricole.

Séquence panne 6.

Il ne s'agit pas d'une panne mais juste d'un ennui. Le skyroof (lanterneau de la casquette du camping-car) grince atrocement quand on roule. Le bruit devient une dominante. Pas de panne puisqu'il s'ouvre et se ferme. Néanmoins, j'entreprends de le démonter pour la deuxième fois. Car il me semble que le bruit provienne de la coque qui frotte sur le plafond du Carrosse. Il faut pour cela un petit tournevis avec renvoi d'angle car l'espace pour les vis est restreint. Fort heureusement j'en ai un qui a déjà servi pour la pompe à eau ce voyage. Sept vis sont retirées, puis la manivelle qui en cache deux autres. Le cadre d'habillage se détache. Les vis, longues, passaient à travers des entretoises soudées au cache, mais qui me semblent trop courtes. Une rondelle en nylon sur chacune d'elle fera peut-être. Afin qu'elles ne tombent pas, je les colle avec une colle pas trop forte au cas où il faudrait les retirer. L'opération n'est pas bien difficile. Henri m'a proposé son aide, mais il n'y a pas place pour deux tant le cache est encombrant et le lieu étroit et scabreux. Il faut en effet avoir un pied sur chaque siège du poste de pilotage. Et ces sièges pivotent...

En remontant, tout se passe bien sinon que trois vis tournent "folles" car elles prennent dans du plastique et à force de monter - démonter, les trous se sont agrandis. Il faudra voir plus tard pour une réparation, ou des chevilles. Tout est finalement nettoyé et remonté sans heurt. 

Attendons de voir le résultat.



A midi, poulet basquaise (bocal) et riz, compote pomme-châtaigne. Très bon mais comme souvent dans ces bocaux le poids provient de la sauce !

Ensuite, réunion au sommet pour la préparation du prochain voyage au Maroc qui était initialement prévu pour cette année mais reporté en vertu de la crise sanitaire...

Travail avec sérieux

Nous sortons les vélos et allons faire quelques courses de survie chez Lidl. Il faut bien y passer de temps en temps.

De retour, la journée n'est pas finie. Il nous reste une corvée de taille: l'apéro!


Et nous ne manquons pas de courage pour l'affronter.

Mardi 5 octobre

16.5° à 8h, soleil.

Ce matin, c'est le ventre qui parle: sortie des vélos pour aller jusqu'à la digue et rechercher activement un resto en vue d'une bonne paëlla ou fideua. Les vélos sont interdits en bord de mer. Nous les attachons et nous baladons à pieds. Au final, nous succombons à un menu qui nous paraît attrayant: friture de poissons, paëlla pour quatre, vin ou eau, pain, glace. Le tout pour 14.50€. La friture de poissons est excellente et accompagnée d'un aïoli qui relève bien le plat. Quant à la paëlla, nous sommes persuadé que, soit les deux chefs de la cuisine ont salé tour à tour, soit le seul chef est frappé d'Alzheimer et avait oublié qu'il avait déjà salé. A moins, peut-être que la paëlla n'ait été cuite à l'eau de mer...Toujours est-il que nous sortons du restaurant la langue desséchée crevassée par le manque d'eau...

En revenant à l'aire, nous nous arrêtons au Lidl pour acheter pas moins de deux kilos de gambas crus en vue de la plancha de demain. . Une fois les courses déposées aux véhicules, Mouss, dont la présence est interdite sur la plage, est mise en quarantaine non sans aboiements pour manifester contre cette décision. Immédiatement, nous reprenons le chemin en sens inverse pour profiter de la plage jusqu'au coucher du soleil qui survient brusquement en passant derrière un building. L'eau est toujours très bonne et nous en profitons tous.

Mercredi 6 octobre.

22° à 8h, couvert. Si la température remonte, le ciel se couvre complètement.









Anne pensait qu'il y en aurait de reste pour demain. Mais c'était mal nous connaître...


Les vélos sont ressortis pour nous diriger jusqu'au marché aux puces. En arrivant, Marianne me dit d'un ton ferme: "Surtout on n'achète rien!". Voilà qui est dit. Mais en réalité seulement une petite partie du marché est consacré aux puces. Le reste, c'est du textile. Alors, les arrêts sont fréquents. Et je n'oserais évidemment pas rappeler l'ordre tombé à l'entrée...











A midi, Henri sort la plancha et nous partageons en extérieur ce festin de gambas avec une très belle quantité de mouches et de guêpes avides et affamées. Henri est au rosé et moi à la sangria. Les femmes restent à l'eau, mais elles ont le sourire quand même !!!

L'après-midi, les vélos sont réutilisés pour une balade dans le vieux Calpé. Découverte des ruelles, de l'église originales, ...

C'est la fin des vacances dans les vacances. Demain nous reprenons la route

Jeudi 7 octobre.

19° à 8h, soleil et nuages.

A 9h45, c'est le départ. Durant les premiers kilomètres, nous avons la sensation que le skyroof ne couine plus. Mais que d'illusions. Il ne faut pas longtemps pour déchanter. Le bruit reste présent. Il faudra envisager une autre solution.

Nous arrivons à Elche et tentons de nous garer au parking de l'université. Des panneaux très parlants nous indiquent que les lieux ne nous sont pas destinés. Pour ne pas attirer les foudres de la police locales, nous déguerpissons et trouvons dans une rue adjacente quelques places peu larges mais longues (en en occupant deux!) autorisées. Nous nous y posons et partons à pieds visiter le centre qui cote une étoile au guide Michelin. C'est surtout la palmeraie qui nous intéresse. Les palmiers sont chargés de dattes, dont d'énormes, sans doute des Medjouls... Nous nous laissons guider par Anne et Henri qui ont déjà visité les lieux.

De nombreuses perruches nichent dans les palmiers.



Le ciel est bien gris ce qui se ressent sur les photos et est un peu dommage. Mais les températures sont clémentes ce qui est doux (sans jeu de mots!).












Nous montons à deux au sommet de la tour de la basilique qui comporte 169 marches. Du haut une vue panoramique sur la ville s'offre à nous. 



Si vous le pouvez cliquez pour agrandir la photo.


Le bivouac s'effectue à l'Alted quartier de Elche, le long de la plage quasi déserte.








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