lundi 11 octobre 2021

Espagne au p'tit bonheur 2021: lundi 11 octobre

 20° à 8h, soleil. Nous avons toujours de la chance avec la réalité de la météo, meilleure que les prévisions.

Le matin, Marianne prépare de la pâte à pizza, pour, demain, avec Anne, préparer deux petites pizzas à la poêle, garnies d'une assemblage de blettes emportées surgelées et de fromage maison fait dans le Carrosse ce jour à base de lait entier caillé au jus de citron.

La plage toute proche nous accueillerait bien, mais nous nous déplaçons jusqu'à celle d'à côté car, d'une part, elle se trouve dans une anse plus reculée et bénéficie d'une mer plus calme. Mais aussi et surtout, un petit resto sympa la borde, ce qui change tout. Nous y retenons une table et commandons une paëlla aux fruits de mer pour quatre. Le temps de nous installer et de faire bronzette, l'heure est vite venue de nous manifester au restaurant, sinon notre table serait cédée. Il faut dire que demain, c'est la fête nationale, que les espagnols font le pont et sont donc nombreux sur place.

Une fois à table, nous savons que la paëlla n'arrivera pas immédiatement, même si nous l'avons commandée bien avant. Afin que le temps ne nous semble pas trop long, il nous semble nécessaire de commander une petite entrée constituée d'une assiette de chipirons (soupions) frits. Un verre de vin en accompagnement pour les hommes, de l'eau fraîche pour les dames. Et le tour est joué. Le régal commence. La paëlla arrive juste pour suivre. Comme la précédente, elle est bien salée, mais sans le même excès cette fois. Ca fait "vacances" comme j'aime à le dire chaque fois que nous profitons d'un élément inhabituel et relaxant.

Nous prenons le café aux CC avec biscuits maison. 

Le retour sur la plage l'après-midi nous confirme que le vent s'est bien levé. Allongés sur le sable, nous voyons passer des nuages d'embruns provenant des vagues en rouleaux dont l'ampleur s'accroît. Cela ne nous empêche pas de les affronter. Parfois  nous y résistons et arrivons à les traverser indemnes, parfois, elles nous renversent si elles ne nous submergent pas.





Fatigués de nos exploits, nous trouvons cependant encore la force de nous diriger vers la paillote pour y commander trois Magnums et un cornet. La glace donne soif et nous commandons quatre Tonics. Mais faute de chance, il n'y en a plus qu'un seul, fin de saison oblige. Un Fanta citron sera le passage obligé pour trois d'entre nous. 

Ce serait simple de terminer sur cette image de paillote. Mais la suite est un peu plus surprenante. De retour aux camping-cars, Anne contraint Henri de se déshabiller dehors, entendez, quitter son maillot de bain. Mais je n'entends pas  cette intervention, et entre en vue de satisfaire un petit besoin. Je descend mon maillot. Et ce geste est accompagné d'une chute d'algues diverses, de fins branchages, de feuilles et de sable tant et si bien que je me retrouve entouré de divers éléments qui, assurément, s'ils sont découverts, créeront l'ire de Marianne ma chère et tendre à qui je demande de ma passer le petit balai. A cette demande, elle répond favorablement, mais se dirige vers moi pour en connaître la raison. S'en suit alors une joute verbale, mais souriante, l'un refusant son arrivée dans la salle de bains, l'autre insistant pour connaître les dégâts. En définitive, un nettoyage en profondeur s'impose, tans du sol que de la douche qui semble vouloir se boucher avec tant de déchets ainsi accumulés. Et comme nous sommes en stationnaires depuis quelques jours, les restrictions d'eau empêchent un nettoyage à grande eau. Je finirai cependant sous la douche, passage réellement obligé.



 




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