vendredi 22 octobre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: vendredi 15 au vendredi 22 octobre

Les jours qui suivent sont emprunts de vacances et de détente plus que de découvertes. Il s'en suit une quantité réduite de photos et des activités se limitant essentiellement au farniente. Ce n'est guère notre habitude, mais le soleil et la douceur du climat espagnol en ces quelques beaux jours nous poussent plus à la plage qu'à la marche ou au vélo, bien que parfois, ...

Pour ces raisons, nous regroupons le tout en une seule page.

Vendredi 15 octobre 

15.5° ) 8h, soleil et nuages.

La notice des lave-linge n'est pas très explicite. Il est dit qu'il faut mettre 4€ pour utiliser un lave-linge. Que le temps est de maximum 2h30 et qu'il faut choisir un programme qui ne dépasse pas ce temps. Ce que nous faisons. Mais une machine n'est pas suffisante. Nous en prenons deux d'un coup. Et ce n'est toujours pas assez. Le linge s'est accumulé, d'autant que cette fois il y a les draps de lit en plus. Et quant à la troisième machine, nous découvrons qu'elle peut se faire durant la première cotisation de 4€, car les deux heures trente ne sont pas écoulées. Durant ce temps, en réalité, nous pouvons faire autant de programmes que souhaités pourvu qu'ils ne dépassent pas, au total, le temps imparti. Bien bien. Nous l'aurions su, nous aurions mieux calculé...

Henri nous sort la plancha pour quelques grillades chipo et merguez accompagnées de pâtes et de poivrons Cassegrain, compote pommes châtaîgnes en dessert.

L'après-midi se passe en lecture.

Samedi 16 octobre.

16.5° à 8h, soleil.

Dès que nous sommes prêts (cool cool) nous partons en direction de San José. 54 km nous en séparent. 

Un premier arrêt en vue d'un stationnement est effectué à Isleta. Il y a un grand parking vide, mais il est interdit à nos véhicules. 





Un deuxième arrêt un peu plus loin nous apporte la même déconvenue. A San José, nous peinons à atteindre le lieu référencé au GPS. Finalement, nous arrivons à un terrain clôturé dans lequel se trouve déjà un camping-car avec remorque. Ce sont des français. Nous frappons à leur porte et leur demandons si le stationnement est autorisé ou réglementé. Ils nous expliquent que les terrains vagues de la ville ont dû être clôturés. Que celui-ci appartient à un particulier qui ne voit pas d'inconvénient à ce que les CC y stationnent pourvu que le terrain reste propre et que les camping-caristes ne s'étalent pas. Ces explications nous rassurent, mais nous étonnent un peu car le gars en question, bien aimable au demeurant, s'étale fameusement et occupe au moins trois places à lui seul. Mais à chacun de voir... Nous nous garons bien de niveau. La plage est à 100 mètres.

Il est temps de se rassasier. Au menu, haricots verts, purée d'anchois, olives, oeuf dur, compote.

L'après-midi est mis à profit pour une balade de reconnaissance. Et misère de misère, nous tombons sur un glacier. Comment résister. Nous commandons un "cono grande". La glace est absolument délicieuse et nous nous demandons comment ne pas y revenir sous peu.

Le soir, à l'angle de la rue du glacier se tient un petit resto qui nous attire tout autant. C'est un italien. Nous remarquons que le glacier et le resto ont le même propriétaire. Pour changer de l'Espagne, nous commandons chacun une pizza, les mecs, en plus un verre de vin, nos gentes dames restant à l'eau. Le vin arrive en premier. Nous le goutons. Il est bon. Mais, dans un geste malheureux, je heurte mon verre. A l'instant, je le vois qui bascule. Dans un réflexe, je le rattrape mais si vite que la tentative de sauvegarde est pire que l'incident. Le vin s'envole et retombe en gerbes tant sur Marianne que sur moi. Fort heureusement, Anne et Henri ne sont pas arrosés. J'en ai sur le bermuda, les cheveux, les lunettes, le T-shirt, le long des jambes, sur la table, la chaise, au sol. A croire qu'il y avait un magnum dans le verre. Marianne est touchée aussi, mais s'en sort mieux que moi. Le serveur arrive, me remplace la serviette avec laquelle je tente de m'essuyer. Je me dis qu'il va me remplacer le verre !? Que nenni, il me le laisse avec les quelques gouttes qui restent encore au fond. 

J'ai vu rouge!

Les pizzas arrivent, pour cela un peu en retard, car elles patientaient que la table soit dispo. Ouf! elles sont bonnes sans cependant être extra. 

Dimanche 17 octobre

20° à 8h quelques gouttes sans suite.

Marianne et Anne enfilent des sacs plastiques comme des gants et entreprennent de nettoyer les abords du camping-car dans ce terrain gracieusement mis à notre disposition. Il faut peu de temps pour remplir un sac poubelle!!!

La rambla accueille le marché hebdomadaire. Nous y arrivons peu avant dix heures et tous les vendeurs ne sont pas encore installés. Cool cool !!

Anne et Marianne s'enferment dans une camionnette en vue d'essayer quelques vêtements. Mais impossible de se mettre debout. La partie finit en rigolade. Et les vêtements dans le cabas.

Un peu plus loin, un maraîcher vend parmi d'autres fruits et légumes des mangues très bien calibrées à plus d'un kg pièce. Nous en prenons deux au prix de deux euros le kg! Elles sont mûres à point. A voir prochainement.

A midi, salade d'endives, Comté, pomme, noix, huile d'argan, compote de pomme en dessert.

Et pour le reste de la journée, farniente sur la plage puis découverte du centre-ville.




Lundi 18 octobre

19° ) 8h, soleil et nuages.

Rapidement, mais cool cool, nous préparons le pique-nique pour une sortie à vélo. Le but est d'aller voir les plages de Génovès et de Monsul. A Génovès, elles sont grandes mais sans trop de charme. Par contre celles de Monsul sont vraiment magnifiques, bordées d'une dune d'un cinquantaine de mètres de haut et à proximité d'un ancien volcan. Les roches varient de couleurs passant du rouge brique au gris clair sans doute l'une étant de la lave, les autres des cendres figées.

Ce moulin est en parfait contre-jour. Nous prévoyons de le revoir lors du retour car le soleil devrait avoir tourné et la photo risquerait d'être meilleure.


Le volcan semble être la crête rouge au loin, tandis que les collines plus proches semblent faites de cendres agglomérées.

Du haut de la dune

Anne et Henri restés en bas avec Mouss

Hier, nous avions remarqué qu'une dame sur la plage utilisait des pics à pinces pour fixer les draps de bain sur le sable et ainsi éviter qu'ils s'envolent au vent. Finalement, nous en avons trouvé dans deux boutiques et avons investi... Très efficace sauf si le sol est très caillouteux.



Un troupeau de chèvres nous rend visite au loin.

En face de la dune, une colline faite de cendres agglomérées. L'ascension est aisée. La descente est à pic sur la plage. Un demi-tour s'impose.


Soudain, alors que nous sommes bien à notre aise sur le sable de la plage, le téléphone sonne. Tiens ?! Qui peut bien nous appeler à cette heure ? Personne en ligne. C'est un appel automatique qui nous annonce une alarme intrusion dans notre Carrosse. Nous sommes trop loin pour nous précipiter. Nous plions cependant bagages et enfourchons nos vélos pour reprendre la route en sens inverse. Nous passons devant le moulin maintenant bien éclairé et cela sans le prendre en photo. En passant, nous remarquons que l'aide électrique du tandem fait des siennes. Le second niveau semble ne plus fonctionner. Le premier est généralement suffisant. Mais ici, le rythme est un peu plus soutenu et il faudrait idéalement avancer plus vite. Je tente le troisième niveau d'aide: il fonctionne, mais immédiatement un cri se fait entendre. C'est Marianne qui trouve que la vitesse est trop rapide et pousse un cri de panique heureusement vite entendu. Je repasse sur le premier niveau. Les mollets s'en ressentent. Arrivés en ville un sens unique nous empêche de prendre le circuit de l'aller en sens contraire. Un petit détour s'impose. Arrivé sur place, le Carrosse est toujours là, le voisin aussi qui nous informe qu'en effet il a entendu l'alarme, mais sans panique, me dit qu'il ne semble rien être arrivé.

Hier, un contact de porte à la soute s'était décollé. Je l'ai recollé. peut-être est-il à nouveau tombé. Je vérifie. Non il est là, mais de travers. Nous n'aurons pas la solution nous donnant la cause de l'alarme. Mais tout est bien qui finit bien, rien à signaler. Après-midi interrompue cependant.

Pour compenser, nous retournons chez le glacier consommer un "cono grande" toujours aussi bon sur le banc face à la mer.


Mardi 19 octobre

21° à 8h, soleil.

La météo se plante chaque jour en nous annonçant une ambiance généralement nuageuse qui se termine chaque fois en journée radieuse avec des températures estivales. Mais dans ce sens, nous ne nous plaindrons pas.

Nous nous enfonçons dans la petite ville de Cabo de Gata qui n'est ni bien grande ni attirante. Nous y trouvons un restaurant et Henri, notre interprète professionnel nous réserve une table pour treize heures. Le temps de terminer la balade, voilà l'heure qui arrive et nous aussi au restaurant. Une table nous est réservée en terrasse. Pas de menu, pas de tarif. Nous connaissons juste le prix de la fideua à 7€ la "racion" et le fait que chaque plat tourne à peu près entre 15 et 20 €. Nous avions commandé quatre fideuas lors de la réservation. Au moment de passer à table la serveuse nous propose une salade verte en entrée. Nous déclinons et demandons une "racion" de chipirons frits. Ils arrivent en moins de deux minutes. ainsi que les boissons. Alors que nous nous régalons avec les chipirons frits, les quatre assiettes de fideua arrivent en même temps. La table est un peu encombrée. Nous sommes étonnés de voir la fideua. Nous nous attendions à un plat de pâtes aux poissons et fruits de mer. C'est le cas, certes, mais plutôt sous la forme de potage. Nous terminons activement les chipirons et nous plongeons dans les assiettes de fideua. Elle s'avère excellente, largement relevée à l'ail ce qui fait le bonheur de marianne. Pour terminer en beauté nous acceptons le dessert du jour: une mousse au chocolat. Qui s'avère être juste un surgelé industriel.... La note est moins démocratique que les restaurants précédents mais cependant pas abusive pour un repas un peu pantagruélique.







Mercredi 20 octobre

18° à 8h, soleil.

Nous sortons les vélos (pour nous le tandem) des soutes et y plaçons le pique-nique. En avant à l'assaut du Cabo de Gata. La route est une longue ligne droite le long de la côte puis une ascension raide vers le cap haut perché. Les vélos sont électrifiés et c'est un grand bienfait. 














La descente de l'autre côté est aussi raide pour arriver au phare. Durant la descente, Marianne me demande avec insistance pour que la vitesse ne soit pas trop élevée. Un moment, l'usage des freins fait retentir un bruit de ferraille. A première vue les patins de freins avant seraient en cause. Ils ne semblent pas trop usés mais le bruit provient bien de là. Une fois arrivés au phare, je les démonte. Une limaille  est prisonnière dans le caoutchouc du patin. Fort heureusement j'en ai d'autres de rechange. Je les remplace et ils freinent à nouveau sans plus de bruit.

Nous trouvons une jolie plage un peu retirée. Tellement que certains s'adonnent au naturisme. Nous profitons des lieux sympas pour pique-niquer: wraps au saumon gravelax et Philadelphia relevés aux baies de Bataks, melon en dessert.

L'eau est limpide et toujours très bonne au point que nous nous baignons tous, Marianne jusqu'aux genoux tout de même ... !!! Et un peu plus pour économiser les toilettes ???

Lors de notre passage, nous avons trouvé une autre aire qui nous paraît plus sympa, plus agréable à Fabriquilla. Fin de journée, nous déménageons les véhicules et gagnons cette aire.

Un joli coucher de soleil entamera la soirée.









Jeudi 21 octobre

19° à 8h, soleil.

Finalement, l'aire n'est pas meilleure. Seule la plage un peu éloignée est agréable. Mais il n'y a pas de douche ! et la profondeur s'accroît rapidement. Alors que c'est tout le contraire sur l'aire précédente. Nous y retournons donc. Fort heureusement, il reste des places agréables face à la mer.

Des voisins français habitués des lieux nous apprennent qu'il y a un petit resto sympa et pas cher situé à trois km le long de la route principale. Nous hésitons à y aller à pieds ou à vélos. Finalement ce sera à pieds. Toute la balade s'effectue le long de la route ce qui n'est pas spécialement agréable.

Avec un grand étonnement, nous trouvons sur le bord de la route un petit animal d'une dizaine de centimètres. Au premier abord, je pense qu'il s'agit d'un lézard. Mais il est trop haut sur pattes. A bien regarder, il s'agit d'un caméléon. Ses yeux ne regardent pas dans la même direction. Ses pattes n'ont que deux doigts.




Une fois sur place, en effet, le menu trois services, pain et boisson est à dix euros. Ce n'est pas une fortune. Nous nous asseyons et commandons du gaspacho pour les uns, salade de pâtes pour les autres. Pour suivre grillades variées pour deux, bacalao frites pour les deux autres. Tout est bon sauf les grillades assez "ordinaires" aux dires des dégustateurs. En dessert gâteau de semoule au caramel.

Pour le retour, un large chemin de terre nous fera gagner près d'un km passant par la Calle de San Francisco. Nous ne pensions pas aller si loin!!!

Nous ne sommes pas loin d'Alméria et de sa mer de serres en plastiques? Certaines sont abandonnées au gré des vents, les plastiques se désagrégeant au soleil répandant dans la nature des milliers de morceaux qui finiront assurément dans la mer.



Le soir, nous profitons encore d'un agréable coucher de soleil durant l'apéritif.







Vendredi 22 octobre

Anne et Henri doivent rentrer plus tôt que nous. C'est pour eux le grand départ. Nous nous embrassons et nos routes se séparent après plus d'un mois de vie commune.

Nous nous retrouvons Marianne et moi en amoureux éperdus. 

Sans tarder, car les toilettes sont en alerte, nous filons à la station pour vidanger. Les voisins nous informent que les services sont payants au prix de 5 € pour le plein d'eau et les vidanges eaux grises et toilettes, mais seulement 2 € si l'on ne prend pas d'eau. Une fois sur place nous sommes accueillis par une cerbère qui ne l'entend pas de cette oreille et bien que nous ne prenions pas d'eau, nous réclame tout de même les cinq euros. Dont nous nous acquittons par obligation. Pas le choix.

De retour à Cabo de Gata, notre place est prise comme nous nous y attendions bien. Mais une autre en front de mer restait cependant disponible.

La météo nous annonce de l'orage pour la soirée. Cependant le ciel est bien bleu et la température, bien que moins élevée que les jours précédents, reste agréable. 

Après avoir mangé des pâtes Souverijns (pâte, lardons sauce tomate, crème et piri piri), compote de prune façon crumble en dessert, nous partons marcher sur la plage les pieds dans l'eau, sans rien dans nos mains que les clefs du Carrosse. Nous filons bon train durant plus d'une heure avant de nous poser un peu sur le sable pour profiter du soleil. La marche est très agréable dans le sable, mais quelques passages dans les galets sont plus pénibles pour la plante de nos petits pieds délicats. Au total, nous aurons marché près de deux heures trente. Plus une seule peau morte sur la plante des pieds. Peeling forcé. 

De retour, le ciel s'assombrit et nous nous disons que parfois la météo pourrait avoir raison. Nous prenons un livre et nous installons sur le banc face au rivage. Mais cela ne sera pas très long. Quelques éclairs nous confirment le risque d'orage. Nous rentrons sans tarder pour fermer les lanterneaux. La pluie arrive...
Et dépoussière le Carrosse...
Le début de soirée se passe dans un petit feu d'artifice animé par les nombreux éclairs.































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